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Algérie: lettre ouverte au général de corps d'armée Mohamed "Tewfik" Médiène

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  • Algérie: lettre ouverte au général de corps d'armée Mohamed "Tewfik" Médiène

    Algérie: lettre ouverte au général de corps d'armée Mohamed "Tewfik" Médiène, Rab Dzayer
    par Hocine Malti, 16 février 2013

    Cette fois-ci, ce n’est pas à vos collaborateurs enquêteurs que je m’adresse, mais à vous, patron depuis septembre 1990 du tout puissant DRS (Département du renseignement et de la sécurité), Rab Dzayer, le « Dieu de l’Algérie ». N’est-ce pas ainsi que vous vous êtes présenté un jour de 1999, dans les circonstances que vous savez ? Selon l’adage populaire, « mieux vaut s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints » ; ce que je fais aujourd’hui. Vu que vous êtes en mesure de décider et d’imposer ce que bon vous semble à toute l’Algérie, à tous ses hommes et ses femmes et notamment à toutes ses autorités civiles, militaires, politiques et juridiques, je suis convaincu que vous accorderez des réponses et une suite positives aux questions et requêtes que je m’en vais vous présenter. Nous venons d’apprendre que, le 10 février 2013, le parquet d’Alger a décidé de lancer une nouvelle enquête sur les affaires de corruption au sein de l’entreprise nationale des hydrocarbures, un dossier qu’il a intitulé « Sonatrach 2 ». Afin de donner l’impression qu’ils étaient à l’écoute de l’opinion publique et ne pas reconnaître qu’ils se sont en réalité trouvés à la traine de leurs collègues italiens, les magistrats algériens ont indiqué dans leur communiqué officiel qu’ils avaient déclenché cette enquête suite aux informations rapportées par la presse nationale. Laquelle n’a fait que reprendre, comme vous le savez, les décisions du parquet de Milan telles que diffusées par les médias italiens. Mais la vérité, nous Algériens, la connaissons : nos magistrats étaient en fait dans l’attente d’instructions de votre part afin d’agir ou d’ignorer la tempête médiatique de ces derniers jours. S’ils ont déclenché cette nouvelle enquête c’est que vous, Rab Dzayer, avez donné votre feu vert. Est-ce un feu net, éclatant et permanent que vous avez donné ou est-il furtif, délavé et clignotant ? Est-ce que les magistrats en charge de l’affaire pourront lancer toutes les investigations nécessaires, les approfondir aussi loin que l’exige la connaissance de la vérité, procéder aux perquisitions adéquates, faire défiler devant les enquêteurs puis à la barre toute personne impliquée de près ou de loin dans ce dossier ? En un mot, pourront-ils agir uniquement en fonction de ce que leur dicte leur conscience, ou devront-ils solliciter à chaque étape de la procédure un nouveau feu vert de votre part ? Allons-nous voir ainsi se relayer dans le bureau du juge d’instruction pour être auditionnés, avant d’être éventuellement inculpés, puis – qui sait – peut-être même condamnés, MM. Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Mohamed Bedjaoui, Réda Hemche, Pierre Falcone, Samyr Ouraïed et tutti quanti ? Comme vous le savez, certaines parmi ces personnes ont agi en qualité d’intermédiaires au profit de commanditaires invisibles aux yeux du commun des mortels, mais que vous, en tant que Dieu de l’Algérie, connaissez parfaitement. Alors est-ce trop rêver qu’imaginer que certains de vos collègues généraux ou généraux-majors, certains ministres, certains hommes d’affaires véreux, certaines personnes qui évoluent dans la coupole dont vous êtes le point culminant ainsi que certains membres d’une certaine fratrie seront également déférés devant la justice ? Verra-t-on aussi les corrupteurs italiens, chinois, français ou canadiens –

