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Pétrole: Allons-nous vers un baril à 250 dollars?

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  • Pétrole: Allons-nous vers un baril à 250 dollars?

    Bonjour, une étude de Standard & Poor’s le prédit.
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    Les prix du pétrole grimpaient fortement lundi 7 août après la fermeture par BP du plus gros champ pétrolier des Etats-Unis, sur fond d’instabilité accrue au Proche-Orient, où l’Iran refuse de suspendre ses activités nucléaires malgré la menace de sanctions.

    A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a bondi jusqu’à 77,73 dollars, son plus haut niveau depuis le 17 juillet, lorsqu’il avait atteint un record historique à 78,18 dollars.

    Il progressait de 1,39 dollar, soit 1,8%, à 77,52 dollars vers 10h20 GMT.
    A New York, le baril de light sweet crude pour livraison en septembre était lui aussi en forte hausse, de 1,80 dollars (2,4%) à 76,56 dollars, et plus très loin de son record enregistré le 14 juillet à 78,40 dollars.

    Le groupe pétrolier britannique BP a commencé lundi à fermer progressivement les sites du champ de Prudhoe Bay en Alaska, après la découverte d’une fuite sur un oléoduc. Au total, la fermeture du champ, qui prendra plusieurs jours à mettre en oeuvre, réduira la production de 400.000 barils par jour, soit près de 8% de la production américaine. BP s’est abstenu de spéculer sur la date d’une reprise des opérations. «400.000 barils par jour dans un contexte d’approvisionnement déjà assez restreint, c’est beaucoup de brut retiré du marché», a réagi Bruce Evers, analyste à la banque Investec.

    «On ne sait pas quand la production du champ redémarrera. Cela pourrait prendre des jours, des semaines ou même des mois», a-t-il souligné.
    La nouvelle intervient dans un contexte déjà tendu en raison des inquiétudes géopolitiques au Liban et en Iran, d’une production au Nigeria amputée de 30% par des attaques de séparatistes, et des risques liés à la saison des ouragans dans l’Atlantique.

    «Les tensions au Moyen-Orient après le week-end restent importantes, l’Iran ayant juré dimanche de continuer à étendre ses travaux d’enrichissement nucléaire et menacé d’utiliser l’arme du pétrole s’il se voyait imposer par l’Occident des sanctions onusiennes», observe Michael Davies, analyste à la maison de courtage Sucden.

    Dans une étude citée par des analystes, Standard and Poor’s a ainsi prédit lundi que les prix du pétrole pourraient atteindre 250 dollars si l’Iran bloquait ce détroit.

    Seule lueur d’espoir dans ce sombre tableau: la découverte de nouveaux gisements de gaz et de pétrole au large de la Birmanie, annoncée lundi 7 août par un responsable de la compagnie pétrolière birmane.

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Vives tensions avec l’Iran

    Téhéran a rejeté dimanche 6 août la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies lui demandant de suspendre son enrichissement d’uranium d’ici au 31 août, et a même annoncé une expansion de son programme nucléaire.
    Or dans l’éventualité de son rejet par l’Iran, la résolution prévoit l’adoption de sanctions pour contraindre Téhéran à cesser ses activités nucléaires.

    Le marché craint qu’en cas de sanctions, l’Iran, 4e producteur de brut avec 4 millions de barils par jour (mbj), ne réplique en recourant à l’arme du pétrole, à savoir en perturbant volontairement l’approvisionnement mondial.
    Il pourrait réduire ses exportations, estimées à 2,6 mbj, ou encore bloquer le détroit d’Ormuz, passage stratégique pour les tankers venant chercher le pétrole de géants tels que l’Arabie saoudite, le Koweït ou les Emirats arabes unis.

    8/8/2006 Synthèse L’Economiste
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Je ne sais pas si nous irons vers les 250 dollars pour le baril de brent mais il serait peut être temps que les Etats pensent que les énérgies fossiles comme le pétrole sont en voie d'extinction et qu'il faut songer sérieusement à l'après pétrole et que de toutes les façons le prix du baril ne peut qu'augmenter tant la demande restera croissante et elle restera croissante car la Chine et l'Inde sont juste en train de se réveiller et puis l'offre ne peut pas dépasser sa production et les capacités de raffinages et de traitements sont limittés. Donc 250 dollars peut être plausible why not? tout est possible.

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      • #4
        sa fait peur sa fait chau au coeur

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        • #5
          Déjà au delà de 100 dollars ,on prévoit l'exploitation d'autres ressources qui paraissaient jusqu'à maintenant coûteuses tels les schistes bitumeux ou autres

          A 250 Dollars ,vers quoi va t on se tourner ? Vers une nouvelle colonisation ?

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          • #6
            a 250 dollars le baril,c'est la troisième guerre mondiale garantie,déjà newt gingrich que beaucoup voient comme candidat sérieux a la maison blanche parle de prémices de troisième guerre mondiale,et serait partant pour frapper l'iran,qui maintient une pression sur les prix du petrole,cela ne m'étonnerait pas une fois élu qu'il tente aussi de briser l'opec.

            Even before the bombs fell on Baghdad, a group of senior Pentagon officials (was) plotting to invade another country. Their covert campaign once again relied on false intelligence and shady allies. But this time, the target was Iran. In recent weeks, the attacks by Hezbollah on Israel have given neoconservatives in the Bush administration the pretext they were seeking to launch what former House Speaker Newt Gingrich calls World War III


            http://www.nilesstar.com/articles/20...ndcolumn02.txt

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            • #7
              Il convient tout de même de remettre les choses dans leurs contexte sachant qu'il faut que le baril atteignent la modique somme de 80 dollars pour que le niveau des cours du début des années 80 (40$ le baril) soit atteint et cela en dollars constants.
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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