Riyad Hamadi (tsa)
En décembre 2012, les exportations algériennes de pétrole brut ont baissé de 5,5 %, à 685 000 barils par jour, rapporte ce dimanche 17 février l’agence d’information financière Bloomberg, qui cite la JODI, une base de données pétrolières officielles. JODI, supervisée par le Forum international de l'énergie, basé à Riyad, utilise des statistiques fournies par les gouvernements pour compiler des données sur les importations, les exportations et la production de pétrole pour les pays producteurs et consommateurs. Les données comprennent le pétrole brut et les condensats de gaz naturel, mais ne prennent pas en considération le gaz naturel liquéfié.
Aucune explication n’a été fournie sur les raisons de cette baisse des exportations algériennes dans un contexte budgétaire difficile pour l’Algérie. Depuis 2011, le gouvernement, pour maintenir la paix sociale, a engagé plusieurs dizaines de milliards de dollars de dépenses : augmentations de salaires dans l’administration et les entreprises publiques, subventions de plusieurs produits de première nécessité, crédits aux jeunes chômeurs, etc. Comme l’ont rappelé le FMI et plusieurs organismes internationaux, l’Algérie a besoin d’un prix du baril élevé pour pouvoir équilibrer son budget.
Pourquoi l’Algérie a-t-elle dans, ce contexte, réduit ses exportations de pétrole en décembre ? À Sonatrach, aucune réponse, comme à l’accoutumée. « Il est difficile de tirer des conclusions sur la base de données d'un seul mois, explique un expert en hydrocarbures. On sait que cela fait des mois que l'Arabie saoudite réduit ses exportations. La baisse des ventes de l'Irak est probablement liée à des problèmes politiques et d'infrastructure. Pour les autres pays qui ont réduit leurs exportations, y compris l'Algérie, il est difficile d’identifier les raisons. »
Mais une chose est sûre : depuis quelques années, la production de Sonatrach est en déclin. Les causes sont nombreuses : un déclin structurel des réserves, les scandales de corruption et le mauvais management qui handicapent Sonatrach, la loi sur les hydrocarbures, jugée trop sévère par plusieurs groupes étrangers, etc.
Le 12 février, Abdelatif Benachenhou, ancien ministre des Finances, évoquait une baisse de 20 % durant les sept dernières années. Le ministère de l’Energie reconnaît une baisse de 5 à 6 % depuis 2005. Une source bien informée interrogée par TSA évoque une baisse de 28 % ces dernières années, faisant craindre le pire pour nos exportations en 2013. Les experts restent toutefois prudents. « La production algérienne est en déclin structurel. Ceci est indéniable. Le champ El Merk devrait entrer en production incessamment. On devrait voir quel effet cela va avoir sur la production nationale », explique l’expert pétrolier.
***********.com
En décembre 2012, les exportations algériennes de pétrole brut ont baissé de 5,5 %, à 685 000 barils par jour, rapporte ce dimanche 17 février l’agence d’information financière Bloomberg, qui cite la JODI, une base de données pétrolières officielles. JODI, supervisée par le Forum international de l'énergie, basé à Riyad, utilise des statistiques fournies par les gouvernements pour compiler des données sur les importations, les exportations et la production de pétrole pour les pays producteurs et consommateurs. Les données comprennent le pétrole brut et les condensats de gaz naturel, mais ne prennent pas en considération le gaz naturel liquéfié.
Aucune explication n’a été fournie sur les raisons de cette baisse des exportations algériennes dans un contexte budgétaire difficile pour l’Algérie. Depuis 2011, le gouvernement, pour maintenir la paix sociale, a engagé plusieurs dizaines de milliards de dollars de dépenses : augmentations de salaires dans l’administration et les entreprises publiques, subventions de plusieurs produits de première nécessité, crédits aux jeunes chômeurs, etc. Comme l’ont rappelé le FMI et plusieurs organismes internationaux, l’Algérie a besoin d’un prix du baril élevé pour pouvoir équilibrer son budget.
Pourquoi l’Algérie a-t-elle dans, ce contexte, réduit ses exportations de pétrole en décembre ? À Sonatrach, aucune réponse, comme à l’accoutumée. « Il est difficile de tirer des conclusions sur la base de données d'un seul mois, explique un expert en hydrocarbures. On sait que cela fait des mois que l'Arabie saoudite réduit ses exportations. La baisse des ventes de l'Irak est probablement liée à des problèmes politiques et d'infrastructure. Pour les autres pays qui ont réduit leurs exportations, y compris l'Algérie, il est difficile d’identifier les raisons. »
Mais une chose est sûre : depuis quelques années, la production de Sonatrach est en déclin. Les causes sont nombreuses : un déclin structurel des réserves, les scandales de corruption et le mauvais management qui handicapent Sonatrach, la loi sur les hydrocarbures, jugée trop sévère par plusieurs groupes étrangers, etc.
Le 12 février, Abdelatif Benachenhou, ancien ministre des Finances, évoquait une baisse de 20 % durant les sept dernières années. Le ministère de l’Energie reconnaît une baisse de 5 à 6 % depuis 2005. Une source bien informée interrogée par TSA évoque une baisse de 28 % ces dernières années, faisant craindre le pire pour nos exportations en 2013. Les experts restent toutefois prudents. « La production algérienne est en déclin structurel. Ceci est indéniable. Le champ El Merk devrait entrer en production incessamment. On devrait voir quel effet cela va avoir sur la production nationale », explique l’expert pétrolier.
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