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Alger, Tipaza et Boumerdès ont été privés de courant à la suite d'un attentat. La voie officielle annonce que cette coupure est un problème technique sur une ligne haute tension , l'officieuse annonce que ce serait dû au sabotage d’un pylône électrique de haute tension par un groupe terroriste au niveau de la localité de Helaymia, au sud de Boudouaou.
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L’alimentation en électricité au niveau des wilayas d’Alger, Tipaza et Boumerdès était hier fortement perturbée.
Dans la capitale, cette «coupure» n’a duré dans certains endroits qu’environ une heure, touchant même les quartiers les plus huppés d’Alger, à l’image de Hydra, El Biar et Ben Aknoun. Par contre, dans la wilaya de Boumerdès, notamment les localités limitrophes d’Alger, l’électricité était interrompue depuis les premières heures de la matinée et n’a été rétablie que vers 14 heures, attestent des habitants de la région.
Au niveau de la wilaya de Tipaza, le chef-lieu n’a connu aucune perturbation au moment où le côté Est, plus précisément depuis la localité de Fouka, distante de 30 km de la ville de Tipaza, le courant a été interrompu en plusieurs endroits. C’est du moins ce qu’affirment des sources au niveau de cette wilaya. Toutes nos tentatives de joindre hier les responsables de Sonelgaz ont été vaines. Toutefois, dans un communiqué repris par l’APS, les services de la compagnie nationale d’électricité ont expliqué que ces «perturbations» sont dues à un incident technique survenu sur une ligne à haute tension.
La compagnie rassure cependant que «la situation devrait être totalement rétablie dans les prochaines heures et que des équipes de Sonelgaz sont à pied d’oeuvre dès le déclenchement de l’incident».
L’origine de cet «incident» qui a quasiment paralysé le centre du pays hier, particulièrement la wilaya de Boumerdès et la côte Est d’Alger, n’avait pas encore été décelée par la compagnie nationale qui a tenu à souligner dans le même communiqué que «les causes de cet incident sont en cours d’identification par les services spécialisés de la filiale Sonelgaz Transport Electricité (GRTE)».
Cependant, d’après des sources fiables, nous avons appris que cet «incident» qui a provoqué la «coupure» est dû au sabotage d’un pylône électrique de haute tension par un groupe terroriste au niveau de la localité de Helaymia, au sud de la ville de Boudouaou, à une dizaine de km environ de Boumerdès.
Selon d’autres sources, les techniciens de la Sonelgaz, en se rendant sur les lieux pour procéder à la réparation des câbles de haute tension pour rétablir le courant, ont été surpris par la déflagration d’un engin explosif enfoui sous terre à proximité du pylône saboté.
Trois policiers qui accompagnaient les techniciens de Sonelgaz auraient été blessés par l’explosion. L’un deux, grièvement touché aux membres inférieurs, a été transporté à l’hôpital militaire de Aïn Naadja dans la capitale. Les deux autres s’en seraient sortis miraculeusement avec juste quelque blessures légères.
Il faut noter que les attentats à la bombe se sont multipliés ces derniers temps dans la région de Boumerdès par les «irréductibles» du GSPC qui activent encore dans cette région, pourtant quadrillée par les différents services de sécurité qui ont réussi à éliminer plusieurs terroristes ces derniers mois.
Le dernier attentat, faut-il également le rappeler, remonte à lundi dernier quand une bombe a explosé au passage d’une patrouille de la gendarmerie au niveau de la plage de Reghaïa à l’est d’Alger.
L’un des gendarmes, originaire de Aïn Témouchent dans l’ouest du pays, a malheureusement succombé à ses blessures hier, avons-nous appris de sources sûres.
Des «perturbations» dans l’alimentation en énergie électrique ont été constatées durant l’après-midi d’hier dans plusieurs quartiers de la ville d’Oran. Les coupures de courant ont touché les quartiers d’El-Makkari (ex-St-Eugène), Haï Oussama (ex-Boulanger), la Cité Djamel, Haï Dhaya (ex-Petit Lac), El-Othmania (ex-Maraval), El-Barki, Es-Seddikia, Bir El-Djir et Es-Senia entre autres. Une situation qui a causé beaucoup de désagréments aux foyers et aux commerces, durant cette période de grandes chaleurs, notamment les boucheries, les pâtisseries et les crémeries. Aucune explication ne nous a été donnée par les services de la Sonelgaz. Néanmoins, l’alimentation électrique a commencé à se rétablir à partir de 16h30 au niveau de quelques quartiers d’Oran, tels Ibn Sina (ex-Victor Hugo) et El-Barki.
Cet incident nous rappelle celui enregistré durant la soirée de la finale de la coupe du monde, le 9 juillet dernier, suite à une panne survenue dans le réseau de transport de l’électricité, et plus précisément au niveau des postes transformateurs. A 45 minutes de la fin du match France-Italie, la majorité des quartiers d’Oran étaient plongés dans le noir, créant une véritable colère parmi les téléspectateurs. Il a fallu l’intervention des services de l’ordre pour disperser les dizaines de jeunes qui se sont rassemblés devant l’entrée du siège de la Sonelgaz, unité d’Oran, pour s’enquérir de la situation.
Il est à noter que, durant cette période de canicule, des records de consommation d’électricité, dus, selon Sonelgaz, à l’utilisation «abusive» des climatiseurs, ont été enregistrés à travers plusieurs wilayas du pays, ce qui a provoqué des incidents sur le réseau de distribution, d’où l’interruption de l’électricité, selon la direction générale de la Sonelgaz. Un investissement de 20 milliards de dinars est nécessaire pour produire 400 mégawatts et mettre un terme aux coupures d’électricité, avait indiqué le premier responsable de la direction générale de la Sonelgaz.
