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Les publications des éditions Z-Link au musée International du manga de Kyoto

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  • Les publications des éditions Z-Link au musée International du manga de Kyoto

    Salim Brahimi, plus connu sous le pseudonyme de Sayan, directeur de cette dynamique maison d’édition, revient, dans cet entretien, sur sa première participation de Z-Link au Festival d’Angoulême, sur la prochaine participation au Festival du film amazigh avec un concours de Cosplay, et sur l’acquisition de ses publications par le musée du Manga, afin qu’elles soient exposées et étudiées.

    Liberté : Toutes les publications de Z-Link ont été acquises par le musée international du Manga de Kyoto (Japon). Racontez-nous comment les choses se sont faites ?

    Salim Brahimi : C’est lors du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême que nous a contacté Ito Yu, chercheur japonais, venu représenter le musée international du Manga de Kyoto, afin de dénicher les perles en termes de productions mondiale. Il était accompagné d’une délégation avec des interprètes, et dès qu’il a vu notre stand, il a affiché son étonnement, par rapport au talent de nos auteurs. Il n’a pas hésité à feuilleter la revue «Laabstore» et quelques-unes de nos Bd. Ensuite, il a demandé à prendre un exemplaire de toute notre production éditoriale : DZ-Mangas (type de bd lancé par les éditions Z-Link : des mangas avec des scénarios algériens), et bien sur tous les numéros de «Laabstore», et ce, afin de les exposer au musée international du Manga de Kyoto et de les faire étudier par les experts du manga au Centre international du manga. Pour nous, c’est le summum de la consécration ! On est fier des travaux de nos auteurs, et cette reconnaissance ne peut que nous encourager à faire mieux pour défendre le IXe art de notre pays.

    Quel a été l’accueil de votre travail par le public d’Angoulême, d’autant que c’est votre première participation?


    C’est la première fois que nous participons au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Nous avons totalement pris en charge, Amir Cheriti, un de nous auteurs qui a présenté son DZ-manga, «Roda», ainsi que notre représentant, Kamal Bahloul, qui a présenté nos autres ouvrages. Quant à Sofiane Belaskri, il a été pris en charge par le Fibda et a présenté sa bd, «le Vent de la liberté». Concernant le public , nous avons eu un succès incomparable. Nous avons pratiquement tout vendu, les auteurs on pu signer leurs travaux, et beaucoup de réactions positives ont été émises par les visiteurs. Les phrases les plus courantes, qui revenaient souvent c’était «c’est vraiment algérien ?», ou «c’est du bon travail», ou encore, «c’est impressionnant».

    Comment se porte le manga algérien ?


    Le manga algérien est un type que nous avons, nous-mêmes, crée sous l’appellation DZ-Manga. Nous avons lancé ce genre qui n’existait nulle part ailleurs au Maghreb (et d’après ce que nous savons, il n’existe pas non plus dans le monde arabe). Nous avons crée des histoires algériennes avec des scénarios inspirés du quotidiens de nos auteurs, des blagues typiquement algériennes, et surtout une vision qui est la nôtre. Le DZ-Manga ne cesse de se développer et de s’améliorer, en termes de qualité. Nous avons trouvé notre lectorat qui ne cesse de demander les suites des tomes que nous éditons, et cela prouve que nous sommes sur la bonne voie. Je vous invite à visiter notre stand lors de la tenue du Fibda et vous réaliserez l’ampleur du succès de nos travaux. Tout cela revient au talent des auteurs algériens que nous encourageons.

    Vous êtes invité au Festival du livre de Montpellier, prochainement. En quoi consistera votre participation ?


    Cela date de deux mois. Le représentant des organisateurs du Salon du livre de Montpellier a pris contact avec moi via l’adresse mail des éditions Z-Link, pour m’inviter à animer une conférence sur le Manga en Algérie (la revue «Laabstore» et nos Bd). Je lui ai proposé de prendre avec un moi un de nos auteurs, pour présenter ses travaux, et il a accepté. On est donc programmé pour le Salon de Montpellier, qui aura lieu du 6 au 9 juin 2013. Notre interlocuteur a également insisté pour qu’on organise une exposition de quelques planches de mangas algériens. Ce qui m’étonne dans tout cela, c’est qu’il a découvert notre travail sur internet. Nous sommes aussi en contact avec, Dalila Nadjem, commissaire du Fibda, pour prendre part au Festival de la bd de Casablanca, où l’Algérie est invitée d’honneur.

    Vous prendrez part, prochainement, au Festival national du film amazigh avec un concours de Cosplay…

    C’est lors du Cosplay Z-Link qu’on a organisé lors du Fibda 2012, en collaboration avec l’Office national des droits d’auteurs et des droits voisins (Onda) -qui nous encourage beaucoup-, que le commissaire du FCNFA, Hachemi Assad, a découvert notre concours, et a été surpris par le succès de cette discipline, que nous avons initié il y a de cela 5 ans. Il a même filmé des extraits. Il nous a demandé d’étendre cette discipline au public de Tizi Ouzou, et on a accepté, d’autant que le Cosplay est né avec le cinéma de science fiction aux Etats Unis d’Amérique, puis s’est ensuite étendu au Japon, où il a acquis cette appellation.

    Donc, comme le Cosplay est né avec le cinéma, il nous est apparu logique et évident de le faire dans un festival de cinéma à Tizi Ouzou. L’originalité avec ce Cosplay est qu’il y a un prix pour encourager le déguisement berbère, qui a existé depuis des lustres dans notre pays et dans toutes ses régions. A titre d’exemple, je citerai Ayrad des Béni-Snous, Thislit Bonzar en Kabylie et dans les Aurès. Le choix est large, nous espérons que cette discipline aura beaucoup de succès.

    Sara Kharfi - Liberté
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