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La commission d’enquête mise en place par le ministre de la Santé pour déterminer les circonstances dans lesquelles sont décédées les six parturientes de l’établissement spécialisé « Tassadit Sbihi », a entamé son enquête dans la soirée d’avant-hier. Les membres de cette commission se sont rendus à la clinique quelques heures après leur arrivée, à Tizi-Ouzou pour entamer leur travail. Selon Slim Belkessam, chargé de la communication au niveau du ministère de la Santé, de la Population et des Réformes hospitalières, « cette commission expertisera l’ensemble des décès de parturientes, survenus au niveau de l’EHS Sbihi.
Quand je dis expertiser, c’est au sens large du terme ». Il expliquera que les membres de ladite commission « enquêteront sur les conditions de prise en charge de ces parturientes. Ils tenteront également de déterminer dans quelles conditions elles étaient arrivées, quels soins leur a-t-on prodigué, ainsi que les causes des décès ». En somme en décodé, l’enquête concernerait uniquement les quatre qui ont rendu l’âme dans l’établissement. « Cette commission, ajoute M. Belkessam, tentera de voir si ces décès auraient pu être évité dans le cas où les parturientes décédées avaient été admises dans d’autres établissements, et si c’est le cas, l’enquête tentera de découvrir davantage de détails concernant leurs décès.
Donc, cette commission n'exclura aucune hypothèse, elle expertisera tous ces cas, un par un ». Le chargé de communication du ministère de la Santé ajoutera qu’« en plus des dossiers, parce qu’il y a ce que nous appelons des pièces médico-légales, ladite commission s’entretiendra avec le personnel de l’EHS Sbihi, mais il y aura aussi des entretiens avec les familles des défuntes ». Il précisera que cette commission qui a été ordonnée par le ministre de la Santé, lors de sa visite de travail et d’inspection, jeudi dernier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, est composée de trois inspecteurs centraux dépêchés par l’administration centrale. Selon M. Belkessam, les familles des parturientes décédées seront reçues et entendues par les membres de la commission d’enquête, dans les locaux de la direction de la santé de Tizi-Ouzou. En ce qui concerne le personnel de l’EHS Sbihi, notre interlocuteur indiquera qu’ils seront, peut-être, reçus au niveau de la structure même où ils travaillent, « mais s’il y a possibilité de les recevoir ailleurs, alors ça se fera », a-t-il dit en ajoutant que « pour les services concernés, comme je vous l’ai dit, la commission essayera de retracer tout le cheminement des parturientes. Elle tentera, également, de déterminer les causes, objectives ou subjectives, à l’origine de ces décès. S’il y a lieu de remonter jusqu’à la première prise en charge médicale dans la localité où elles étaient avant de venir à Sbihi, cela sera également fait. Donc, cette enquête concerne tous les services où ont été prises en charge les défuntes ». La commission travaillera sur les lieux durant trois jours, a indiqué notre interlocuteur. Reste à savoir maintenant si ce temps s’avérera suffisant pour mener à bien tout le programme du travail tracé ?
Samira Bouabdellah_ La dépêche de kabylie
Quand je dis expertiser, c’est au sens large du terme ». Il expliquera que les membres de ladite commission « enquêteront sur les conditions de prise en charge de ces parturientes. Ils tenteront également de déterminer dans quelles conditions elles étaient arrivées, quels soins leur a-t-on prodigué, ainsi que les causes des décès ». En somme en décodé, l’enquête concernerait uniquement les quatre qui ont rendu l’âme dans l’établissement. « Cette commission, ajoute M. Belkessam, tentera de voir si ces décès auraient pu être évité dans le cas où les parturientes décédées avaient été admises dans d’autres établissements, et si c’est le cas, l’enquête tentera de découvrir davantage de détails concernant leurs décès.
Donc, cette commission n'exclura aucune hypothèse, elle expertisera tous ces cas, un par un ». Le chargé de communication du ministère de la Santé ajoutera qu’« en plus des dossiers, parce qu’il y a ce que nous appelons des pièces médico-légales, ladite commission s’entretiendra avec le personnel de l’EHS Sbihi, mais il y aura aussi des entretiens avec les familles des défuntes ». Il précisera que cette commission qui a été ordonnée par le ministre de la Santé, lors de sa visite de travail et d’inspection, jeudi dernier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, est composée de trois inspecteurs centraux dépêchés par l’administration centrale. Selon M. Belkessam, les familles des parturientes décédées seront reçues et entendues par les membres de la commission d’enquête, dans les locaux de la direction de la santé de Tizi-Ouzou. En ce qui concerne le personnel de l’EHS Sbihi, notre interlocuteur indiquera qu’ils seront, peut-être, reçus au niveau de la structure même où ils travaillent, « mais s’il y a possibilité de les recevoir ailleurs, alors ça se fera », a-t-il dit en ajoutant que « pour les services concernés, comme je vous l’ai dit, la commission essayera de retracer tout le cheminement des parturientes. Elle tentera, également, de déterminer les causes, objectives ou subjectives, à l’origine de ces décès. S’il y a lieu de remonter jusqu’à la première prise en charge médicale dans la localité où elles étaient avant de venir à Sbihi, cela sera également fait. Donc, cette enquête concerne tous les services où ont été prises en charge les défuntes ». La commission travaillera sur les lieux durant trois jours, a indiqué notre interlocuteur. Reste à savoir maintenant si ce temps s’avérera suffisant pour mener à bien tout le programme du travail tracé ?
Samira Bouabdellah_ La dépêche de kabylie