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Bonjour, chasser la réalité, elle revient au galop, à moin d'essayer ailleurs. 
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Kamel, étudiant à l’école supérieure de commerce et de management, a choisi de partir à Dubaï.
Pourquoi avoir choisi Dubaï ?
Je voulais découvrir un pays dynamique en vivant une réelle expérience sur place. C’est pour moi l’opportunité de découvrir une culture dont je suis proche et qui a su devenir moderne. On y trouve un environnement cosmopolite et toutes les origines se croisent. C’est également l’occasion de parfaire ma maîtrise de la langue arabe. J’envisage d’orienter mon parcours professionnel vers les relations internationales. Tout ici est facilité pour les entreprises, les possibilités de carrière professionnelle sont très vastes.
Ce départ est aussi une manière d’accomplir le rêve de réussite de tes parents d’ origine tunisienne ?
Je suis né en France où j’ai grandi. J’ai toujours voulu réussir dans ce pays pour montrer que nous, "d’origine maghrébine", on était capable de faire des choses. Je suis d’une famille ouvrière. Mon père se levait le matin à 6h00 pour un salaire de misère. Depuis tout petit, mon père m’a encouragé dans les études. Alors, par conséquent, depuis tout petit, je me bats et j’essaie d’être toujours le meilleur et de montrer qu’ il y a des Arabes qui en veulent dans la vie.
Issu de l’immigration, tu penses que ta place n’est plus enFrance ?
J’ai grandi dans un quartier dans lequel mes amis étaient uniquement beurs et blacks. Dans ma vie privée et professionnelle, j’ai subi des actes de discrimination. En première année, à l’école supérieure de commerce, j’ai dû rechercher un stage. Au moment où les 3/4 de ma promotion avait déjà leur stage, moi, je n’avais toujours rien trouvé. On se décourage rapidement lorsqu’on reçoit 50 lettres de refus. J’ai souvent senti une sorte de haine qui montait en moi. Cette haine, heureusement, j’ai su la maîtriser. Je me suis dis que la France n’etait pas faite pour moi, alors il faut que j’essaie ailleurs. J’avais le choix entre deux pays, la Tunisie et les Emirats Arabes Unis.
La suite...
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Kamel, étudiant à l’école supérieure de commerce et de management, a choisi de partir à Dubaï.
Pourquoi avoir choisi Dubaï ?
Je voulais découvrir un pays dynamique en vivant une réelle expérience sur place. C’est pour moi l’opportunité de découvrir une culture dont je suis proche et qui a su devenir moderne. On y trouve un environnement cosmopolite et toutes les origines se croisent. C’est également l’occasion de parfaire ma maîtrise de la langue arabe. J’envisage d’orienter mon parcours professionnel vers les relations internationales. Tout ici est facilité pour les entreprises, les possibilités de carrière professionnelle sont très vastes.
Ce départ est aussi une manière d’accomplir le rêve de réussite de tes parents d’ origine tunisienne ?
Je suis né en France où j’ai grandi. J’ai toujours voulu réussir dans ce pays pour montrer que nous, "d’origine maghrébine", on était capable de faire des choses. Je suis d’une famille ouvrière. Mon père se levait le matin à 6h00 pour un salaire de misère. Depuis tout petit, mon père m’a encouragé dans les études. Alors, par conséquent, depuis tout petit, je me bats et j’essaie d’être toujours le meilleur et de montrer qu’ il y a des Arabes qui en veulent dans la vie.
Issu de l’immigration, tu penses que ta place n’est plus enFrance ?
J’ai grandi dans un quartier dans lequel mes amis étaient uniquement beurs et blacks. Dans ma vie privée et professionnelle, j’ai subi des actes de discrimination. En première année, à l’école supérieure de commerce, j’ai dû rechercher un stage. Au moment où les 3/4 de ma promotion avait déjà leur stage, moi, je n’avais toujours rien trouvé. On se décourage rapidement lorsqu’on reçoit 50 lettres de refus. J’ai souvent senti une sorte de haine qui montait en moi. Cette haine, heureusement, j’ai su la maîtriser. Je me suis dis que la France n’etait pas faite pour moi, alors il faut que j’essaie ailleurs. J’avais le choix entre deux pays, la Tunisie et les Emirats Arabes Unis.
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