  • #2
    la liste est loin d’être exhaustive – être entendus par le juge d’instruction en charge de l’affaire ou répondre de leurs actes dans le cadre de commissions rogatoires ? Ou alors, est-ce que, comme d’habitude, seul le « menu fretin » fera l’objet de la nouvelle procédure ? Les Italiens, eux, n’ont pas hésité : c’est à un énorme déballage qu’ils viennent de procéder ; ce qu’ils ont découvert et révélé n’est d’ailleurs que la partie visible de l’iceberg. Ils se sont aussi attaqués aux plus hauts responsables de l’ENI, qui sont dans leur pays de puissantes personnalités politiques, à l’inverse des managers de la Sonatrach, P-DG inclus, qui ne sont que des technocrates au service des gens du pouvoir réel, dont vous-même. Alors, allez-vous faire comme les Italiens ? Ou faudra-t-il que l’on reste à l’écoute des nouvelles en provenance du parquet de Milan pour connaître la triste réalité de notre pays, pour découvrir comment certaines personnes que vous connaissez parfaitement, des personnes que vous avez souvent côtoyées lors de votre longue carrière professionnelle, se sont gavées de millions de dollars et d’euros piochés dans la rente pétrolière du pays ? Et ce avec votre accord tacite, si ce n’est avec votre bénédiction. Savez-vous quels sont les trois termes qu’utilisent les milieux d’affaires et financiers à travers le monde pour qualifier l’Algérie ? Corruption, incompétence et banditisme. Corruption, bien sûr, puisque l’Algérie est en 150e position sur 174 pays au classement de Transparency International. Corruption, bien sûr, qui s’est généralisée depuis une bonne trentaine d’années. Et, depuis 1999 tout particulièrement, vous avez, avec la complicité d’Abdelaziz Bouteflika, votre président – je dis votre président car c’est vous et vos collègues généraux qui l’avez choisi et imposé au peuple algérien – fait de l’Algérie un pays de Cocagne pour une certaine caste dont vous avez couvert les agissements, si ce n’est poussée à l’action. Vous deux n’avez cessé, depuis 1999, de vous disputer le pouvoir ; lui essayant d’être autre chose qu’un « trois quarts de président » et vous lui fixant des lignes rouges à ne pas dépasser, le tout avec des conséquences souvent sanglantes pour le peuple. Vous avez fait de la gestion des affaires du pays un terrain de jeu privé dans lequel seuls peuvent intervenir le couple infernal que vous constituez et vos deux clans. Le destin du pays a été et continue d’être pour vous deux une partie d’échecs au cours de laquelle vous essayez, chacun de son côté, d’avancer vos pions, de marquer des points contre l’autre, sans qu’aucun des deux ne réussisse d’ailleurs à mettre l’autre échec et mat. Ce que vous recherchez au travers de cette lutte feutrée, invisible pour l’œil non averti mais néanmoins féroce, c’est bien entendu affirmer votre suprématie, mais aussi et surtout faire main basse sur les richesses du pays : un objectif que, malgré les bisbilles entre vous, vous partagez dans une indéfectible solidarité. Dans chacun des deux clans, vos affidés respectifs, mettant à profit la garantie d’impunité que vous leur assurez, se sont remplis les poches, ont garni au maximum leurs comptes en banque dans les paradis fiscaux – mais pas uniquement –, acquis des résidences somptueuses, dans les quartiers parisiens les plus chics notamment, des haciendas en Amérique latine, des palais à Abu Dhabi ou Dubaï, offert à leurs progénitures des voitures de luxe du dernier modèle qu’elles ont exhibées avec indécence dans les rues d’Alger pendant que d’autres ramassaient dans les décharges publiques de quoi se nourrir et nourrir leurs enfants. Nombre de vos supporters ont également couvert leurs maîtresses de bijoux, les ont habillées chez les grands couturiers et leur ont fait profiter de billets d’avion de première classe qu’ils n’ont même pas payés : ce sont des VIP, on leur offre ce genre de babioles ! D’où tiennent-ils tout cet argent ? D’abord des commissions perçues de la part des firmes étrangères qui ont su trouver dans vos soutiens respectifs le bon filon leur garantissant des contrats mirobolants en Algérie. Mais aussi des opérations d’import-import que l’on a vu fleurir ces