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Didier Reynders, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes du Royaume de Belgique était en visite officielle hier à Alger. Dans cet entretien exclusif qu’il nous a accordé dans la résidence de l’ambassadeur de Belgique à Alger où une réception a été organisée en son honneur, il nous parle des possibilités de coopération entre nos deux pays.
-L’E-news : Vous avez déclaré, lors de la conférence de presse que vous avez animé conjointement avec votre homologue algérien, M. Medelci, qu’un nouveau programme de coopération (2013-2016) sera lancé entre les deux pays. Quels sont les domaines concernés par ce nouveau partenariat ?
M.Didier Reynders : oui effectivement. On vient de lancer ce nouveau programme pour intensifier notre coopération bilatérale sur plusieurs domaines. Parmi les secteurs concernés, on peut citer l’agriculture, l’environnement, la gestion des infrastructures portuaires et ferroviaires. Pour ce dernier secteur, on vient de signer avec le ministère des transports algérien, une déclaration sur les travaux en commun dans le domaine des chemins de fer.
Mais il faut savoir que la formation est le premier aspect de la coopération dans tous ces secteurs. En outre, nous essayons de développer de nouveaux partenariats dans d’autres domaines tels que la santé. A côté de tous ces programmes, il y a d’autres activités purement économiques qui se développent. A titre d’exemple, il y a le secteur de l’énergie nucléaire dans le domaine civile, la fabrication d’équipements médicaux, le gaz, l’eau, les énergies renouvelables et l’aviation.
Est-il envisagé un transfert du savoir-faire et des technologies dans le cadre de cette large coopération ?
Oui, certainement. Pour tous ces programmes de partenariat, l’on envisage d’abord la formation du personnel algérien pour qu’il puisse acquérir des compétences nouvelles. Au-delà de ce volet formation, des programmes de recherche et développement sont prévus entre les deux pays dans plusieurs domaines. Ce qui est, à mon avis, un élément clé pour l’Algérie parce que quand l’on détient la maitrise d’un domaine, on peut aller très loin dans son développement.
Lors de votre précédente visite à Alger, en juillet 2012, vous avez annoncé une possibilité de reprise du contrat de commercialisation du GNL algérien. Où-est-t-on dans l’évolution de ce dossier ?
Pour l’instant, nous avons effectué un ensemble de contacts avec la partie algérienne pour travailler plus tard sur des projets concrets. Nous avons notamment des compagnies qui sont disponibles pour transporter le gaz naturel liquéfié (GNL) algérien et à le regazéifier à son arrivée.
Mais d’abord, il faut tout préparer surtout le volet sécurité avant d’entamer ces opérations. Actuellement, on continue à travailler sur ce dossier stratégique pour les deux pays. On est aussi en train de chercher des possibilités de développement dans la gestion des sites gaziers.
Peut-on s’attendre à plus d’investissements belges en Algérie dans un avenir proche ?
Oui, effectivement puisqu’on vient d’identifier plusieurs domaines de coopération, ce qui va se transformer en projets investissements concrets. Pour chaque pas pendant cette journée de visite, il y a eu au moins un secteur défini. J’espère qu’il y aura d’autres accords à conclure avent la commission mixte algéro-belge prévue pour le mois de juin prochain.
-----------------
Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Belgique ont atteint 3,2 milliards de dollars en 2011
Les exportations algériennes vers la Belgique atteint 2,4 milliards de dollars. et les exportations de la Belgique vers l’Algérie ont atteint 800 millions de dollars.
Fatima B.
-L’E-news : Vous avez déclaré, lors de la conférence de presse que vous avez animé conjointement avec votre homologue algérien, M. Medelci, qu’un nouveau programme de coopération (2013-2016) sera lancé entre les deux pays. Quels sont les domaines concernés par ce nouveau partenariat ?
M.Didier Reynders : oui effectivement. On vient de lancer ce nouveau programme pour intensifier notre coopération bilatérale sur plusieurs domaines. Parmi les secteurs concernés, on peut citer l’agriculture, l’environnement, la gestion des infrastructures portuaires et ferroviaires. Pour ce dernier secteur, on vient de signer avec le ministère des transports algérien, une déclaration sur les travaux en commun dans le domaine des chemins de fer.
Mais il faut savoir que la formation est le premier aspect de la coopération dans tous ces secteurs. En outre, nous essayons de développer de nouveaux partenariats dans d’autres domaines tels que la santé. A côté de tous ces programmes, il y a d’autres activités purement économiques qui se développent. A titre d’exemple, il y a le secteur de l’énergie nucléaire dans le domaine civile, la fabrication d’équipements médicaux, le gaz, l’eau, les énergies renouvelables et l’aviation.
Est-il envisagé un transfert du savoir-faire et des technologies dans le cadre de cette large coopération ?
Oui, certainement. Pour tous ces programmes de partenariat, l’on envisage d’abord la formation du personnel algérien pour qu’il puisse acquérir des compétences nouvelles. Au-delà de ce volet formation, des programmes de recherche et développement sont prévus entre les deux pays dans plusieurs domaines. Ce qui est, à mon avis, un élément clé pour l’Algérie parce que quand l’on détient la maitrise d’un domaine, on peut aller très loin dans son développement.
Lors de votre précédente visite à Alger, en juillet 2012, vous avez annoncé une possibilité de reprise du contrat de commercialisation du GNL algérien. Où-est-t-on dans l’évolution de ce dossier ?
Pour l’instant, nous avons effectué un ensemble de contacts avec la partie algérienne pour travailler plus tard sur des projets concrets. Nous avons notamment des compagnies qui sont disponibles pour transporter le gaz naturel liquéfié (GNL) algérien et à le regazéifier à son arrivée.
Mais d’abord, il faut tout préparer surtout le volet sécurité avant d’entamer ces opérations. Actuellement, on continue à travailler sur ce dossier stratégique pour les deux pays. On est aussi en train de chercher des possibilités de développement dans la gestion des sites gaziers.
Peut-on s’attendre à plus d’investissements belges en Algérie dans un avenir proche ?
Oui, effectivement puisqu’on vient d’identifier plusieurs domaines de coopération, ce qui va se transformer en projets investissements concrets. Pour chaque pas pendant cette journée de visite, il y a eu au moins un secteur défini. J’espère qu’il y aura d’autres accords à conclure avent la commission mixte algéro-belge prévue pour le mois de juin prochain.
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Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Belgique ont atteint 3,2 milliards de dollars en 2011
Les exportations algériennes vers la Belgique atteint 2,4 milliards de dollars. et les exportations de la Belgique vers l’Algérie ont atteint 800 millions de dollars.
Fatima B.