Par le quotidien d'Oran
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L’alimentation en électricité au niveau des wilayas d’Alger, Tipaza et Boumerdès était hier fortement perturbée.
Dans la capitale, cette «coupure» n’a duré dans certains endroits qu’environ une heure, touchant même les quartiers les plus huppés d’Alger, à l’image de Hydra, El Biar et Ben Aknoun. Par contre, dans la wilaya de Boumerdès, notamment les localités limitrophes d’Alger, l’électricité était interrompue depuis les premières heures de la matinée et n’a été rétablie que vers 14 heures, attestent des habitants de la région.
Au niveau de la wilaya de Tipaza, le chef-lieu n’a connu aucune perturbation au moment où le côté Est, plus précisément depuis la localité de Fouka, distante de 30 km de la ville de Tipaza, le courant a été interrompu en plusieurs endroits. C’est du moins ce qu’affirment des sources au niveau de cette wilaya. Toutes nos tentatives de joindre hier les responsables de Sonelgaz ont été vaines. Toutefois, dans un communiqué repris par l’APS, les services de la compagnie nationale d’électricité ont expliqué que ces «perturbations» sont dues à un incident technique survenu sur une ligne à haute tension.
La compagnie rassure cependant que «la situation devrait être totalement rétablie dans les prochaines heures et que des équipes de Sonelgaz sont à pied d’oeuvre dès le déclenchement de l’incident».
L’origine de cet «incident» qui a quasiment paralysé le centre du pays hier, particulièrement la wilaya de Boumerdès et la côte Est d’Alger, n’avait pas encore été décelée par la compagnie nationale qui a tenu à souligner dans le même communiqué que «les causes de cet incident sont en cours d’identification par les services spécialisés de la filiale Sonelgaz Transport Electricité (GRTE)».
Cependant, d’après des sources fiables, nous avons appris que cet «incident» qui a provoqué la «coupure» est dû au sabotage d’un pylône électrique de haute tension par un groupe terroriste au niveau de la localité de Helaymia, au sud de la ville de Boudouaou, à une dizaine de km environ de Boumerdès.
Selon d’autres sources, les techniciens de la Sonelgaz, en se rendant sur les lieux pour procéder à la réparation des câbles de haute tension pour rétablir le courant, ont été surpris par la déflagration d’un engin explosif enfoui sous terre à proximité du pylône saboté.
Trois policiers qui accompagnaient les techniciens de Sonelgaz auraient été blessés par l’explosion. L’un deux, grièvement touché aux membres inférieurs, a été transporté à l’hôpital militaire de Aïn Naadja dans la capitale. Les deux autres s’en seraient sortis miraculeusement avec juste quelque blessures légères.
Il faut noter que les attentats à la bombe se sont multipliés ces derniers temps dans la région de Boumerdès par les «irréductibles» du GSPC qui activent encore dans cette région, pourtant quadrillée par les différents services de sécurité qui ont réussi à éliminer plusieurs terroristes ces derniers mois.
Le dernier attentat, faut-il également le rappeler, remonte à lundi dernier quand une bombe a explosé au passage d’une patrouille de la gendarmerie au niveau de la plage de Reghaïa à l’est d’Alger.
L’un des gendarmes, originaire de Aïn Témouchent dans l’ouest du pays, a malheureusement succombé à ses blessures hier, avons-nous appris de sources sûres.
Des «perturbations» dans l’alimentation en énergie électrique ont été constatées durant l’après-midi d’hier dans plusieurs quartiers de la ville d’Oran. Les coupures de courant ont touché les quartiers d’El-Makkari (ex-St-Eugène), Haï Oussama (ex-Boulanger), la Cité Djamel, Haï Dhaya (ex-Petit Lac), El-Othmania (ex-Maraval), El-Barki, Es-Seddikia, Bir El-Djir et Es-Senia entre autres. Une situation qui a causé beaucoup de désagréments aux foyers et aux commerces, durant cette période de grandes chaleurs, notamment les boucheries, les pâtisseries et les crémeries. Aucune explication ne nous a été donnée par les services de la Sonelgaz. Néanmoins, l’alimentation électrique a commencé à se rétablir à partir de 16h30 au niveau de quelques quartiers d’Oran, tels Ibn Sina (ex-Victor Hugo) et El-Barki.
Cet incident nous rappelle celui enregistré durant la soirée de la finale de la coupe du monde, le 9 juillet dernier, suite à une panne survenue dans le réseau de transport de l’électricité, et plus précisément au niveau des postes transformateurs. A 45 minutes de la fin du match France-Italie, la majorité des quartiers d’Oran étaient plongés dans le noir, créant une véritable colère parmi les téléspectateurs. Il a fallu l’intervention des services de l’ordre pour disperser les dizaines de jeunes qui se sont rassemblés devant l’entrée du siège de la Sonelgaz, unité d’Oran, pour s’enquérir de la situation.
Il est à noter que, durant cette période de canicule, des records de consommation d’électricité, dus, selon Sonelgaz, à l’utilisation «abusive» des climatiseurs, ont été enregistrés à travers plusieurs wilayas du pays, ce qui a provoqué des incidents sur le réseau de distribution, d’où l’interruption de l’électricité, selon la direction générale de la Sonelgaz. Un investissement de 20 milliards de dinars est nécessaire pour produire 400 mégawatts et mettre un terme aux coupures d’électricité, avait indiqué le premier responsable de la direction générale de la Sonelgaz.
Par le quotidien d'Oran