Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Litterature maghrebine...

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Litterature maghrebine...

    Quel regard portez vous à la litterature maghrebine?


    Le siècle passé à vu naitre une literature à part qui n'a rien à voir et rien à envier à la litterature classique, beurgio intimiste. Des évenements ont concuru à la faire submerger des abysses intellectuelles de personnes, disant le, qui, grâce à leur géni , ont su tirer profit de leur temps et des gens qui ont fréquenté (on ne parle pas d'aspects positifs de la colonisation!!).

    Aujourd'hui, cette litterature ose mettre à nu des réalités et des vérités grouillantes que nos pouvoirs cherchent à cacher. des faits pour lesquels nous maghrebins on ignore...

    vous êtes pour ou contre les sujets qu'elle traite?

  • #2
    Bonsoir Boubena,

    un tres bon sujet que tu choisis là !! j'ai longtemps voulu lancer un topic sur la literature maghrebine mais je ne me suis jamais senti en mesure de le faire !! tellement mes connaisance ladessus sont limités et c' est valable pour la literature en general aussi !!

    Sinon j'aimerais bien que ce topic ne soit pas uniquement une critique a notre literature mais il doit servir aussi de paltforme pour d'abord là presenter.

    J'estime qu' une critique sans connaissance de cause serait inutile !! comme il est inutil que chaqu'un critique ce qu'il croit comprendre sous literature maghrebine !!

    Enfin, je pense qu' il serait preferable d'eviter des remarques telle que: "... des vérités grouillantes que nos pouvoirs cherchent à cacher" !! car connaissant notre penchant pour la critique de ce pouvoir, et apres analyse des conversation ici sur FA, je creins que la discussion deviera du sujet initial pour devenir une critique envers les chefs d'etat maghrebins !! une critque qui est parfois exagerée et qui, souvent, n'a pour but que de cacher ses propres defauts, les defauts de chaqu'un de nous comme citoyens responsable et donc responsable aussi de la situation actuelle où nous vivons au meme titres que nos responsables qui, apres tout, ne sont autres que des citoyens tout comme nous.

    Voila

    Commentaire


    • #3
      Bonsoir Tizi.

      Merci pour ces remarques trés pertinentes. c'est vrai que j'aurai dû faire une présentation de la litterature maghrebine mais je pense qu'elle a été suffusament abordée que je n'ai pas vu l'utilité de la présenter....

      Au travers ce poste, j'ai voulu avoir des avis sur la question car aujourd'hui j'ai la chance ou la malchance de discuter avec un intellecte représentant à lui seul toute l'intellegencia arabe en france...et notre discution a tourné autour de la presse et de la litterature qui dévoile nos défauts pour être des parois faciles à l'enemi....il m'a vraiment irrité avec ses idées...


      that's all...

      Commentaire


      • #4
        Hélas, je ne pense pas connaître beaucoup de jeunes auteurs maghrébins à part yasmina khadra…ou bien ai-je une courte amnésie qui va peut être passer?

        J’avais vu sur arte, une emission spécial maroc où ont été présenté plusieurs jeunes auteurs maghrébins, j’ai pris des notes…et puis prise par le tourbillon de la vie .. ;j’ai tout perdu

        Je connais des anciens tq tahar ben jelloun, assia djebar (élue récemment à l’académie francaise), leurs ouvrages sont très interessant et tres réaliste sur notre communauté,
        Bien entendu avant eux il y en a eu d’autres mouloud feroun,….etc

        Je vais être un peu hors sujet…en parlant plutôt d’auteurs beurs.
        Cette génération né en France et qui raconte l’enfance et le vécu des immigrés de l'ancienne génération.

        Farid boudjellal auteur de BD , Petit polio raconte son enfance avec un mélange de tristesse mais surtout beaucoup d’humour, une perle

        Ajouz Begag (notre ministre ou ancien ministre de l’égalité des chances), le dernier livre que j’ai lu de lui s’intitule ‘le marteau pique cœur’ (son père travaillais dans les BTP),
        Le roman qui l’a fait connaître c petit gône : c’est autobiographique : il relate l’histoire de sa famille vivant dans les bidons villes jusqu'à l’arrivée des cités.Un film est sorti où fellag avait le rôle du père ..

