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Le Général de Corps d'Armée, A. GAÏD SALAH: "Notre révolution était un projet de société intégré"
Ce projet se proposait en effet d'«enrayer les séquelles de la colonisation aux plans religieux, linguistique, socio-économique et moral.»
Le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a affirmé avant-hier, à Alger que la Révolution du 1er Novembre 1954 n'était pas seulement une guerre de libération mais elle était de par ses objectifs sublimes et ses dimensions nationales « un projet de société intégré ». Intervenant à l'occasion d'un colloque ayant pour thème « la formation et l'instruction au sein de l'Armée de Libération Nationale (ALN) » organisé par le Ministère de la Défense Nationale, le Général de Corps d'Armée Gaid Salah a indiqué que l'objectif de la révolution « n'était pas seulement de libérer l'Algérie du colonisateur » mais qu'elle « portait à travers ses dimensions nationales et humaines un projet de société intégré ».
Ce projet se proposait en effet d'« enrayer les séquelles de la colonisation aux plans religieux, linguistique, socio-économique et moral », a-t-il dit, ajoutant que les objectifs de cette révolution ont été fixés sur la base des valeurs nationales authentiques et des specificités de notre patrimoine culturel et civilisationnel. Il a évoqué à cette occasion le rôle des premiers responsables de la révolution dans le succès de cette dernière.
Le succès de la Révolution de Novembre face à la puissance coloniale française soutenue par l'Alliance atlantique est non seulement dû à la détermination des Algériens à s'affranchir du joug colonial et des humiliations des pratiques racistes mais aussi aux moyens mis en place par les dirigeants - de cette Révolution- qui l'ont confortée et ont assuré sa pérennité, a-t-il dit en substance. Il a expliqué que le processus révolutionnaire a été doté d'éléments humains fortement convaincus des valeurs et principes de la Révolution et que cette démarche dénotait la perspicacité des combattants de la première heure de la Guerre de Libération. « La direction de la Révolution algérienne, en attendant l'élaboration d'un système d'enseignement et de formation, a pris l'initiative de mettre en place des unités de combat dans toutes les wilayas, constituées de moudjahidine (...) en fonction des potentialités humaines et matérielles et de l'armement disponibles à l'époque », a-t-il indiqué.
Dans ce sillage, M.Gaid Salah a rappelé qu'au niveau de la wilaya II historique, durant les années 1956 et 1957, il a été procédé à la formation de deux bataillons, selon l'ancienne appellation, composés chacun de 400 à 450 moudjahidine, ayant démontré sur le terrain « un sens très élevé de combat et d'adaptation efficace à la nature du terrain». Il a cité comme exemple «les embuscades réussies» tendues aux forces ennemies «qui subissaient à cette époque de lourdes pertes en vies et en matériels », a-t-il rappelé. Evoquant les actions dans le cadre du renforcement des capacités de combat de l'Armée de Libération Nationale, Gaid Salah a rappelé l'initiative prise par le commandement de l'ALN pour la mise en place d'un système d'entraînement et de formation qui s'est traduit par la création de centres d'entraînement et d'écoles de formation près des frontières de l'est et de l'ouest du pays, « structures vitales qui ont été à l'origine de la force et de la puissance de la Révolution ». Concernant le système de formation et entraînement adopté actuellement par l'Armée Nationale Populaire (ANP), le Général de Corps d'Armée a indiqué que « autant l'ANP ambitionne de jouir du maximum de technologies modernes, de sciences et de savoir, autant elle accorde un intérêt majeur à la dimension nationale et aux aspects historiques liés aux valeurs de notre Révolution, notamment après la réforme globale et profonde du système de formation de l'ANP introduite en 2007 ».
M.Gaid Salah a rappelé qu'en complément de ce système de formation de l'ANP, le président de la République, Chef Suprême des Forces Armées et Ministre de la Défense Nationale, a initié « la création des écoles des cadets de la Nation, avec les deux cycles moyen et secondaire, dés le début de l'année scolaire 2009-2010, estimant qu'elles étaient le prolongement des écoles des cadets de la Révolution dont le premier noyau a été créé en 1961 près des frontières Est et Ouest ». Le chef d'Etat-Major de l'ANP a mis l'accent sur « le souci » de faire de ces écoles « une partie intégrante du système de formation de l'Armée Nationale Populaire ». En marge des travaux de ce colloque de deux jours, organisé par le ministère de la Défense nationale, un studio spécial a été mis en place pour l'enregistrement de témoignages de moudjahidine au sujet de la formation pendant la Guerre de Libération Nationale.