vingt dernières années, des monopoles d’importation que certains – vous les connaissez parfaitement – se sont auto-attribués, des montages frauduleux de crédits bancaires bidon devenus une spécialité algérienne, des « arrangements » douaniers pour de fausses importations ou exportations… Et j’en passe, tant est large l’éventail d’opérations frauduleuses apparues dans les années 1980 et généralisées depuis 1999, et tant a été fertile l’imagination des membres de vos deux clans pour se créer des niches desquelles ils pouvaient extraire le maximum de profits. Abdelaziz Bouteflika et vous-même saviez tout cela, mais vous avez laissé faire. Selon votre logique, vous déteniez ainsi des dossiers compromettants sur le clan adverse, des dossiers que vous dévoileriez le jour où il sera nécessaire de mettre ceux d’en face dans l’embarras : l’affaire BRC, par exemple, qui a éclaté en 2006 et dans laquelle des millions de dollars ont été détournés par certaines de vos connaissances, mais aussi par des corrupteurs américains, en est l’exemple type. Pour votre grand bonheur, la rente pétrolière a été boostée par les prix élevés du pétrole ces vingt dernières années et a donc permis le déroulement sans anicroche de tous ces micmacs. Quant à Abdelaziz Bouteflika et vous-même, cette rente vous a permis d’acheter des consciences, des soutiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, de financer des parties et des partis étrangers et donc de renforcer et pérenniser votre pouvoir, jusqu’à devenir, en ce qui vous concerne, Rab Dzayer. Incompétence est l’autre terme utilisé par les milieux d’affaires étrangers pour caractériser l’Algérie. Ils savent bien entendu que tous les Algériens – Dieu soit loué – ne sont pas incompétents, tandis que l’énorme majorité de ceux avec lesquels ils traitent le sont. Comment expliquer une telle bizarrerie ? Ces cadres algériens qu’ils rencontrent, avec lesquels ils discutent affaires, ont été choisis et placés aux postes de responsabilité qu’ils occupent par vous deux. Or, le critère fondamental que vous retenez pour le choix, c’est d’abord et avant tout l’obéissance au chef du clan, pas la compétence. Dans votre microcosme, seuls les yes men peuvent réussir. Il n’est qu’à voir pour s’en convaincre l’obséquiosité et la servilité dont font preuve certaines personnes de votre entourage. Ces béni-oui-oui oui vous aideront d’ailleurs dans la marginalisation des compétents, car ceux-ci pourraient leur faire de l’ombre. On dit enfin banditisme – quel terme horrible – quand on parle de l’Algérie dans les cercles des investisseurs potentiels. Banditisme, bien sûr, puisqu’avant même de se rendre à Alger, les hommes d’affaires étrangers auront été approchés et conditionnés par les missi dominici du parrain algérien « en charge du dossier », qui leur signifieront les termes du « contrat ». Pas celui concernant le projet lui-même, mais celui relatif au montant de la dime, de la commission à verser, le compte auquel se fera le versement, etc. Et Dieu sait s’ils sont voraces ces parrains algériens qui exigent des pourcentages nettement supérieurs aux « moyennes communément admises en la matière ». Cette commission, sera incluse dans le montant global de l’affaire, sans être pour autant déduite du profit de la firme bénéficiaire du contrat ; elle ne la dérange donc pas particulièrement. Mais cette avidité au gain, cette voracité amènent ces milieux à parler de banditisme. Pauvre Algérie, qu’a-t-on fait de toi ! Alors vous, Rab Dzayer, êtes-vous disposé aujourd’hui à effacer ces tâches infamantes qui salissent l’image du pays ? Les Dieux peuvent tout faire. Vous en avez-vous-même donné la preuve en d’innombrables occasions. Saurez-vous pour une fois mettre le holà à ce genre de comportement ? Serez-vous plus perspicace, plus efficace que les Italiens qui annoncent 200 millions d’euros de pots-de-vin ? Sur une série de contrats d’un montant global de 11 milliards, les 200 millions de commissions annoncés représentent moins de 2 %. Un seul commentaire : ridicule ! P.S. : Ô Dieu de l’Algérie, une dernière petite requête : autoriserez-vous la presse algérienne à publier cette lettre ?
    Mediapart

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    • #3
      Bravo M. Malti ! Et bravo El Watan !

      Il était temps que quelqu'un leur dise leurs quatre vérités publiquement, à ces deux-là (Toufik et Boutef). Le temps est peut-être venu de crever l'abcès qui gangrène notre pays...
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #4
        la publication de la lettre par El Watan journal de la Françalgérie agissante marque un point dans la lutte des clans au profit de la Présidence.

        BOUTEFLIKA est vraiment Brizidane à part entière.

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        • #5


          comment allez chercher une lutte des clans pour ne pas voir une affaire de plus de corruption.


          boutef contre la françalgérie , ben à voir comment il recoit la france chez lui à tlemcen je sais pas comment il aurait été s'il était pour.
          en tout les cas merci pour cette chanson boutef et rien à dire tu sais vendre les petites filles de ta région, maquillage, or et tout le tralala.


          "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
          W.C

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          • #6
            Elle a été publiée dans l'édition papier ?!

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            • #7
              boutef contre la françalgérie , ben à voir comment il recoit la france chez lui à tlemcen je sais pas comment il aurait été s'il était pour.
              en tout les cas merci pour cette chanson boutef et rien à dire tu sais vendre les petites filles de ta région, maquillage, or et tout le tralala.
              le Président je le répète est un francophile de coeur, comme tous les Algériens qui ont eu la chance de recevoir une éducation du temps de la colonisation. Il n'en est pas moins nationaliste de première heure et combattant exemplaire pour l'indépendance.

              depuis l'assassinat de BOUMDENIENE les DAF n'ont été que les éxécutants fidèles de ce qui était toléré par la puissante et occulte françalgérie. La corruption est instrumentée par les services des deux pays au profit des intérêts communs des mafieux dans des combines qui respectent plus l'etat gaouri que l'algérien.

              dans la guéguerre DRS-El Mouradia, MEDIENE comme BOUTEFLIKA sont des pions au même titre que leurs pairs africains. Le général major est cependant moins sûr que le Président. Le premier est un militaire qui rêve de consolider une armée digne d'assurer la défense des frontières et de préserver l'unité nationale , le second n'aspire plus qu'à voir ses travaux pharaoniques s'ériger et faire la paix avec tous ses voisins et el gouaer en particulier.

              l'accueil des Tlemcéniens ? une traduction réelle et sincère d'une population travailleuse et cutivée qui regrette le temps heureux et paisible de la colonie.

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              • #8
                Tu veux dire francophone j'espère!
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                • #9
                  Dandy mazal la version papier et je ne connais personne qui travaille à l'imprimerie de Ruisseau pour te donner l'info.

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                  • #10
                    Tu veux dire francophone j'espère!
                    bien francophile pour être francophone et amoureux des grandes valeurs de la France pays des lumières

                    les nationalistes algériens qui ont été à l'école française ont décidé de se battre pour leurs droits et ceux des leurs au nom des valeurs républicaines

                    ce n'est que la guerre engagée que le côté religieux et djhadiste s'est ancré dans l'esprit des combattants peu lettrés pour ne pas désespérer face à la puissance de feu ennemi

                    le Grand BOUMEDIENE lui même, bien qu'arabophone était avant tout un théoricien . Musulman il avait décidé de s'aligner sur le camp communiste sans mésestimer la culture et la civilisation française. Il a eu tort de faire confiance aux DAF. Ils voyait en eux des Algériens formés à la française efficaces et serviles alors qu'ils n'étaient que la graine destinée à étrangler la jeune Algérie.