        Ces témoignages plein de talent permettent à tout le monde d’apprendre et de comprendre beaucoup de choses..

        Helas les critiques ne sont pas très bien acceptés chez nous…

        On préfère montrer que le bon côté des choses….

        Mais comment avancer sans s’autocritiquer ?

        trop de critisque nuit la critique

        donc

        critique oui mais pas gratuite
        Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
        Je suis épuisée par la peine de mon pays.
        Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

        Commentaire


        • #5
          Sinon boubena, ton intelectuel ne serait pas par hasard Rachid Benzine ?
          Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
          Je suis épuisée par la peine de mon pays.
          Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

          Commentaire


          • #6
            Non ce n'est pas Rachid Benzine et tu comprends pouquoi je en pas dévoiler son identité!! (c'est un mordu du net.. )
            Dernière modification par boubena, 08 août 2006, 21h48.

            Commentaire


            • #7
              ...et notre discution a tourné autour de la presse et de la litterature qui dévoile nos défauts pour être des parois faciles à l'enemi....il m'a vraiment irrité avec ses idées...

              donc pour toi c'est plutôt vive la critique?
              Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
              Je suis épuisée par la peine de mon pays.
              Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

              Commentaire


              • #8
                Boubena,

                Ok je comprend mieux ton attention maintenant !! cependant, et si tu peux ! alors ouvre un autre topic pour presenter la literature maghrebine !! on y a mettera chaqu'un du sien

                et notre discution a tourné autour de la presse et de la litterature qui dévoile nos défauts pour être des parois faciles à l'enemi....il m'a vraiment irrité avec ses idées...

                je comprend ton iritation et je l'aurais paratgé je crois !!

                L'atitude defensif et mefiante de cet intellect me surprend en effet et surtout car il est un intect !! je ne comprens pas comment il peut associer la literature, un travail intectuel, a une situation de guerre en faisant allusion aux enemi et pourqoui pense t-il que cet literarure serait un instrument contre nous et pour cet enneemi ?!! ses verités ne sont elles pas connu par tout le monde deja ??!!!

                Donc, si on adopte cet idée on a plus que deux solutions :

                1- ne pas ecrire du tout (ton ami dois donc chomer pour defendre sa position)

                2 - ecrire en mode scrypté ! pour ca il faut juste faire passer a nos ecrivains et etudants un stage chez les services de renseigenemnts pour apprendre le code maghrebin

                Commentaire


                • #9
                  Voilà Tizi
                  un petit détour rétrospectif sur l'histoire de la litterature maghrebine. une des plus riches au monde en terme des sujets traités:la critique de la famille et de la société, les misères sociales, la guerre, la revendication identitaire, la religion, la violence et le terrorisme.

                  J'ai pris l'étude faite par J . Noiray auteur de Littératures francophones (Tome 1) Le Maghreb, Paris, 1996, qui a tenté de la classer en différentes époques
                  Les fondateurs :
                  Albert Memmi (né en 1920) pour la Tunisie ; Mouloud Feraoun (1913-1962), Mohammed Dib (né en 1920), Malek Haddad (1927-1978),
                  Kateb Yacine (1929-1989) pour l’Algérie et Ahmed Sefrioui (né en 1913), Driss
                  Chraïbi (né en 1926) pour le Maroc.
                  Vient ensuite la génération de 1970, qui traite des mêmes thèmes que leurs aînés, consicence identitaire, réflexion sociale, mais avec une violence accrue.

                  Parmi les auteurs marquants citons pour l’Algérie : Assia Djebar (née en 1936),
                  Mourad Bourdoune (né en 1938), Nabile Fares (né en 1940), Rachid Boudjedra (né en 1941) ; pour le Maroc : Abdelkebir Khatibi (né en 1938), Mohammed Khaïr-Eddine (1941-1995), Abdellatif Laäbi (né en 1942 et Tahar Ben Jelloun (né en 1944).