L'Expression
Le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a affirmé avant-hier, à Alger que la Révolution du 1er Novembre 1954 n'était pas seulement une guerre de libération mais elle était de par ses objectifs sublimes et ses dimensions nationales « un projet de société intégré ». Intervenant à l'occasion d'un colloque ayant pour thème « la formation et l'instruction au sein de l'Armée de Libération Nationale (ALN) » organisé par le Ministère de la Défense Nationale, le Général de Corps d'Armée Gaid Salah a indiqué que l'objectif de la révolution « n'était pas seulement de libérer l'Algérie du colonisateur » mais qu'elle « portait à travers ses dimensions nationales et humaines un projet de société intégré ».
Ce projet se proposait en effet d'« enrayer les séquelles de la colonisation aux plans religieux, linguistique, socio-économique et moral », a-t-il dit, ajoutant que les objectifs de cette révolution ont été fixés sur la base des valeurs nationales authentiques et des specificités de notre patrimoine culturel et civilisationnel. Il a évoqué à cette occasion le rôle des premiers responsables de la révolution dans le succès de cette dernière.
Le succès de la Révolution de Novembre face à la puissance coloniale française soutenue par l'Alliance atlantique est non seulement dû à la détermination des Algériens à s'affranchir du joug colonial et des humiliations des pratiques racistes mais aussi aux moyens mis en place par les dirigeants - de cette Révolution- qui l'ont confortée et ont assuré sa pérennité, a-t-il dit en substance. Il a expliqué que le processus révolutionnaire a été doté d'éléments humains fortement convaincus des valeurs et principes de la Révolution et que cette démarche dénotait la perspicacité des combattants de la première heure de la Guerre de Libération. « La direction de la Révolution algérienne, en attendant l'élaboration d'un système d'enseignement et de formation, a pris l'initiative de mettre en place des unités de combat dans toutes les wilayas, constituées de moudjahidine (...) en fonction des potentialités humaines et matérielles et de l'armement disponibles à l'époque », a-t-il indiqué.
Dans ce sillage, M.Gaid Salah a rappelé qu'au niveau de la wilaya II historique, durant les années 1956 et 1957, il a été procédé à la formation de deux bataillons, selon l'ancienne appellation, composés chacun de 400 à 450 moudjahidine, ayant démontré sur le terrain « un sens très élevé de combat et d'adaptation efficace à la nature du terrain». Il a cité comme exemple «les embuscades réussies» tendues aux forces ennemies «qui subissaient à cette époque de lourdes pertes en vies et en matériels », a-t-il rappelé. Evoquant les actions dans le cadre du renforcement des capacités de combat de l'Armée de Libération Nationale, Gaid Salah a rappelé l'initiative prise par le commandement de l'ALN pour la mise en place d'un système d'entraînement et de formation qui s'est traduit par la création de centres d'entraînement et d'écoles de formation près des frontières de l'est et de l'ouest du pays, « structures vitales qui ont été à l'origine de la force et de la puissance de la Révolution ». Concernant le système de formation et entraînement adopté actuellement par l'Armée Nationale Populaire (ANP), le Général de Corps d'Armée a indiqué que « autant l'ANP ambitionne de jouir du maximum de technologies modernes, de sciences et de savoir, autant elle accorde un intérêt majeur à la dimension nationale et aux aspects historiques liés aux valeurs de notre Révolution, notamment après la réforme globale et profonde du système de formation de l'ANP introduite en 2007 ».
M.Gaid Salah a rappelé qu'en complément de ce système de formation de l'ANP, le président de la République, Chef Suprême des Forces Armées et Ministre de la Défense Nationale, a initié « la création des écoles des cadets de la Nation, avec les deux cycles moyen et secondaire, dés le début de l'année scolaire 2009-2010, estimant qu'elles étaient le prolongement des écoles des cadets de la Révolution dont le premier noyau a été créé en 1961 près des frontières Est et Ouest ». Le chef d'Etat-Major de l'ANP a mis l'accent sur « le souci » de faire de ces écoles « une partie intégrante du système de formation de l'Armée Nationale Populaire ». En marge des travaux de ce colloque de deux jours, organisé par le ministère de la Défense nationale, un studio spécial a été mis en place pour l'enregistrement de témoignages de moudjahidine au sujet de la formation pendant la Guerre de Libération Nationale.
L'Expression