Yacine Zaid : "Dans le Sud, le danger vient vers nous"

[absent]

Syndicaliste, militant des droits de l'homme - il est le représentant de la Ligue des droits de l'homme à Laghouat, dans le sud de l'Algérie -, Yacine Zaid, 41 ans, est souvent dans le collimateur des autorités algériennes. Interpellé lors d'un contrôle routier sur la route d'Hassi Messaoud, la ville pétrolière par excellence, il est arrêté, avant d'être condamné à six mois de prison avec sursis pour outrage à agent, et placé en détention provisoire du 1er au 8 octobre dans la prison de Ouargla. Le récit de son séjour dans cette centrale située à près de 600 kilomètres d'Alger offre un témoignage saisissant sur la situation dans le sud du pays, dont il est lui-même originaire. Une région riche en hydrocarbures, grande comme trois fois et demie la France métropolitaine, et peuplée, pour une bonne part, de Touareg algériens.
LES DJIHADISTES MÊLÉS AUX DÉLINQUANTS

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"Ouargla, explique Yacine Zaid, est une prison de transit où l'on est souvent placé avant d'être envoyé dans d'autres prisons du Sud. Six ou sept grandes salles accueillent chacune en moyenne 110 hommes, mais cela peut aller jusqu'à 180. Les plus anciens dorment sur des lits superposés, les autres à même le sol avec des couvertures. On te dit : "Tu as droit à un carrelage et demi."" Interloqué, ce militant, qui bataille pour la défense des chômeurs et les droits des employés des multinationales dans une région où se multiplient depuis des mois les actions de protestation, découvre un univers qu'il ne soupçonnait pas, où se mêlent petits et grands trafiquants, djihadistes et jeunes délinquants.

"Dans la salle 2, où je me trouvais, il y avait un groupe de quatorze Maliens qui avaient tenté de passer des armes depuis la Libye. Ils m'ont raconté que, lorsqu'ils se sont trouvés nez à nez dans le désert avec une patrouille algérienne, ils ont contactéavec leur Thuraya [téléphone satellitaire] leurs dirigeants, qui leur ont donné ordre de ne pas tirer. Ils se sont rendus." Une attitude qui peut paraître surprenante, mais à laquelle Yacine Zaid n'a pas d'explications.

"Il y avait aussi, reprend-il, des membres du Mouvement des fils du Sahara [un groupe radical, dont le chef du commando qui a attaqué le site de Tigantourine, Mohamed Lamine Bencheneb, était issu] et l'un de ceux qui avaient participé à l'enlèvement du préfet d'Illizi [en janvier 2012, le représentant de l'Etat algérien avait été kidnappé par trois Algériens et emmené en Libye avant d'être rapidement relâché]. Mais le pire, c'est qu'il y avait aussi des jeunes qui étaient là pour le vol d'un téléphone portable. Ce mélange est très dangereux."

UNE QUESTION TABOUE

Les jeunes prisonniers, natifs du Sud algérien en grande majorité, se confient au syndicaliste. "Ils avaient la haine. Ils me disaient qu'ils n'avaient jamais réussi, même diplômés, à décrocher un poste dans une entreprise pétrolière, sauf à 15 000 dinars [moins de 150 euros] chez un sous-traitant. Pour eux, tous les emplois étaient trustés par les Algériens d'Oran, d'Alger ou de Constantine. Ils se focalisent sur les gens venus du Nord, parachutés par connaissance. Pour la première fois, j'ai entendu parler de séparatisme dans le Sud." Une question taboue en Algérie, plus encore que celle, au nord, de la Kabylie.

Sans détour, les compagnons de cellule du militant lui rapportent leur façon de survivre. "Ils m'ont tous dit : "Oui, on fait de la contrebande de cigarettes, on vole des Toyota, parce dans une famille de 15 personnes, un tiers ne travaille pas". Quand tu discutes avec eux, ils reviennent toujours sur leurs conditions de vie qui s'aggravent. Ils disent : "On ne va pas rester les bras croisés." Certains sont attirés par les groupes armés, d'autres affirment qu'ils sont partisans d'une séparation du Sud, mais, au fond, ils ne veulent pas ça. Ils sont poussés vers ça."

"J'ai tenté de les convaincre, poursuit Yacine Zaid, que l'unique façon de faire bouger les choses était la méthode pacifique parce que la violence, c'est le seul terrain que le pouvoir maîtrise. Je ne comprends pas le silence des autorités sur ces problèmes. Les officiels voient des pseudo-associations et étouffent toutes les autres voix. La seule réponse, c'est plus de barrages et plus de sécurité. Mais les choses se dégradent, et le nombre d'adhésions à la violence va en augmentant. Sait-on vraiment ce qui se passe dans les cités ? Non. La seule solution, c'est de restructurer la société civile. Je ne suis pas partisan de sortir dans la rue, comme en Tunisie, sans être sûr que la société civile puisse prendre le relais pour éviter un bain de sang. Mais dans le Sud, poursuit-il, inquiet, le danger vient vers nous."

