Le journal arabe Asharq al-Awsat, édité à Londres, a rapporté dans sa livraison de jeudi qu'un projet d'accord serait intervenu entre le régime et l'opposition syriens sur la mise en place d'un « conseil des sages » qui gérerait la période de transition.
Ainsi, d'après le journal, il est prévu de créer une « table de dialogue » composée de 140 membres, dont 102 seraient élus sous la surveillance « stricte » des Nations unies, tandis que les 38 autres seraient désignés par le régime, l'opposition et les représentants religieux.
Les membres de cette table constitueraient le « conseil des sages », dont 14 sièges seraient réservés aux Syriens vivant à l'étranger depuis mars 2011. Ce quota semble destiné aux groupes d'opposition qui ont quitté le pays après le début de la crise.
Le « conseil des sages » serait « le noyau de la deuxième République syrienne ». Il représentera « le pouvoir législatif suprême » et exercera le contrôle global de la politique du pays et ses actions. Il serait dirigé par l'actuel vice-président syrien Farouk Al-Charaa, celui-là même que le chef de la Coalition Ahmed Moaz Al-Khatib avait souhaité comme interlocuteur.
Asharq al-Awsat a publié un document intitulé Proposition d'accord de paix syrien, qui aurait été élaboré sous l'égide de l'ONU. Ce document, qui demeure secret, aurait été validé par le Conseil de sécurité. Il serait le résultat de discussions avec l'opposition syrienne de l'intérieur et des parties du régime syrien.
La rédaction de ce document aurait eu lieu en présence du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.
Selon le journal, les différentes parties du conflit syrien devraient signer prochainement ce document à Genève.
À la suite de la signature de ce document, un cessez-le-feu immédiat serait décrété et les forces combattantes devraient être retirées dans les 30 jours.
Les prisonniers, qui n'ont pas porté les armes et qui sont détenus par les deux parties, seront relâchés conformément aux listes établies.
L'élection du « conseil des sages » aura lieu dans les 30 jours suivant la signature de l'accord.
Par ailleurs, le journal Al-Quds al-Arabi avait rapporté mercredi que le pouvoir syrien voulait que les Russes soient les garants du régime et Washington le garant de l'opposition pour tout accord de paix entre le régime et l'opposition.
Les contacts diplomatiques se poursuivent
Un membre de la délégation d'envoyés spéciaux de l'ONU en Syrie a effectué une première visite sur le terrain en Syrie depuis des mois, selon le site Internet du réseau BBC.
Mokhtar Lamani, un diplomate canadien d'origine marocaine qui représente l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, a tenu des pourparlers avec des dirigeants du Conseil révolutionnaire - qui dirige la Commission générale de la révolution syrienne - au nord de Damas, selon un officiel de l'ONU.
M. Lamani a également rencontré des civils et des leaders chrétiens dans la ville de Yabroud. Il leur a exprimé son appui pour l'initiative de paix lancée par le chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Moaz Al-Khatib.
Radio Canada
Ainsi, d'après le journal, il est prévu de créer une « table de dialogue » composée de 140 membres, dont 102 seraient élus sous la surveillance « stricte » des Nations unies, tandis que les 38 autres seraient désignés par le régime, l'opposition et les représentants religieux.
Les membres de cette table constitueraient le « conseil des sages », dont 14 sièges seraient réservés aux Syriens vivant à l'étranger depuis mars 2011. Ce quota semble destiné aux groupes d'opposition qui ont quitté le pays après le début de la crise.
Le « conseil des sages » serait « le noyau de la deuxième République syrienne ». Il représentera « le pouvoir législatif suprême » et exercera le contrôle global de la politique du pays et ses actions. Il serait dirigé par l'actuel vice-président syrien Farouk Al-Charaa, celui-là même que le chef de la Coalition Ahmed Moaz Al-Khatib avait souhaité comme interlocuteur.
Asharq al-Awsat a publié un document intitulé Proposition d'accord de paix syrien, qui aurait été élaboré sous l'égide de l'ONU. Ce document, qui demeure secret, aurait été validé par le Conseil de sécurité. Il serait le résultat de discussions avec l'opposition syrienne de l'intérieur et des parties du régime syrien.
La rédaction de ce document aurait eu lieu en présence du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.
Selon le journal, les différentes parties du conflit syrien devraient signer prochainement ce document à Genève.
À la suite de la signature de ce document, un cessez-le-feu immédiat serait décrété et les forces combattantes devraient être retirées dans les 30 jours.
Les prisonniers, qui n'ont pas porté les armes et qui sont détenus par les deux parties, seront relâchés conformément aux listes établies.
L'élection du « conseil des sages » aura lieu dans les 30 jours suivant la signature de l'accord.
Par ailleurs, le journal Al-Quds al-Arabi avait rapporté mercredi que le pouvoir syrien voulait que les Russes soient les garants du régime et Washington le garant de l'opposition pour tout accord de paix entre le régime et l'opposition.
Les contacts diplomatiques se poursuivent
Un membre de la délégation d'envoyés spéciaux de l'ONU en Syrie a effectué une première visite sur le terrain en Syrie depuis des mois, selon le site Internet du réseau BBC.
Mokhtar Lamani, un diplomate canadien d'origine marocaine qui représente l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, a tenu des pourparlers avec des dirigeants du Conseil révolutionnaire - qui dirige la Commission générale de la révolution syrienne - au nord de Damas, selon un officiel de l'ONU.
M. Lamani a également rencontré des civils et des leaders chrétiens dans la ville de Yabroud. Il leur a exprimé son appui pour l'initiative de paix lancée par le chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Moaz Al-Khatib.
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