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Maladie cardiaque Angine de poitrine : un malaise à prendre au sérieux

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  • Maladie cardiaque Angine de poitrine : un malaise à prendre au sérieux

    Le cœur est le muscle qui pompe le sang afin de le distribuer dans l’organisme. Pour remplir cette fonction, il a lui-même besoin de sang et d’oxygène, qui lui sont apportés par trois artères principales. Si l’une d’elles est obstruée, le cœur manque d’oxygène et les efforts lui sont plus difficiles. Cela se traduit par des douleurs à la poitrine désignées par l’angine de poitrine.
    Aussi appelée angor, l’angine de poitrine est donc, une pathologie cardiaque qui se manifeste par une douleur au niveau de la poitrine résultant d’un manque d’apport en oxygène. «L’angine de poitrine est un “témoin de danger” laissant planer le spectre de la crise cardiaque. Elle doit toujours être prise au sérieux et inciter à consulter», explique Mohamed Alami, cardiologue. Cette douleur peut parfois se prolonger dans l’épaule, le dos, un engourdissement dans les bras, voire parfois une douleur à la mâchoire inférieure. Toutefois, il est possible de ne pas ressentir les symptômes typiques de l’angine de poitrine, mais plutôt un vague sentiment d’inconfort thoracique ; des essoufflements importants et anormaux ; de la fatigue ; des nausées et une impression d’indigestion persistante, d’aérophagie. «Ma mère souffre d’angine de poitrine depuis plus de cinq ans. Au départ, elle ne savait pas qu’il s’agissait d’une pathologie, elle sous-estimait les douleurs et les serrements qu’elle ressentait au niveau de la poitrine, jusqu’au jour où les douleurs sont devenues plus fréquentes et surtout plus longues.
    Des douleurs qui peuvent s’étendre au cou, à l’épaule et même au bras. Lorsqu’elle a consulté un cardiologue, il lui a expliqué qu’il s’agit d’une angine de poitrine», confie Hanaâ, 26 ans. L’angine de poitrine se déclare souvent lors d’efforts physiques, d’un stress émotif, en cas de froid ou de chaleur intense, ou encore à la suite de repas copieux. D’ailleurs, on distingue principalement deux types d’angines de poitrine suivant leurs circonstances d’apparition. En effet, on parle d’angor d’effort (ou stable) qui survient lorsque le cœur ne reçoit pas suffisamment de sang pour l’oxygéner et combler ses besoins. Il est caractérisé par une apparition lors d’une activité physique. Dans ce cas d’angine de poitrine, il est préconisé d’arrêter tout de suite ce que l’on est en train de faire et la douleur doit disparaître rapidement, ou céder sous l’effet d’une molécule, la trinitrine.
    Le deuxième type d’angine de poitrine est celui apparaissant au repos (angor instable). Celle-ci est plus grave, car elle peut-être caractéristique d’un infarctus du myocarde. Elle correspond à ce que l’on appelle une rupture de la plaque d’athérome. Il s’agit d’accumulation de cellules chargées de mauvais cholestérol le long des parois des artères. Cet amas, lorsqu’il se détache, peut boucher plus ou moins complètement la lumière de l’artère formant un caillot de sang. Elle peut se manifester chez des personnes saines ou déjà atteintes d’angine de poitrine (la maladie passe de stable à instable). Afin de diagnostiquer la maladie, le cardiologue peut se baser sur certains examens, comme un électrocardiogramme à l’effort (l’épreuve du tapis roulant) ou d’une scintigraphie myocardique avec effort ou avec médication mimant un effort et une échographie. Comme il peut utiliser l’angiographie coronaire : il s’agit d’un examen radiologique sous anesthésie locale (on introduit une petite sonde dans l’artère radiale au niveau du poignet et on la pousse jusqu’aux artères coronaires. Un produit de contraste est ensuite injecté par la sonde), qui permet d’observer les artères coronaires et de fournir un bilan de leur état.
    Explications: Dr Mohamed Alami, cardiologue
    «Toute douleur thoracique doit être prise au sérieux et inciter à consulter»
    ❶Beaucoup de personnes ressentent des douleurs ou des serrements à la poitrine. Comment peuvent-elles faire la différence entre une angine de poitrine et un malaise passager ?
    Il est vrai que la douleur de l’angor a des caractéristiques, mais il est impératif de clarifier deux points avant d’en parler. D’abord, toute douleur thoracique doit être prise au sérieux d’autant plus qu’elle est située dans la partie gauche ou dans la partie centrale du thorax. Il en est de même de la douleur de l’épaule et/ou du bras gauche ou encore de la région épigastrique (région abdominale centrale au-dessus de l’ombilic). Ensuite, si la douleur persiste plusieurs minutes, il devient vital de consulter en urgence (à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit).
    En effet, la douleur de l’angine de poitrine est de durée brève et si elle venait à dépasser quelques minutes (10 min), elle peut être annonciatrice d’une attaque cardiaque sérieuse (infarctus du myocarde). L’attaque cardiaque peut s’accompagner d’une mort subite et doit être prise en charge en urgence pour «déboucher» l’artère coronaire et permettre au cœur d’être à nouveau irrigué. Ceci dit, le plus souvent, la douleur angineuse est une douleur en barre horizontale dans la partie médiale, de la poitrine à type de constriction (comme un étau qui serre). Elle irradie vers l’épaule et le bras gauche et parfois vers la mâchoire inférieure ou vers l’abdomen (épigastrique). Elle apparaît habituellement à l’effort et cède à l’arrêt de celui-ci. Elle s’accompagne parfois de sueurs, de vertiges, de nausées…
    Telle est la douleur type, mais attention, l’angine de poitrine peut prendre différents visages. Il n’est donc pas possible de se baser sur les caractéristiques de la douleur pour écarter une angine de poitrine d’autant plus qu’une douleur thoracique non cardiaque peut constituer une «épine irritative» qui déclenche une vraie angine de poitrine. Donc toute douleur thoracique doit être prise au sérieux et inciter à consulter et pas question de se dire que ce n’est qu’un simple malaise passager.