[xenon]

c'est bizzare cette soudaine focalisation sur les sentiments séparatises des sudistes et le chomage endémique ....

[absent]

la main etrangere? Allez sort nous ta théorie aulieu de ragarder la réalité en face

[xenon]

non non , je dis juste qu'il y' a un peu trop d'articles sur le sujet en ce moment ..surtout si "le monde "s 'y mets..manque plus qu'al khanzeera ..

[traks]

des parachuté , y'en a dans tous le pays...du piston et du favoritisme , pareil dans tous les domaine et toute les région ...juste que les habitant du sud , parte du principe qu'ils devraient avoir un peut plus du petrole que ce du nord..... a tort ou a raison , je ne sais pas...

[Distro]

en même temps si a houari boumediene on retrouvait que des gens du sud je ne crois pas que les algérois resteraient les bras croisés.

[naw08]

salam

k537

drole on occupe lâchement un autre pays, et on espère l'explosion du voisin!!!

mais kayen rabbi

[galaxy]

K537 citation
la main etrangere? Allez sort nous ta théorie aulieu de ragarder la réalité en face



Il est bizarre ce jardinier son terrain ravagé par la misère la corruption la répression , et il s'occupe des oignons des autres .

[votrefrere]

Ils nous soulent ces pseudo défenseurs de droit de l'homme ainsi que ces jeunes issu du sud qui croient avoir plus de droit sur le pétrole que les autres juste parce que le pétrole se trouve au sud et parce qu'ils viennent du sud !! la plus grosse concentration de la population est au nord, travailler à Sonatrach est un droit à tous les algériens et je ne vois pas pourquoi un enfant du sud aurait plus le droit de travailler la bas qu'un autre algérien d'une autre région...les jeunes au nord ne marche pas sur l'or, ils vivent aussi dans la misère, ces jeunes du sud se trompe de combat et de méthodes et d'arguments, oui, il y a des injustices, non, elle ne touche pas seulement les gens du sud, la misère touche tous les algériens...

Il y a des personnes louche dans ces mouvement qui instrumentalisent la misère des gens pour d'autre fins, au début c'était des revendication socio économique et là ca devient politique et haineuse qui divise les algériens, l'état doit réagir fermement avec certaines vermines et certaines peste qui cherche plus une déstabilisation du sud qu'autre chose.

Qu'ils arrêtes de nous saouler avec le fait qu'ils soient du sud, ca ne veut rien dire, l'Algérie a été libéré par tous et construit par tous, l'état doit réagir à ce genre de personne qui utilise ce genre d'arguments bidon .

[ETTARGUI]

Le régionalisme est un phénomène ancrée dans la société algérienne -le système en est entièrement responsable- et les gens du sud sont les derniers à en prendre conscience. Un esemple concret : Dans une entrprise nationale, il a suffit qu'il y ait trois cadre du sud au niveau de la direction générale, que tous les autres cadres se mirent en mouvement, sabre au clair, pour faire tomber "La dynastie des Sahraouas", comme ils disaient. Ils ont fini par avoir la tête du DG, et dès lors les deux autres sont devenus une proie facile; ils déguerpirent de leur propre chef.
Ya SI Votrefrère, le jour où quelqu'un du sud pourrait aller travailler à Tizi Ouzou, au port d'ALger ou à l'aéroport d'Oran, sans que des voix ne s'élèvent pour dire "priorité aux Oulad leblad", ce jour-là, nous pourrons en discuter.
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Le sud, source des richesses de l'Algérie est la région la plus pauvre où l'on rencontre des images similaires à celles des villes du nord du Mali que l'on nous montre ces jours-ci à la télé : des enfants morveux jouant au ballon avec un bouteille d'eau minérale dans des rues sablonneuses; des vieux au visage parcheminé égrenant leur chapelet, allongés à même le sol; des femmes en haillons déambulant dans les rues poussiéreuses, un gros ballot sur la tête; des malades qui meurent avant qu'un rendez-vous ne leur soit accordé par l'hôpital Mustapha qui peine à répondre à la demande locale... Des habitations précaires, des eaux usées déversées directement dans la rue, des transport dignes de ce que l'on voit dans les documentaires sur le Bangladesh...
Et pour couronner tout, une politique de recrutement discriminatoire, au dépens des jeunes du sud...En vérité c'est le système -et nul autre- qui met en péril la stabilité du pays (voir de son unité, car après les revendications des Kabyles, voilà quelques voix dans le sud, heureusement minoritaires et sans grande portée, qui nous distillent le discours insidieux du séparatisme.)
Et avec tout ça tu veux que les gens disent amen ? kounek 3aqel ya radjel.
Maintenant si les revendications des gens du sud te soulent, sache que les gens du sud s'en tapent royalement.