                  Enfin La troisième génération, à l’écriture plus traditionnelle, mais à
                  l’engagement social et politique plus affirmé. On retiendra principalement pour : la Tunisie : Abdelwahab Meddeb (né en 1946) ; pour l’Algérie : Rachid Mimouni (1945-1995), Rabah Belamri (1946-1995), Boualem Sansal (né en 1948), Yasmina Khadra (né en 1955) et pour le Maroc Abdelhak Serhane (né en 1950), Fouad Laouri (né en 1958)

                  Depuis les années 80, on assiste à l’émergence de la littérature « beur »,
                  dont les auteurs d’origine maghrébine ont réussi à s’imposer dans le paysage
                  littéraire français.

                  Le premier à exister est Medhi Charef, algérien né en 1954, vivant en France
                  depuis 1962, avec le thé au harem d’Archi Ahmed. Vinrent ensuite Akli Tadjer ou encore Azouz Begag.
                  A la fin des années 90, certains auteurs ont de beaux succès à la fois
                  critiques et commerciaux comme Paul Smaïl, Mehdi Belhad Kacem, Lakdar Belaïd ou Rachid Djaïdani.

                  Les auteurs féminins (désolé mais je ne peux me résoudre à utiliser ce terme
                  si laid d’écrivaine) sont aussi présents sur la scène nationale. Il en est ainsi de Nina Bouraoui, née d’un père algérien et d’une mère bretonne. Son premier livre, en 1991, La voyageuse interdite, reçoit le prix du Livre Inter. En 2005, elle obtient le Prix Renaudot pour Mes mauvaises pensées.
                  Parmi les autres gloires de la littérature féminine, citons Malika Mokeddem,
                  née 1949 dans le désert algérien, vivant à Montpellier. En 1985, elle abandonne sa carrière de médecin pour se consacrer à la littérature. Son oeuvre est couronnée par de nombreux prix.
                  La dernière née de cette lignée est Faïza Guène, surnommée la « Sagan des
                  banlieues » lors de la sortie de son très remarqué : Kiffe Kiffe demain publié en
                  2004.

                  Commentaire


                  • #10
                    Non, il est adepte de l'ecriture illusionniste, mesnsougère et utopique....tout est bien et tout va à merveilles dans les pires des situations....attitude typiquement millitariste qui prone la propagande..mais même.....se proclament intellect...

                    Commentaire


                    • #11
                      merci pour cette rétrospective..... trés bien résumé....ca assemble bien les pièces de mon puzzle finalement.
                      Je me rappelle de rachid boudjedra son neuveu était en classe avec mes frères
                      Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
                      Je suis épuisée par la peine de mon pays.
                      Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ton "ami" est il jeune?
                        car j'ai l'impression que c'est plutôt certains anciens qui sont adeptes de cette langue de bois
                        Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
                        Je suis épuisée par la peine de mon pays.
                        Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

                        Commentaire


                        • #13
                          Je profite de cette occasion pour vous conseiller quelques ouvrages à lire d'urgence!!!!

                          1.BEN JELLOUN, Tahar. – Partir. – Paris, 2006.
                          2. Répudiation de Rachid Boudjedra Paris, 1997.
                          3. DJEBAR, Assia. – Ombre sultane. – Paris, 2006.
                          4. MIMOUNI, Rachid. – La malédiction. –Paris, 1993.
                          5. MOKEDDEM, Malika. – Mes hommes. – Paris, 2005.
                          6.SANSAL, Boualem. – L’enfant fou de l’arbre creux. – Paris, 2000.
                          7.TADJER, Akli. – Courage et patience. – Paris, 2000.
                          8. ZOUARI, Fawzia. – La retournée. – Paris, 2002.

                          voilà une vrai palette digne des palletes des granads artistes...

                          Commentaire


                          • #14
                            hummmm, pas mal boubena.
                            peut être qu'on pourra faire un topic avec une discution sur chaque livre( ceux qui sont devenu des classiques)?
                            Quand dis tu tizi? ca te permettra de te mettre à la literatture maghrebine?
                            Je souhaite être tout ce que je suis capable de devenir. K.M.
                            Je suis épuisée par la peine de mon pays.
                            Je ne peux rien pour toutes ces femmes, mes soeurs de là-bas. D.K.

                            Commentaire


                            • #15
                              Oui, il est jeune avec un esprit ancien ça existe. Dieu me pardonnera inchallah
                              j'ai une langue un epu fofolle ces jours-ci..

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X