    ❷Quelles sont les personnes à risque ?
    Les diabétiques, les hypertendus, les fumeurs, les personnes sédentaires, les personnes ayant un cholestérol élevé… Actuellement, la notion de risque cardiovasculaire global est de mise. Il est calculé sur la base de l’intégration de tous les facteurs de risque. Ce risque global oriente le médecin sur l’approche thérapeutique médicamenteuse et sur la nécessité d’une modification du mode de vie. Ainsi, il est nécessaire de pratiquer un large dépistage des populations en calculant le risque cardiovasculaire global afin d’éduquer les personnes à haut risque.

    ❸Comment se fait le diagnostic ? Peut-on traiter cette
    maladie ?
    Le diagnostic de l’angine de poitrine est parfois évident tellement la description de la douleur est typique. Toutefois, le plus souvent le médecin a recours à des explorations cardiologiques pour poser le diagnostic. L’ECG (électrocardiogramme) est parfois parlant, évocateur d’une ischémie myocardique (souffrance musculaire cardiaque). Mais le plus souvent, le médecin a recours à des tests de provocation de l’ischémie (épreuve d’effort, scintigraphie myocardique, échocardiographie de stress) dont l’objectif est de reproduire la crise angineuse par un stress. Une fois le diagnostic posé, la décision thérapeutique se dessine : le traitement médicamenteux est impératif, et s’y associe souvent un traitement de reperméabilisation (réouverture de l’artère) par une dilatation coronaire ou par une chirurgie. Le traitement médicamenteux et interventionnel est souvent couronné par un succès, le plus dur est de penser à la maladie avant qu’elle ne fasse parler d’elle.


    L’infarctus du myocarde

    L’infarctus du myocarde ou la crise cardiaque désigne une crise plus violente que l’angine. C’est une nécrose (mort de cellules) d’une partie du muscle cardiaque secondaire à un défaut d’oxygénation (ischémie). Il se produit quand une ou plusieurs artères coronaires se bouchent. Le manque d’oxygène provoque ainsi la nécrose qui sera remplacée par une cicatrice. La capacité du cœur à se contracter normalement et à pomper une quantité normale de sang à chaque battement peut être affectée. Tout dépend de l’étendue de la cicatrice. Il est manifesté par une douleur thoracique qui peut provoquer l’étrange sensation de recevoir un poids ou une barre sur la poitrine. Cette douleur peut ressembler à un pincement ou une forte pression et son intensité varie d’un degré minime jusqu’à la violente douleur. Ses principaux symptômes sont des difficultés respiratoires, des nausées et vomissements, une forte transpiration, une sensation d’angoisse et d’oppression, ainsi qu’une température un peu élevée.

    Publié le : 19 Février 2013 - Hafsa Sakhi, LE MATIN ma

  • #2
    Quelles sont les personnes à risque ?
    Les diabétiques, les hypertendus, les fumeurs, les personnes sédentaires, les personnes ayant un cholestérol élevé

    rien de nouveau dans l'article

    deux points méritent attention

    le diabétique peut développer un infarctus sans resentir de grande douleur

    le cholestérol élevé , selon le dernier livre publié par le Professeur EVEN ne serait pas un facteur de risque. La molécue est un constituant naturel de base de notre organisme, elle a été comparée à la brique de construction , nécessaire à la synthèse d'hormones essentielles dont les corticoides. Selon EVEN les anti cholesrérolémiants , les chères statines en particulier ne servent à rien. Elles abaissent le taux de cholestérol sans que personne n'ait prouvé la réelle toxicité de ce dernier. Toute la suspicion contre ce lipide vient de sa présence dans les plaques d'athérome que l'on trouve dans les vaisseaux des artéritiques et qui réduisent les débits circulatoires favorables aux infarctus. Le progrès thérépeutique viendra de la compréhension des causes de La constitution des plaques - athérogénèse- Elles peuvent être, au départ une saine réaction de l'organisme contre une lésion de la tunique interne des vaisseaux, face à une agression microbienne et au risque d'une micro fissure dans une système à l'elasticité remarquable , gérée à la demande le long de tout le circuit. Agression ? Phénomènes d'hyper immunité ? La constation pratique est que la plaque d'athérome qui se détache pour aller emboliser se pratique sur infection microbienne locale qui désolidarise de l'intima de l'artère. Ce qui justifie selon des cardiologues la prescription large des antibiotiques chez les personnes à risque.
    En conclusion, si EVEN a raison, pas d'hypolipémiants aux hypertendus mais des cures d'antibiotiques au moindre fébricule, si ce n'est en cures préventives régulières, pour tour porteur de plaques décelables lors d'examens.

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