[Serpico]

Ils nous soulent ces pseudo défenseurs de droit de l'homme ainsi que ces jeunes issu du sud qui croient avoir plus de droit sur le pétrole que les autres juste parce que le pétrole se trouve au sud et parce qu'ils viennent du sud !!
Votrefrere

Ils demandent seulement que les gens du sud ne soient pas marginalisés alors que c'est leur sous sol qui fait vivre TOUTE l’Algérie ..

Il n' y a qu'à voir l’énorme différence qu'il y a entre les villes du nord et les villes du sud pour etre fixé .

[votrefrere]

Ils demandent seulement que les gens du sud ne soient pas marginalisés alors que c'est leur sous sol qui fait vivre TOUTE l’Algérie ..

Il n' y a qu'à voir l’énorme différence qu'il y a entre les villes du nord et les villes du sud pour etre fixé

Ce n'est pas leur sous sol, c'est le sous sol de l'Algérie .
Personne ne ni qu'il y a manque de développement, inutile de comparer le nord avec le sud, 80 % de la population habite le nord algérien, il y a plein de paramètre qui ne permettent pas de comparer le nord et le sud .

[votrefrere]

Le régionalisme est un phénomène ancrée dans la société algérienne -le système en est entièrement responsable- et les gens du sud sont les derniers à en prendre conscience. Un esemple concret : Dans une entrprise nationale, il a suffit qu'il y ait trois cadre du sud au niveau de la direction générale, que tous les autres cadres se mirent en mouvement, sabre au clair, pour faire tomber "La dynastie des Sahraouas", comme ils disaient. Ils ont fini par avoir la tête du DG, et dès lors les deux autres sont devenus une proie facile; ils déguerpirent de leur propre chef.
Ya SI Votrefrère, le jour où quelqu'un du sud pourrait aller travailler à Tizi Ouzou, au port d'ALger ou à l'aéroport d'Oran, sans que des voix ne s'élèvent pour dire "priorité aux Oulad leblad", ce jour-là, nous pourrons en discuter.
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Le sud, source des richesses de l'Algérie est la région la plus pauvre où l'on rencontre des images similaires à celles des villes du nord du Mali que l'on nous montre ces jours-ci à la télé : des enfants morveux jouant au ballon avec un bouteille d'eau minérale dans des rues sablonneuses; des vieux au visage parcheminé égrenant leur chapelet, allongés à même le sol; des femmes en haillons déambulant dans les rues poussiéreuses, un gros ballot sur la tête; des malades qui meurent avant qu'un rendez-vous ne leur soit accordé par l'hôpital Mustapha qui peine à répondre à la demande locale... Des habitations précaires, des eaux usées déversées directement dans la rue, des transport dignes de ce que l'on voit dans les documentaires sur le Bangladesh...
Et pour couronner tout, une politique de recrutement discriminatoire, au dépens des jeunes du sud...En vérité c'est le système -et nul autre- qui met en péril la stabilité du pays (voir de son unité, car après les revendications des Kabyles, voilà quelques voix dans le sud, heureusement minoritaires et sans grande portée, qui nous distillent le discours insidieux du séparatisme.)
Et avec tout ça tu veux que les gens disent amen ? kounek 3aqel ya radjel.

Maintenant si les revendications des gens du sud te soulent, sache que les gens du sud s'en tapent royalement.

C'est pas les revendications des gens du sud qui me soulent mais bel et bien le comportement, les arguments et les méthodes de certains d'eux, comme les argument bidon que tu avances. Tout ce que tu cites comme misère existe dans le nord, tout ce que tu as cité, hôpitaux, transport, services, chômage...il suffit de voyager un peu en Algérie et dans toute les régions ( pas que les grande ville ) mais l'Algérie profonde ( Dchoura, douwar, village... ) pour voir la misère que les gens vivent ...mais certains préfèrent se renfermer dans la victimisation, comme l'exemple de jeune qui ont subi l'échec scolaire et qui demande de travailler comme cadre dans une entreprise et avec un salaire de cadre supérieur !!!

Bien sur que l'état est responsable, il est le premier responsable du sous développement des régions, mais cela n'excuse pas les fouteurs de troubles qui brandit la menace de la séparation , il faut que l'état soit ferme et sans pitié avec ces vermines qui baignent dans le "racisme" et je pèse bien mes mots quand je dis racisme, et dans des revendications qui n'ont rien d'être des revendications socio économique ... la période ne permet pas ce genre de jeu et l'état doit réagir fermement avec ces vermines tout en développant toute les régions d'Algérie sans distinction et favoritisme .

