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Laxisme» dans la gestion à Sbihi, le DSP «fuyant» …

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  • Laxisme» dans la gestion à Sbihi, le DSP «fuyant» …

    La commission d’enquête sur les décès des parturientes admises à l’EHS Tassadit Sbihi, ordonnée par M. Ziari, ministre de la Santé, de la Population et des Réformes hospitalières, est rentrée à Alger, jeudi en début de soirée, après trois jours d’investigations à Tizi-Ouzou.

    Les membres de ladite commission se sont entretenus, durant leur séjour à Tizi-Ouzou, avec divers intervenants de la clinique Sbihi, notamment les médecins spécialistes, les équipes paramédicales, les résidents...etc. Des membres des familles des défuntes ont été également reçus au niveau de la direction de la santé de la wilaya, mis à part le mari d’une des victimes, qui n’a pu s’y présenter, étant retenu au sud du pays par son travail. Notre source affirme, par ailleurs, qu’il a été convoqué par la commission d’enquête, qui a insisté à ce que cette personne se présente au niveau du ministère le plutôt possible. Un médecin de l’EHS Sbihi, témoigne que « cette commission a écouté tout le monde, notamment les équipes médicales présentes les jours des décès, ainsi que tous les services, l’administration comprise ». Les premières fuites laissent entendre que les membres de cette commission auraient émis des réserves sur la gestion de la structure.

    Le vocabulaire utilisé, tel disfonctionnement, absentéisme aberrant…plaide pour un rapport peu flatteur pour l’actuelle direction, en dehors des quatre décès à élucider.

    Dans ce conteste, il se dit que les membres de la commission auraient été étonnés d’apprendre que des résidents en première année exercent des césariennes sur des parturientes sans la présence d’assistants ». Selon le même médecin, la commission se serait également penchée sur quelques problèmes dont souffre l’établissement en question, notamment le phénomène de « l’absentéisme ».

    « Heureusement que la commission n’est pas venue faire du tourisme à Tizi-Ouzou », a-t-il indiqué commenté. Notre interlocuteur poursuit en affirmant que « le rapport serait certainement chargé ». Il a précisé que même « les fournisseurs, que ce soit en matière de médicaments ou de nourriture, ont été questionnés par les membres de ladite commission. » « Le DSP s’est manifesté une fois seulement.

    Il s’est présenté à Sbihi, mais juste pour quelques minutes. Par ailleurs, les membres de la commission d’enquête ont également passé au peigne fin les conventions établies par l’EHS, les factures et les fournisseurs. C’était des investigations globales. Ils se sont penchés sur divers volets et pas seulement sur le volet médical », a-t-il expliqué. Il conclura en indiquant que les membres de cette commission aurait également « constaté un surcoût concernant l’équipement médical de la structure. » Sur un autre volet, il semblerait que les membres de la dite commission n’auraient pas eu la disponibilité souhaitée des responsables du secteur de la wilaya. Sans le dire ouvertement, on croit savoir que des éléments ont trouvé le DSP « fuyant ». Une source proche de la DSP a appuyé par ailleurs l’information de la démission du directeur de la clinique Sbihi que le directeur du secteur garderait sans faire de bruit à son niveau. Ce dernier n’aurait d’ailleurs soufflé aucun mot aux membres de la commission dont l’enquête n’est dit-on pas encore bouclée même si les membres qui la composent sont rentrés sur Alger depuis jeudi soir. En effet, il n’est pas à exclure que les inspecteurs effectuent une nouvelle virée à Tizi-Ouzou dans les jours ou peut-être même les heures qui viennent.

    Samira Bouabdellah- La Dépêche de kabylie

  • #2
    Toutes les familles des victimes n’ont pas été entendues par la commission

    a commission ministérielle, venue enquêter sur les décès des parturientes, survenus ces dernières semaines au niveau de la clinique maternelle Sbihi Tassadit, avait prévu dans sa feuille de route, d’entendre les membres des familles des victimes. Contacté, hier, par nos soins, l’époux d’une des victimes de cette tragédie qui a bouleversé pas moins de six familles en à peine un peu plus d’un mois, nous confirmera qu’il a été effectivement invité à se présenter mais il n’a pu le faire ayant été contacté à la dernière minute. En effet, selon M. Djamal, « le directeur de la clinique Sbihi, M. Kitous, m’a appelé mercredi dernier. Il m’a expliqué qu’une commission d’enquête a été dépêchée sur place par le ministre de la Santé afin de se pencher sur les décès des parturientes.

    Il m’a, ainsi, informé que les membres de cette commission ont demandé à s’entretenir avec moi », dira-t-il. Il signalera, par ailleurs, qu’il n’a pu se déplacer pour les voir. « Je viens de reprendre mon travail, et je me trouve, actuellement, au sud du pays. Et c’est d’ailleurs ce que j’ai expliqué à M. Kitous, en l’informant que je ne pourrais rentrer qu’au début du mois prochain. Le directeur m’a, ainsi, demandé de passer dès que possible au niveau de la clinique», soulignera le dit mari. Pour rappel, la défunte femme de notre interlocuteur était âgée de 30 ans et issue de Betrouna.

    Elle est décédée à Sbihi, le 27 décembre dernier, dans des circonstances jugées « troubles » par sa famille. Le mari avait, pour rappel, dénoncé à travers la presse (La Dépêche de Kabylie du 8 janvier 2013), « une négligence » au niveau de la clinique. Racontant les derniers contacts téléphoniques qu’il avait eu avec sa défunte épouse, dont l’état de la santé s’était dégradé au petit matin, M. Djamal affirmait avoir des « doutes quant aux réelles causes » du décès de sa défunte épouse. On ignore, par ailleurs, si les autres familles des autres victimes ont pu être écoutées par les inspecteurs.

    T. Ch.- la dépêche de Kabylie

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    • #3
      « Le DSP s’est manifesté une fois seulement.
      Bravo!
      Qu'est ce que ça doit être quand il s'agissait d'aller faire tout simplement son job!!!

      Le plus grand mal de l'Algérie est et restera le népotisme des incapables!:22:
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        C’était des investigations globales. Ils se sont penchés sur divers volets et pas seulement sur le volet médical », a-t-il expliqué
        Mais pourquoi, bon sang, dispersent-ils leurs efforts (et leur attention) au lieu de focaliser leurs investigations sur le volet médical et plus précisemment la maternité... Je ne comprends pas cette façon de faire; à moins qu'il ne s'agisse d'un noyage de poisson.
        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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        • #5
          à moins qu'il ne s'agisse d'un noyage de poisson.
          je pense que la réponse se trouve dans ta question.
          Le temps de trouver qui est le coupable entre faute de moyens, de compétences (osera-t-on le dire ?), de personnel ... ?
          Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
          9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
          ou âachra fi âaynikom

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          • #6
            c'est ce qu'on appelle les règlements de compte. Le DSP en question n'est pas de leur clan.

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            • #7
              décès des parturientes, survenus ces dernières semaines

              la commission a entendu beaucoup de monde, sauf les femmes décédées

              pourquoi il n'est pas question d'autopsie

              avec ce temps neigeux, une morte de quelques semaines a encore beauoup à nous dire

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