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Sit in de colère au Maroc : Un homme contraint de baiser les pieds d’un magistrat

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  • Sit in de colère au Maroc : Un homme contraint de baiser les pieds d’un magistrat

    Sit in de colère au Maroc : Un homme contraint de baiser les pieds d’un magistrat

    L’AMDH Midelt organise demain une manifestation pour réclamer justice : un carrossier de Midelt aurait été contraint, samedi, d’embrasser les pieds du substitut du procureur de la ville.

    L’AMDH organisera un sit in devant le tribunal de première instance de Midelt, demain, mercredi 20 février, pour « réclamer justice pour Moulay Hicham Himmi », annonce Morad Chqondi, vice président de la section Midelt de l’AMDH. Samedi 16 février, ce jeune carrossier aurait été contraint de baiser les deux pieds du substitut du procureur du tribunal de première instance de Midelt, furieux de ne pas pouvoir récupérer sa voiture comme il l’espérait. « Je veux que l’on me rende mon honneur. Même un esclave on ne le traite pas de cette façon », affirme, aujourd’hui, Hicham.

    Tout a commencé samedi, lorsque le substitut du procureur de Midelt est venu dans le garage où travaille Hicham Himmi. « Il avait déposé sa voiture jeudi, pour qu’elle soit prise en charge, mais le maalem est tombé malade. Quand il est arrivé, samedi, pour récupérer sa voiture, rien n’avait été fait et je lui ai expliqué pourquoi », raconte Hicham Himmi. A ce moment là, ce jeune père de famille ne sait pas qui est l’homme devant lui.

    Cracher au visage
    Malgré ces explications, « il a commencé à crier et à m’insulter à tort et à travers. Moi, en face, je ne lui ai pas répondu, je n’ai rien dit du tout », continue le carossier. Le client sort un moment puis revient et reprend de plus belle ses insultes et lui crache même au visage, selon Moulay Hicham. « Je lui ai demandé d’arrêter de m’insulter, que ce n’était pas mon travail, pas ma spécialité, que je ne pouvais pas m’occuper de sa voiture », explique-t-il. En guise de réponse, le magistrat lui aurait répondu « je vais ramener quelqu’un pour te corriger ! ».
    Le magistrat revient entouré de deux policiers en civil et quitte les lieux, laissant les deux policiers sur place. « Les deux policiers ont été très corrects avec moi et m’ont expliqué que si je n’avais rien fait il ne m’arriverait rien, puis ils m’ont fait monter dans une voiture banalisée qui m’a conduit au commissariat », détaille Hicham.

    « Quand il est entré, tous le monde s’est levé »
    Au commissariat, le carrossier est rejoint par son patron. Le premier est en train de s’expliquer avec la police, quand le magistrat revient. « Quand il est entré dans la pièce, tous le monde s’est levé. Quand j’ai vu ça, j’ai compris que j’étais mal et j’ai eu peur », explique le carossier. Ce n’est qu’à ce moment là que Hicham prend conscience qu’il a en face de lui une personne haut placée.

    « Les policiers ont essayé de le calmer, mais il ne se calmait pas. Il m’insultait, il m’a giflé, suffoque le jeune homme, et puis il m’a dit que si je ne voulais pas qu’il porte plainte contre moi, il fallait que je lui baise les deux pieds. » Le carrossier pense à sa famille, à son enfant de deux ans et demi, effrayé, il consent et s’exécute. « Je n’avais pas le choix, j’avais peur », laisse-t-il tomber.

    Hogra
    « Nous avons déposé plainte pour qu’il soit entendu par le procureur. Nous avons envoyé une lettre au Conseil supérieur du pouvoir judiciare, au ministère de la Justice et au procureur général de Meknès », explique Morad Chqondi, vice président de la section Midelt de l’AMDH. Contacté par le frère du mécanicien, l’AMDH-Midelt a rejoint, samedi, le commissariat où Hicham a été contraint de s’humilier.

    Depuis, elle réclame justice. Suite à ces évènements, « nous avons organisé une réunion à laquelle s’est joint le PJD. Il nous a apporté son soutien. Al Adl Wal Ihassane nous a aussi contacté, mais nous ne voulons pas que cette histoire soit l’objet d’une récupération politique, il s’agit d’une affaire de droits de l’Homme », explique Morad Chqondi.

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  • #2
    Depuis, elle réclame justice. Suite à ces évènements, « nous avons organisé une réunion à laquelle s’est joint le PJD. Il nous a apporté son soutien. Al Adl Wal Ihassane nous a aussi contacté, mais nous ne voulons pas que cette histoire soit l’objet d’une récupération politique, il s’agit d’une affaire de droits de l’Homme », explique Morad Chqondi.
    ajadjiith

    La députée de la province est une femme militante du PJD

    Plusieurs partis politiques "démocratiques" que j'ai cité leur nom manifesteront demain vers 15 h dans le même sujet posté par M. MEK

    Cette affaire sera traitée à haut niveau

    Commentaire


    • #3
      Un homme contraint de baiser les pieds d’un magistrat
      .
      La " hogra " légalisée ..
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire

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