Des spéculations sont apparues jeudi dans la presse italienne sur un "lobby gay" qui aurait exercé du chantage sur certains prélats du petit Etat. Cela pourrait avoir accéléré la décision du pape de renoncer à sa charge.
Benoît XVI a-t-il vraiment tout dit sur la motivation de sa démission ? Dans un article publié jeudi sur sa Une, le quotidien italien La Repubblica affirme que la décision du pape de renoncer à sa charge pourrait avoir été renforcée par les résultats d'une enquête ultra-secrète. Ces 300 pages, écrites par trois cardinaux après l'éclatement du scandale "Vatileaks", mentionneraient notamment la présence d'un "lobby gay" au Vatican.
Dans son papier aux accents volontiers sensationnalistes, intitulé "Sexe et carrière, les chantages au Vatican derrière la renonciation de Benoît XVI", la Repubblica établit un lien direct entre cette enquête réalisée par les cardinaux Juliàn Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi et la récente annonce qui a surpris les Catholiques.
Des liens de "nature mondaine"
D'après le journal, le haut prélat espagnol Herranz aurait évoqué le 9 octobre devant le pape le dossier "le plus scabreux", à savoir "un réseau transversal uni par l'orientation sexuelle". "Pour la première fois, le mot homosexualité était prononcé" dans l'appartement pontifical, écrit encore le quotidien italien. D'après La Repubblica, le rapport indiquerait que certains prélats auraient subi "l'influence extérieure" (autrement dit le chantage) de laïcs auxquels ils seraient liés par des liens de "nature mondaine".
Deux jours plus tard, le pape, dans un discours improvisé au ton pessimiste, évoquait sous forme de métaphore "les mauvais poissons" qui sont pêchés dans le filet de l'Eglise, le soir même de l'ouverture de l'Année de la foi. Le rapport final aurait été remis au pape le 17 décembre par les trois hauts prélats : soit deux tomes de 300 pages, contenant noms et détails de l'affaire "Vatileaks".
Les articles à sensation risquent de se multiplier
Le Vatican n'a pas confirmé ces spéculations. Son porte-parole, le père Federico Lombardi, a réagi en jugeant fantaisistes ou faux plusieurs points de l'article. Il a annoncé qu'il n'y aurait ni "démentis, ni commentaires, ni confirmations" sur les "affirmations et opinions" diffusées par la presse en cette période. Le père Lombardi avait indiqué auparavant que la décision historique du pape de renoncer à sa charge n'était due à aucune "dépression", ni à des motifs psychologiques mais à l'affaiblissement de ses forces. (Lire : Pourquoi Benoît XVI a préféré la démission)
A l'approche de l'entrée en conclave, les articles à sensation risquent de se multiplier dans la presse italienne, entre rumeurs et intérêts personnels cherchant à peser sur l'élection, selon les experts des questions vaticanes.
Source sur TF1 News : Un "lobby gay" ? Nouvelles spéculations sur les raisons de la démission du pape
Benoît XVI a-t-il vraiment tout dit sur la motivation de sa démission ? Dans un article publié jeudi sur sa Une, le quotidien italien La Repubblica affirme que la décision du pape de renoncer à sa charge pourrait avoir été renforcée par les résultats d'une enquête ultra-secrète. Ces 300 pages, écrites par trois cardinaux après l'éclatement du scandale "Vatileaks", mentionneraient notamment la présence d'un "lobby gay" au Vatican.
Dans son papier aux accents volontiers sensationnalistes, intitulé "Sexe et carrière, les chantages au Vatican derrière la renonciation de Benoît XVI", la Repubblica établit un lien direct entre cette enquête réalisée par les cardinaux Juliàn Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi et la récente annonce qui a surpris les Catholiques.
Des liens de "nature mondaine"
D'après le journal, le haut prélat espagnol Herranz aurait évoqué le 9 octobre devant le pape le dossier "le plus scabreux", à savoir "un réseau transversal uni par l'orientation sexuelle". "Pour la première fois, le mot homosexualité était prononcé" dans l'appartement pontifical, écrit encore le quotidien italien. D'après La Repubblica, le rapport indiquerait que certains prélats auraient subi "l'influence extérieure" (autrement dit le chantage) de laïcs auxquels ils seraient liés par des liens de "nature mondaine".
Deux jours plus tard, le pape, dans un discours improvisé au ton pessimiste, évoquait sous forme de métaphore "les mauvais poissons" qui sont pêchés dans le filet de l'Eglise, le soir même de l'ouverture de l'Année de la foi. Le rapport final aurait été remis au pape le 17 décembre par les trois hauts prélats : soit deux tomes de 300 pages, contenant noms et détails de l'affaire "Vatileaks".
Les articles à sensation risquent de se multiplier
Le Vatican n'a pas confirmé ces spéculations. Son porte-parole, le père Federico Lombardi, a réagi en jugeant fantaisistes ou faux plusieurs points de l'article. Il a annoncé qu'il n'y aurait ni "démentis, ni commentaires, ni confirmations" sur les "affirmations et opinions" diffusées par la presse en cette période. Le père Lombardi avait indiqué auparavant que la décision historique du pape de renoncer à sa charge n'était due à aucune "dépression", ni à des motifs psychologiques mais à l'affaiblissement de ses forces. (Lire : Pourquoi Benoît XVI a préféré la démission)
A l'approche de l'entrée en conclave, les articles à sensation risquent de se multiplier dans la presse italienne, entre rumeurs et intérêts personnels cherchant à peser sur l'élection, selon les experts des questions vaticanes.
Source sur TF1 News : Un "lobby gay" ? Nouvelles spéculations sur les raisons de la démission du pape
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