On connais tous les maux de l'Algérie et de sa politique, mais rien ne justifie les idées séparatistes et la division entre algériens, toute personne qui le fait, quelque soit les motivations qui le motive est un traitre qui doit être traiter ainsi .

Je me souviens "à l'époque" avoir participer à un concours national d'audio visuel à Béchar ou j'ai vu avec mes propre yeux et vecu toute sorte de régionalisme et de favoritisme pratiqué par les responsables du sud qui étaient à la tête de l'organisation de ce concours, ils ont tout fait pour que le gagnant soit une association culturelle de Béchar qui a été soutenu et favorisé " matériellement, moyen pour voyager à l'étranger, documentaire réalisé à l'étranger....", malgré qu'il y a avait plusieurs documentaire et film qui méritait de gagner, mais ils étaient par du sud et de Béchar, donc on les a éliminé... et les exemple je peux t'en citer des dizaines...toute personne qui a voyagé un peu en Algérie sait que ces pratique existent aussi au sud ...

[ETTARGUI]

Votrefrere
Ainsi, Monsieur est incommodé par les revendications d'Algériens qu'il qualifie de vermine... il ne dit pas "à exterminer", mais il faut savoir lire entre les lignes.
Leurs arguments sont qualifiés de "bidon"... Qu'est-ce qu'on peut être gourde! Mais bon on n'est pas à une incartade près.
"Ce n'est pas leur sous sol...", dit-il... C'est peut-être le sien, hérité de ses aïeux qui l'occupaient depuis que Dieu a fait occuper le sol par l'homme.
"certains préfèrent se renfermer dans la victimisation", dit-il encore sans la moindre gène... revendiquer haut et fort ses droits est dans "Sa logique" une forme de t'mesquine... Monsieur préfère les Khelil et autre Bédjaoui. De grands hommes ceux-là; ils ne réclamment rien, ne revendiquent pas de salaire, ont réussi leurs études et leurs parcours dans la vie. Ils ont su se servir sans rien demander.
En parlant d'études, Monsieur nous brosse un tableau de ceux qui "qui ont subi l'échec scolaire et qui demande de travailler comme cadre dans une entreprise et avec un salaire de cadre supérieur" (je mets la phrase telles que pondue par Monsieur)... Pour Monsieur, ces gens ont eu toutes les chances de réussir et les ont dilapidées. Tant pis pour eux. Et puis, pourquoi ne pas l'avouer illico, les gens du sud ne sont pas très doués pour les études; donc rien d'étonnant que les cadres continueront de venir du nord... Chacun son rôle ya J'maâ, il ne faut pas mélanger les genres.
Mais Monsieur semble aigri par le racisme des gens de Béchar qui, par pur racisme, n'ont pas sélectionné son oeuvre. Ma yahachmouch.

[votrefrere]

Non, mon travail ne méritait pas de gagner à Béchar, il y avait beaucoup d'autre qui méritait de loin de très loin même mais le "racisme, le favoritisme et le régionalisme " des responsables ont tout fait pour que Béchar l'emporte, et ce n'est qu'un petit exemple ...Donc, il faut aussi nettoyer devant sa porte avant de donner les leçons et au lieu de crier injustice partout...on l'a dit et on le répète l'injustice touche toute l'Algérie, et que le pouvoir est le premier responsable mais cette surenchère dans la victimisation est insupportable ...

cesses tes mesquineries, Sonatarch et le pétrole n'appartienne pas au gens du sud, ca appartient à l'Algérie point barre. tout algérien a droit a dénoncer l'injustice et la distibution non équitable de la rente , mais aucun algérien a le drit de parler de séparatisme, toute personne qui le fait est un traitre et doit être traiter ainsi, si tu les défends tu es comme eux .

Arrêtes ton hypocrisie, je n'accuse pas les gens du sud de vermine, le gens du sud hbabna ou nassna, je parle des gens qui poussent à la division et qui se cache derrière des revendications socio-économique tout à fait légitimes pour arriver à d'autres fins " séparatisme, opposition politique...." Je ne suis pas contre l'opposition politique, toute opposition faite dans les règle est la bienvenue, mais brandir le séparatisme " juste le fait d'en parler" pour un chantage est une pure trahison...

Le sud est mon pays aussi, je n'ai aucun complexe a revendiquer l'appartenance au sud même si je suis du nord parce que ceux qui ont libéré ce pays ont sacrifié lourdement pour l'unité de ce pays et sa libération , et ce n'est pas des petites vermines qui vont remettre en cause le sacrifice des enfants de l'Algérie pour l'unité du pays et la nationalisation de ses richesses .

Ton chekib khalil est un traitre au même niveau que ceux qui réclame et parle de séparation .