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La hausse du baril de brent entraîne deja une hausse des billets d'avions. Air France l'a annoncé mais elle n'est pas la seule compagnie à l'avoir fait.
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L’augmentation décidée mardi par la compagnie aérienne sera perçue à partir du 10 août et s’élèvera à un euro sur les vols domestiques, deux euros sur les moyen-courriers et sept euros sur les long-courriers.
Face « au niveau extrêmement élevé » des cours du pétrole, Air France a décidé mardi d'augmenter les prix de ses billets d’avion. Cette hausse, qui entrera en vigueur jeudi 10 août, sera de un euro sur les vols intérieurs, deux euros sur les moyen-courriers et sept euros sur les long-courriers, précise la compagnie aérienne.
La surcharge carburant va ainsi passer à 58 euros sur chaque trajet long-courrier, soit un total de 116 euros pour un aller-retour Paris-New York, par exemple. Ces vols concernent les destinations en Amérique, Caraïbes, Afrique, Moyen-Orient et Asie. C'est la septième fois qu'Air France augmente sa surcharge carburant sur long-courrier depuis son instauration, en mai 2004. La surcharge passera à 9 euros par tronçon pour les vols intérieurs et à 14 euros pour les moyen-courrier.
La dernière augmentation remonte au mois d'avril dernier et ne concernait que les vols long-courriers (sept euros). En octobre dernier, la hausse avait été d'un euro pour les vols domestiques, deux pour les moyen-courriers et six pour les long-courriers. Sur un an, depuis juillet 2005, la hausse des carburants a entraîné des surcoûts pour le passager d'Air France de respectivement trois, six et 24 euros.
Cette augmentation « sera supprimée dès que le baril repassera au-dessous de 65 dollars pendant 30 jours consécutifs », explique la compagnie.
La flambée de l’or noir
Cette nouvelle hausse tarifaire intervient alors que le prix du baril de pétrole flirte désormais avec les 80 dollars. Le prix du brut s'établissait autour de 78 dollars mardi à Londres, près du record historique battu la veille après la fermeture en Alaska du plus gros champ pétrolier des Etats-Unis et sur fond d'instabilité accrue au Proche-Orient.
En réaction à la flambée de l'or noir, qui pèse sur leur facture de kérosène, d'autres compagnies aériennes ont déjà relevé ces derniers jours leur surcharge carburant : la portugaise TAP et la malaisienne Malaysia Airlines. La compagnie aérienne KLM, membre du groupe Air France-KLM, augmentera ses prix à partir de jeudi. Pour les vols intercontinentaux, l'accroissement de la surcharge sera de 5 euros, portant la hausse à 65 euros par vol. Pour les vols européens, la surcharge sera de 1 euro, portant la surcharge à 24 euros. La compagnie aérienne a indiqué que les surcharges ne baisseraient que si le prix du baril passe pendant 30 jours d'affilée sous la barre des 70 dollars
Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), qui regroupe 265 compagnies, le secteur essuiera cette année des pertes de 3 milliards de dollars sous l'effet du pétrole cher. La facture carburant des compagnies aériennes devrait grimper à 112 milliards de dollars en 2006 contre 91 milliards en 2005, d'après les dernières estimations de l'IATA.
Par Le Figaro avec agences AP et AFP
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L’augmentation décidée mardi par la compagnie aérienne sera perçue à partir du 10 août et s’élèvera à un euro sur les vols domestiques, deux euros sur les moyen-courriers et sept euros sur les long-courriers.
Face « au niveau extrêmement élevé » des cours du pétrole, Air France a décidé mardi d'augmenter les prix de ses billets d’avion. Cette hausse, qui entrera en vigueur jeudi 10 août, sera de un euro sur les vols intérieurs, deux euros sur les moyen-courriers et sept euros sur les long-courriers, précise la compagnie aérienne.
La surcharge carburant va ainsi passer à 58 euros sur chaque trajet long-courrier, soit un total de 116 euros pour un aller-retour Paris-New York, par exemple. Ces vols concernent les destinations en Amérique, Caraïbes, Afrique, Moyen-Orient et Asie. C'est la septième fois qu'Air France augmente sa surcharge carburant sur long-courrier depuis son instauration, en mai 2004. La surcharge passera à 9 euros par tronçon pour les vols intérieurs et à 14 euros pour les moyen-courrier.
La dernière augmentation remonte au mois d'avril dernier et ne concernait que les vols long-courriers (sept euros). En octobre dernier, la hausse avait été d'un euro pour les vols domestiques, deux pour les moyen-courriers et six pour les long-courriers. Sur un an, depuis juillet 2005, la hausse des carburants a entraîné des surcoûts pour le passager d'Air France de respectivement trois, six et 24 euros.
Cette augmentation « sera supprimée dès que le baril repassera au-dessous de 65 dollars pendant 30 jours consécutifs », explique la compagnie.
La flambée de l’or noir
Cette nouvelle hausse tarifaire intervient alors que le prix du baril de pétrole flirte désormais avec les 80 dollars. Le prix du brut s'établissait autour de 78 dollars mardi à Londres, près du record historique battu la veille après la fermeture en Alaska du plus gros champ pétrolier des Etats-Unis et sur fond d'instabilité accrue au Proche-Orient.
En réaction à la flambée de l'or noir, qui pèse sur leur facture de kérosène, d'autres compagnies aériennes ont déjà relevé ces derniers jours leur surcharge carburant : la portugaise TAP et la malaisienne Malaysia Airlines. La compagnie aérienne KLM, membre du groupe Air France-KLM, augmentera ses prix à partir de jeudi. Pour les vols intercontinentaux, l'accroissement de la surcharge sera de 5 euros, portant la hausse à 65 euros par vol. Pour les vols européens, la surcharge sera de 1 euro, portant la surcharge à 24 euros. La compagnie aérienne a indiqué que les surcharges ne baisseraient que si le prix du baril passe pendant 30 jours d'affilée sous la barre des 70 dollars
Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), qui regroupe 265 compagnies, le secteur essuiera cette année des pertes de 3 milliards de dollars sous l'effet du pétrole cher. La facture carburant des compagnies aériennes devrait grimper à 112 milliards de dollars en 2006 contre 91 milliards en 2005, d'après les dernières estimations de l'IATA.
Par Le Figaro avec agences AP et AFP