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Les rejets toxiques et les infections restent présents dans les hôpitaux en Algérie

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  • Les rejets toxiques et les infections restent présents dans les hôpitaux en Algérie

    l En Algérie, L’inconscience est telle que l’on ne se rend pas compte des dangers encourus au sein des hôpitaux, grands incubateurs de germes et sources d’infections.

    Les déchets spéciaux sont traités avec une légèreté inconcevable alors que les infrastructures hospitalières abritent des malades pour lesquels un environnement sain est nécessaire et emploient un personnel qui doit exercer son métier sans courir le risque d’être contaminé.

    La gestion de ces rejets reste aléatoire, les lieux ne sont jamais exempts de rebus générés par les différents soins, souvent mal conditionnés et finissant généralement devant les entrées des services. Certaines images horrifiantes (des amoncellements de déchets entreposés derrière les bâtisses) n’échappent pas au regard des plus avertis en ce qui concerne cette situation.


    Des pansements tâchés de sang ne manquent pas dans les recoins, notamment dans les couloirs qui servent de salles d’attente et que le personnel d’entretien «oublie» de nettoyer convenablement. Il n’est pas rare de voir une infirmière ou un médecin user de désinfectants et d’outils destinés aux patients - il faut dire qu’ils n’ont pas le choix - et astiquer leur matériel et leurs instruments, et des garde malades désinfecter la table de leur proche hospitalisé et passer la serpillère dans «leur» salle. Les responsables ne semblent pas en avoir conscience, la situation n’est vécue que par ceux qui s’y rendent et qui, de ce faite, s’exposent au risque d’être contaminés et même de faire l’objet de complications pouvant conduire à la mort. Si l’hygiène fait défaut dans les hôpitaux, la sensibilisation n’est pas non plus au cœur des préoccupations afin d’épargner aux visiteurs un sort néfaste.

    Rares sont ceux qui, parmi ces derniers, craignent le contact avec les équipements (poignées de portes, balustrades, murs et autres objets infectés au plus haut point), alors que d’autres sont loin d’en connaître la gravité et y emmènent même leurs enfants.

    Les riverains ne sont pas épargnés, eux qui inhalent chaque jour que Dieu fait les émanations dégagées par les incinérateurs d’un autre âge.


    Il sera toujours question de doter les hôpitaux d’incinérateurs répondant aux normes internationales, mais il ne paraît pas pour les responsables plus qu’urgent d’en finir avec ce matériel brinquebalant qui répand des rejets toxiques pour les malades et pour l’environnement immédiat.

    Par Rachida Merkouche- La TRIBUNE
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