                    Pour les colons l'Algérie est belle sans les Algériens.

                    pour les anciens colonisés l'esprit français est une référence universelle, gâchée par les intérêts des pieds noirs

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                    • #11
                      hassa2006

                      tu sais vendre les petites filles de ta région
                      laisse ces petits anges en dehors de ça stp elles t'ont rien fait

                      Commentaire


                      • #12
                        Elle a été publiée dans l'édition papier ?!
                        Oui. Et je crois que c'est une première en Algérie.

                        Reste à voir les réactions et les effets...
                        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                        • #13
                          Quelle sera la réaction de Rab Dzayer ?


                          Mise au point de dieu

                          Enfin, il se passe quelque chose dans cette ambiance d'effondrement général. Depuis hier, tout le monde ne parle que de ça, c'est effectivement la première fois dans l'histoire du pays qu'une lettre ouverte à un patron de la SM ou du DRS est publiée. Pourquoi pas avant ? Par peur sûrement, mais aussi parce que dans l'entendement général, comme un dieu est omniscient et un diable omniprésent, le général Médiène, dont le pseudo est Tewfik et le pseudo du pseudo est Dieu, sait tout et surveille tout ; il suffit donc en théorie d'écrire n'importe où, sur un mur, un tract ou sur facebook pour être sûr qu'il lira puisqu’il lit tout. Mais si l'adresse du général est connue, dieu, Algérie, le courageux Hocine Malti, ex-cadre de Sonatrach, auteur, consultant et très actif ces derniers temps, a choisi un grand quotidien pour plus de visibilité. Il aura évidemment dit ce que tout le monde sait tout bas : l'entraîneur Tewfik et le milieu de terrain Bouteflika sont au courant de toutes les magouilles et non seulement ne font rien pour les stopper, mais continuent à nommer et protéger des voleurs et des incompétents.

                          Pourtant, il y a dans cet acte une profonde révolution symbolique, comme le premier texte écrit à Sumer ou le premier homme qui a un jour parlé, associant ses cordes vocales à une idée, donnant du sens à un son. Déjà, on peut affirmer que l'Algérie vient de sortir du néolithique, peignant des gravures rupestres sur les murs de la ville pour dénoncer les injustices et, depuis hier, en s'adressant directement au créateur, responsable et ordonnateur de la vie sur Terre. On attend donc la réponse de Dieu, un tremblement de terre, une inondation ou l'effacement de l'Algérie de la carte de l'histoire. Ou, dans le cas idéal mais peu probable, une petite mise au point comme dans n'importe quel journal par n'importe quel lecteur : non Monsieur Malti, je ne suis pas dieu. Signé dieu.

                          Chawki Amari
                          El-Watan 18/02/2013
                          Dernière modification par shadok, 18 février 2013, 11h25.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                          Commentaire


                          • #14
                            Pourtant, il y a dans cet acte une profonde révolution symbolique, comme le premier texte écrit à Sumer ou le premier homme qui a un jour parlé, associant ses cordes vocales à une idée, donnant du sens à un son. Déjà, on peut affirmer que l'Algérie vient de sortir du néolithique, peignant des gravures rupestres sur les murs de la ville pour dénoncer les injustices et, depuis hier, en s'adressant directement au créateur, responsable et ordonnateur de la vie sur Terre. On attend donc la réponse de Dieu, un tremblement de terre, une inondation ou l'effacement de l'Algérie de la carte de l'histoire. Ou, dans le cas idéal mais peu probable, une petite mise au point comme dans n'importe quel journal par n'importe quel lecteur : non Monsieur Malti, je ne suis pas dieu. Signé dieu.

                            Chawki Amari
                            ... Bravo...
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                            • #15
                              Salam,

                              Envoyé par Dandy
                              Elle a été publiée dans l'édition papier ?!
                              Aujourd'hui oui.. je l'ai sous mes yeux. J'avais lu cette lettre samedi, mais je ne pensais pas qu'elle serait publié et mise en première page.

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