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Une pluviométrie à la fois précoce et abondante
Subvention de 1,5 million de quintaux de semences
L’assurance agricole étendue à 500.000 ha
TOUS les indicateurs sont au vert pour l’actuelle campagne céréalière. Le baume est en effet, à son paroxysme dans les principales régions de production. Doukkala, Chaouia, Saïss et le Gharb affichent un optimisme à toutes épreuves. Sauf pour ce qui est de la vague du froid mais que de nombreux agriculteurs estiment sans grand impact sur l’état végétatif des cultures. «En somme, les conditions d’une bonne récolte sont réunies», constate Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural. «Certes, il est encore prématuré pour pronostiquer un volume mais les 70 millions de quintaux retenus comme hypothèse par la loi de Finances 2013 seront largement dépassés», prévoit un négociant en céréales. A l’appui des pluies précoces, abondantes et bien réparties dans le temps et l’espace. S’ajoute une large couverture des besoins en semences sélectionnées et en engrais. Pas moins de 1,5 million de quintaux de semences à hauts rendements ont été mis sur le marché. Volume en hausse de 18% en comparaison avec les 3 dernières saisons. Mieux, ces semences sont subventionnées à raison de 50% pour le blé tendre qui constitue la principale céréale utilisée par les agriculteurs : 170 DH/quintal. Et les prix des semences de blé dur et de l’orge s’élèvent respectivement à 180 et 160 DH/ql. A ce titre, l’aide totale de l’Etat culmine à 250 millions de DH.
Pour ce qui est des engrais, le groupe OCP, a assuré l’approvisionnement du marché de manière précoce. Avec à la clé la mise en vente de 1 million de tonnes dont 480.000 en engrais de fond. Mais les besoins se sont avérés plus importants. Du coup, une rupture des stocks s’est révélée au niveau de la Sonacos ce qui a renchéri les prix des engrais de fond (DAP) de 23%. Surtout, qu’une caravane de sensibilisation et du conseil sur l’utilisation des fertilisants a été lancée pour la première fois dans une douzaine de régions. Du coup, les labours et les semis mécanisés ont gagné l’essentiel des exploitations de taille moyenne. Au total, les emblavements ont concerné plus de 5 millions d’hectares ce qui dépasse les prévisions retenues par le Plan Maroc Vert: 4,2 millions ha.
De son côté le Crédit Agricole du Maroc a mis au point plusieurs produits, à des taux jugés très compétitifs et ciblant toutes les activités: semences, élevage et arboriculture fruitière.
L’assurance agricole multirisques des céréales et légumineuses a été également étendue à 500.000 ha contre 330.000 la saison passée avec une amélioration des indemnités. Pour le bour défavorable et intermédiaire, le capital garanti varie entre 600 et 900 DH/ha alors que la contribution des agriculteurs se situe entre 16 et 22 DH pour la même superficie. Quant au bour favorable, la garantie passe à 1.450, 2.900 et 4.350DH/ha selon les régions. Moyennant des contributions respectives de 26,199 et 398DH/ha. La procédure d’indemnisation sera aussi accélérée.
Subvention de 1,5 million de quintaux de semences
L’assurance agricole étendue à 500.000 ha
TOUS les indicateurs sont au vert pour l’actuelle campagne céréalière. Le baume est en effet, à son paroxysme dans les principales régions de production. Doukkala, Chaouia, Saïss et le Gharb affichent un optimisme à toutes épreuves. Sauf pour ce qui est de la vague du froid mais que de nombreux agriculteurs estiment sans grand impact sur l’état végétatif des cultures. «En somme, les conditions d’une bonne récolte sont réunies», constate Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural. «Certes, il est encore prématuré pour pronostiquer un volume mais les 70 millions de quintaux retenus comme hypothèse par la loi de Finances 2013 seront largement dépassés», prévoit un négociant en céréales. A l’appui des pluies précoces, abondantes et bien réparties dans le temps et l’espace. S’ajoute une large couverture des besoins en semences sélectionnées et en engrais. Pas moins de 1,5 million de quintaux de semences à hauts rendements ont été mis sur le marché. Volume en hausse de 18% en comparaison avec les 3 dernières saisons. Mieux, ces semences sont subventionnées à raison de 50% pour le blé tendre qui constitue la principale céréale utilisée par les agriculteurs : 170 DH/quintal. Et les prix des semences de blé dur et de l’orge s’élèvent respectivement à 180 et 160 DH/ql. A ce titre, l’aide totale de l’Etat culmine à 250 millions de DH.
Pour ce qui est des engrais, le groupe OCP, a assuré l’approvisionnement du marché de manière précoce. Avec à la clé la mise en vente de 1 million de tonnes dont 480.000 en engrais de fond. Mais les besoins se sont avérés plus importants. Du coup, une rupture des stocks s’est révélée au niveau de la Sonacos ce qui a renchéri les prix des engrais de fond (DAP) de 23%. Surtout, qu’une caravane de sensibilisation et du conseil sur l’utilisation des fertilisants a été lancée pour la première fois dans une douzaine de régions. Du coup, les labours et les semis mécanisés ont gagné l’essentiel des exploitations de taille moyenne. Au total, les emblavements ont concerné plus de 5 millions d’hectares ce qui dépasse les prévisions retenues par le Plan Maroc Vert: 4,2 millions ha.
De son côté le Crédit Agricole du Maroc a mis au point plusieurs produits, à des taux jugés très compétitifs et ciblant toutes les activités: semences, élevage et arboriculture fruitière.
L’assurance agricole multirisques des céréales et légumineuses a été également étendue à 500.000 ha contre 330.000 la saison passée avec une amélioration des indemnités. Pour le bour défavorable et intermédiaire, le capital garanti varie entre 600 et 900 DH/ha alors que la contribution des agriculteurs se situe entre 16 et 22 DH pour la même superficie. Quant au bour favorable, la garantie passe à 1.450, 2.900 et 4.350DH/ha selon les régions. Moyennant des contributions respectives de 26,199 et 398DH/ha. La procédure d’indemnisation sera aussi accélérée.
L’arboriculture sécurisée
A la première décade de février, les réserves des barrages agricoles ont atteint leur niveau le plus haut. Certains affichent un taux de remplissage voisin de 100%. C’est le cas de l’Oriental, du Tadla-Azilal et du Gharb. Situation promise à l’amélioration compte tenu de la fonte des neiges dans certaines zones. De fait, les cultures irriguées sont sécurisées pour les trois prochaines campagnes des prévisions de la météo nationale. Pour le moment, le ministère de l’Agriculture prévoit de réserver les trois quarts de la retenue actuelle à l’irrigation de l’arboriculture fruitière, aux primeurs et aux cultures sucrières.
l’Économiste
A la première décade de février, les réserves des barrages agricoles ont atteint leur niveau le plus haut. Certains affichent un taux de remplissage voisin de 100%. C’est le cas de l’Oriental, du Tadla-Azilal et du Gharb. Situation promise à l’amélioration compte tenu de la fonte des neiges dans certaines zones. De fait, les cultures irriguées sont sécurisées pour les trois prochaines campagnes des prévisions de la météo nationale. Pour le moment, le ministère de l’Agriculture prévoit de réserver les trois quarts de la retenue actuelle à l’irrigation de l’arboriculture fruitière, aux primeurs et aux cultures sucrières.
l’Économiste
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