Les importations baissent plus vite que les exportations en janvier
Le taux de couverture grimpe à 52,5%
Les expéditions de l’OCP en recul
L’année a bien commencé pour le commerce extérieur. A fin janvier, le déficit s’est réduit de près de 23% pour atteindre 12,4 milliards de DH. Cette performance est attribuable à une baisse moins soutenue des exportations par rapport aux importations
Première bonne nouvelle de l’année pour l’économie. Le déficit commercial s’allège. Au terme du mois de janvier, le solde de la balance du commerce extérieur se réduit de près de 23% par rapport à la même période de 2012. Il est ramené à 12,4 milliards de DH, soit 3,6 milliards de mieux. Du coup, le taux de couverture des importations par les exportations gagne 5,8 points pour atteindre 52,5%. En retraitant les produits énergétiques, le déficit dépasse à peine 6 milliards de DH et le taux de couverture grimpe à 69%. Selon l’Office des changes, «cet allègement s’explique par une baisse plus importante des importations que celle des exportations». Alors que les entrées du Maroc de l’étranger se replient de 14,2% à 26 milliards de DH, les expéditions, elles, ne dévissent que de 4,6% (-2,8% hors produits énergétiques) à 13,6 milliards de DH.
Dans le détail, la baisse des importations a concerné plusieurs catégories en particulier les produits énergétiques. Les entrées d’huile brut de pétrole se replient de 32% (717 millions de DH) pour se fixer à 1,5 milliard de DH, contre des importations de gasoil et fuel-oil en progression de 13% à 2,6 milliards de DH. Suivant la même tendance, les biens d’équipement ont baissé de 12%. Preuve, tout de même, de la réduction des investissements des entreprises dans l’outil productif. Diminution plus prononcée pour l’alimentaire. Les importations de blé ont ainsi chuté de 84%. Dans ce sillage, les produits finis de consommation notamment les voitures de tourisme ainsi que les parties et pièces qui leur sont destinées reculent respectivement de 22 et 28%. Les autres groupes de produits, particulièrement de soufre brut et non raffinés affichent une baisse de plus de 59%. Du côté des exportations, la baisse a essentiellement concerné l’ensemble des secteurs notamment des phosphates et dérivés. Ainsi, les expéditions de l’OCP sont revenues à 2,6 milliards de DH en régression de 11,5%. Dans ce sillage, le secteur de l’automobile s’effrite de 14,8% à près de 2 milliards de DH particulièrement sous l’effet de la réduction de 26% du segment du câblage. Le textile et cuir n’a pas non plus échappé au recul des exportations. Le secteur affiche une baisse de 7% à 2,5 milliards de DH. Seul l’agroalimentaire tire son épingle du jeu avec une très légère progression (0,3%) à 2,8 milliards de DH.
En dépit de l’allègement du déficit commercial, le problème structurel de la balance commerciale subsiste étant donné que la valeur à l’import représente toujours le double de celle de l’export.
Le taux de couverture grimpe à 52,5%
Les expéditions de l’OCP en recul
L’année a bien commencé pour le commerce extérieur. A fin janvier, le déficit s’est réduit de près de 23% pour atteindre 12,4 milliards de DH. Cette performance est attribuable à une baisse moins soutenue des exportations par rapport aux importations
Première bonne nouvelle de l’année pour l’économie. Le déficit commercial s’allège. Au terme du mois de janvier, le solde de la balance du commerce extérieur se réduit de près de 23% par rapport à la même période de 2012. Il est ramené à 12,4 milliards de DH, soit 3,6 milliards de mieux. Du coup, le taux de couverture des importations par les exportations gagne 5,8 points pour atteindre 52,5%. En retraitant les produits énergétiques, le déficit dépasse à peine 6 milliards de DH et le taux de couverture grimpe à 69%. Selon l’Office des changes, «cet allègement s’explique par une baisse plus importante des importations que celle des exportations». Alors que les entrées du Maroc de l’étranger se replient de 14,2% à 26 milliards de DH, les expéditions, elles, ne dévissent que de 4,6% (-2,8% hors produits énergétiques) à 13,6 milliards de DH.
Dans le détail, la baisse des importations a concerné plusieurs catégories en particulier les produits énergétiques. Les entrées d’huile brut de pétrole se replient de 32% (717 millions de DH) pour se fixer à 1,5 milliard de DH, contre des importations de gasoil et fuel-oil en progression de 13% à 2,6 milliards de DH. Suivant la même tendance, les biens d’équipement ont baissé de 12%. Preuve, tout de même, de la réduction des investissements des entreprises dans l’outil productif. Diminution plus prononcée pour l’alimentaire. Les importations de blé ont ainsi chuté de 84%. Dans ce sillage, les produits finis de consommation notamment les voitures de tourisme ainsi que les parties et pièces qui leur sont destinées reculent respectivement de 22 et 28%. Les autres groupes de produits, particulièrement de soufre brut et non raffinés affichent une baisse de plus de 59%. Du côté des exportations, la baisse a essentiellement concerné l’ensemble des secteurs notamment des phosphates et dérivés. Ainsi, les expéditions de l’OCP sont revenues à 2,6 milliards de DH en régression de 11,5%. Dans ce sillage, le secteur de l’automobile s’effrite de 14,8% à près de 2 milliards de DH particulièrement sous l’effet de la réduction de 26% du segment du câblage. Le textile et cuir n’a pas non plus échappé au recul des exportations. Le secteur affiche une baisse de 7% à 2,5 milliards de DH. Seul l’agroalimentaire tire son épingle du jeu avec une très légère progression (0,3%) à 2,8 milliards de DH.
En dépit de l’allègement du déficit commercial, le problème structurel de la balance commerciale subsiste étant donné que la valeur à l’import représente toujours le double de celle de l’export.
Recettes de voyages, MRE… les flux reviennent
L’embellie de la balance commerciale, en janvier, bénéficie également à celle des paiements. Les MRE ont ainsi transféré 4,6 milliards de DH, soit 36 millions de plus qu’en 2012. Les recettes touristiques ont atteint, pour leur part, 4,4 milliards de DH progressant de près de 6% en un an. Même les recettes des IDE augmentent. Près de 3% à 1,3 milliard de DH.
l'économiste
L’embellie de la balance commerciale, en janvier, bénéficie également à celle des paiements. Les MRE ont ainsi transféré 4,6 milliards de DH, soit 36 millions de plus qu’en 2012. Les recettes touristiques ont atteint, pour leur part, 4,4 milliards de DH progressant de près de 6% en un an. Même les recettes des IDE augmentent. Près de 3% à 1,3 milliard de DH.
l'économiste
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