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près des années de recherche, le professeur Benamara Salem de l’Université M’hamed-Bougara de Boumerdès a abouti à une formulation de pastilles alimentaires à partir de dattes. Il a présenté hier son projet à l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet). Demeure, toutefois, le problème du financement limité pour la concrétisation de ce type de projet, selon les intervenants.
L’Anvredet a présenté, hier, le projet lors d’un atelier de valorisation. Le professeur Mohamed Taibi, directeur général de l’Anvredet, a souligné l’aspect pratique et la fonctionnalité du nouveau produit et son impact sur le développement socio-économique s’il venait à être commercialisé. Ceci d’autant que le produit de base, la datte, est disponible du fait que l’Algérie est le deuxième pays producteur au monde avec 800 000 tonnes de dattes pour l’année 2012, explique le responsable.
«Actuellement, l’agence maîtrise l’accompagnement de ce genre de projets et nous sommes actuellement au troisième produit local exploité. Il s’agit d’un transfert technologique algéro-algérien, de l’université à l’entreprise », a déclaré Mohamed Taibi. Il dira que l’agence a accompagné à la création de la micro-entreprise et au montage financier, mais demeure la problématique du financement. «Nous souhaitons trouver les mécanismes de financement et se profile aussi l’idée d’un fonds national d’innovation. Il y a, bien sûr, l’Ansej, mais le financement est limité alors que les montages financiers doivent être importants, les banques devant faire un effort dans ce sens», a expliqué le responsable.
Des experts représentant des ministères et de différentes institutions publiques ainsi que des opérateurs ont pu prendre connaissance d’un nouveau procédé permettant de fabriquer un aliment diététique, à partir de dattes produites en Algérie. Selon l’initiateur du projet, le procédé est simple et permet d’obtenir des pastilles naturelles sans ajout de matières pour l’enrobage et le compostage.
Déjà brevetée, l’idée de pastilles alimentaires fait l’objet de prototypes de laboratoires dont les résultats se sont avérés satisfaisants, a expliqué le professeur Benamara.
Le procédé, selon les participants, présente des avantages très importants dans le domaine de la valorisation de l’agriculture saharienne ainsi que l’enrichissement de la production agroalimentaire. Le réalisateur du projet dira aussi que les recherches se poursuivent dans le cadre de ce procédé au stade de l’expérimentation. Le procédé fait aussi partie d’un projet euro-maghrebin PHC pour la valorisation de la datte.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -
L’Anvredet a présenté, hier, le projet lors d’un atelier de valorisation. Le professeur Mohamed Taibi, directeur général de l’Anvredet, a souligné l’aspect pratique et la fonctionnalité du nouveau produit et son impact sur le développement socio-économique s’il venait à être commercialisé. Ceci d’autant que le produit de base, la datte, est disponible du fait que l’Algérie est le deuxième pays producteur au monde avec 800 000 tonnes de dattes pour l’année 2012, explique le responsable.
«Actuellement, l’agence maîtrise l’accompagnement de ce genre de projets et nous sommes actuellement au troisième produit local exploité. Il s’agit d’un transfert technologique algéro-algérien, de l’université à l’entreprise », a déclaré Mohamed Taibi. Il dira que l’agence a accompagné à la création de la micro-entreprise et au montage financier, mais demeure la problématique du financement. «Nous souhaitons trouver les mécanismes de financement et se profile aussi l’idée d’un fonds national d’innovation. Il y a, bien sûr, l’Ansej, mais le financement est limité alors que les montages financiers doivent être importants, les banques devant faire un effort dans ce sens», a expliqué le responsable.
Des experts représentant des ministères et de différentes institutions publiques ainsi que des opérateurs ont pu prendre connaissance d’un nouveau procédé permettant de fabriquer un aliment diététique, à partir de dattes produites en Algérie. Selon l’initiateur du projet, le procédé est simple et permet d’obtenir des pastilles naturelles sans ajout de matières pour l’enrobage et le compostage.
Déjà brevetée, l’idée de pastilles alimentaires fait l’objet de prototypes de laboratoires dont les résultats se sont avérés satisfaisants, a expliqué le professeur Benamara.
Le procédé, selon les participants, présente des avantages très importants dans le domaine de la valorisation de l’agriculture saharienne ainsi que l’enrichissement de la production agroalimentaire. Le réalisateur du projet dira aussi que les recherches se poursuivent dans le cadre de ce procédé au stade de l’expérimentation. Le procédé fait aussi partie d’un projet euro-maghrebin PHC pour la valorisation de la datte.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -