Annonce

Réduire
Aucune annonce.

BOUHARA, l’idéologue du FLN

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • BOUHARA, l’idéologue du FLN

    Abderrezak Bouhara, décédé dimanche dernier, fait partie d’une race rare chez les politiques algériens




    Lycéen maquisard, officier de l’ALN, meneur de la gauche FLN, brillant officier qui a mené nos soldats et nos blindés dans la guerre arabo-israélienne de 1973, ambassadeur au Vietnam, ministre, sénateur, haut cadre du vieux parti, etc. : une carrière longue doublée d’une réflexion permanente sur le politique, la morale, la révolution et l’avenir du système de gouvernance. Il part dans un contexte particulier, lui qui était «dragué» par les tombeurs de Belkhadem pour mener une paisible transition. Retour sur des morceaux choisis de «l’idéologue» du FLN.
    6 octobre 2004


    L’invasion qu’a effectuée Israël contre l’Egypte en occupant une partie de son territoire avait nécessité la solidarité des peuples arabes (…). L’Algérie était en état de guerre contre Israël depuis cette date. Conférence d’anciens combattants algériens au Moyen-Orient.

    27 juin 2005

    On ne pouvait douter de son inéluctable échec. Il existait une crise de confiance et le Raïs avait peur d’armer son peuple, c’était son plus grand tort. Evoquant la révolution des Officiers libres en Egypte.

    19 février 2006

    Je me suis posé la question de savoir pourquoi, en l’espace de quelques décennies, un pays comme le nôtre, qui se situait à l’avant-garde de la lutte pour la liberté et la justice et qui apparaissait comme une référence pour le combat contre l’exploitation et le sous-développement, un pays qui était si fier de son projet politique et de sa révolution, un pays qui s’est hissé au premier plan du mouvement mondial pour la démocratisation des relations internationales, a connu tant de désillusion et tant de déboires ?
    Déclaration lors de la présentation de son ouvrage Du djebel aux rizières à Skikda.

    30 janvier 2007

    Il est surtout temps pour certains partis, tout particulièrement le FLN, de se libérer des clivages régionalistes. Clivages hautement préjudiciables à l’unité du pays et à la cohésion nationale et qui servent comme technique pour parvenir aux postes de direction et/ou s’y maintenir. Ils sont entretenus par des groupes qui se sont autoproclamés représentants d’entités régionales qui nous ramènent paradoxalement aux igamies de l’époque coloniale.
    Interview dans El Watan.

    23 décembre 2007

    Le discours du parti comporte des références nostalgiques au passé différemment perçu, une orientation nationaliste mal assumée, un contenu populaire étouffé et un penchant conservateur dissimulé. Il souffre de l’absence d’un projet politique de consensus et d’une crise de représentation avec de jeunes générations ignorées, des femmes reléguées au second plan, d’anciens cadres dirigeants victimes d’un ostracisme notable.
    Extraits de la déclaration cosignée avec d’autres cadres du FLN pour se positionner quant à la fronde anti-Belkhadem.

    22 décembre 2009

    La culture de l’allégeance à des groupes de personnes, de l’intrigue et de la violence n’a jamais servi un parti. Un parti politique connaît le déclin et le dépérissement s’il se laisse entraîner dans l’engrenage de la lutte de groupes d’intérêt dominés par des ambitions personnelles démesurées, ou bien sur la voie de la phobie des idées, de la paresse intellectuelle, de l’enfermement dans des pratiques organicistes et de l’émergence de la médiocrité.
    Extraits du rapport de la commission interne sur le FLN présidée par Bouhara.

    29 décembre 2007

    Si on voyait le cheminement du projet national depuis 1954, on constate qu’il a été enrichi lors du congrès de la Soummam, lors des différentes réunions du CNRA (Conseil national de la Révolution algérienne), avec la Charte de Tripoli, ensuite la Charte de 1976. Il y a eu processus d’enrichissement et approfondissement du projet national. Or, aujourd’hui, qu’est-ce que nous sommes ? Quelle est notre couleur politique ? Qu’est-ce que nous voulons ?
    Interview dans El Watan après son appel à un congrès extraordinaire pour préparer le parti à la présidentielle de 2009.

    20 mai 2012

    Le FLN a, certes, gagné l’élection grâce au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mais son réservoir électoral a baissé. Il ne représente aujourd’hui que 6% des électeurs, alors que par le passé il était beaucoup plus important.
    Commentant les résultats du FLN lors des législatives du 10 mai à El Watan.

    22 juin 2012

    Ceux qui s’opposent au patron du FLN sont issus du même personnel politique que ceux qui le soutiennent. D’autre part, l’opposition au secrétaire général du parti ne se résume pas uniquement aux personnalités visibles, car le rejet dont il est l’objet par les militants est profond et s’est manifesté bien avant l’émergence de cette opposition.
    Interview dans El Watan Week-end

    22 juin 2012

    La mutation du FLN est absolument nécessaire. C’est un impératif pour sa survie. D’une part, parce que la génération de la guerre de Libération est en bout de course et les militants expérimentés ont atteint un âge avancé, d’autre part, parce que nous assistons à une redéfinition des concepts politiques, idéologiques et culturels à travers le monde.
    Interview dans El Watan Week-end
    Elwatan week end
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994
Chargement...
X