La modification a été apportée il y a quelques jours sur le site internet du Quai d’Orsay, après le début de la guerre au Mali et l’attaque d’In Amenas. Elle est passée inaperçue avant d’être dévoilée, ce vendredi 22 février, par le journal Le Monde. Une grande partie de l’Algérie est formellement déconseillée aux voyageurs français.
Sur son site internet, le Quai d’Orsay, écrit : « jusqu’à nouvel ordre, tout déplacement est formellement déconseillé à nos ressortissants au sud et au centre de l’Algérie, dans la zone rouge définie par ce site (cf. carte dans la rubrique Sécurité). Dans le reste du pays, il est rappelé que les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative ». « Tous les ressortissants français voyageant en Algérie sont appelés à se signaler au Consulat général de France compétent (Alger, Oran ou Annaba). Ce signalement peut s’accomplir sans formalité par Internet : http://alger.ambafrance-dz.org/Franc...ge-faites-vous », ajoute le ministère français des Affaires étrangères.
Sur le site du Quai d’Orsay, une grande partie de l’Algérie est située dans la même zone rouge que des États africains défaillants : le Mali, la Mauritanie, la Libye, le Tchad, la République centrafricaine, etc. Des États incapables de contrôler la totalité ou une partie de leur territoire. L’Algérie ne figure pas sur la liste des dix‑huit États africains contrôlant intégralement leur territoire. Ces derniers bénéficient de la mention « vigilance normale » sur l'ensemble de leur superficie, selon le Quai d’Orsay.
Certes, la carte française contient des approximations et des généralités : classer Ghardaïa ou Timimoune dans une zone dangereuse dénote une méconnaissance de la situation sur le terrain ou une volonté de simplification des choses. Mais cette carte interpelle : depuis maintenant une dizaine d’années, l’Algérie dépense sans compter pour s’équiper en armes. Notre pays figure dans le « top 10 » des acheteurs d’armes. Selon l'Institut international de recherche de Stockholm pour la paix (Sipri), l'Algérie est le huitième acheteur d'armes au monde sur la période 2006‑2010. Sur cette période, l'Algérie a acheté 3 % des armes conventionnelles vendues dans le monde, à égalité avec les États‑Unis et l'Australie. Le premier acheteur mondial d'armes est l'Inde (9 %).
Comment avec un tel arsenal et une expérience de 20 ans dans la lutte contre les groupes terroristes, l’Algérie n’arrive pas à contrôler une vaste partie de son territoire ?
TSA
Sur son site internet, le Quai d’Orsay, écrit : « jusqu’à nouvel ordre, tout déplacement est formellement déconseillé à nos ressortissants au sud et au centre de l’Algérie, dans la zone rouge définie par ce site (cf. carte dans la rubrique Sécurité). Dans le reste du pays, il est rappelé que les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative ». « Tous les ressortissants français voyageant en Algérie sont appelés à se signaler au Consulat général de France compétent (Alger, Oran ou Annaba). Ce signalement peut s’accomplir sans formalité par Internet : http://alger.ambafrance-dz.org/Franc...ge-faites-vous », ajoute le ministère français des Affaires étrangères.
Sur le site du Quai d’Orsay, une grande partie de l’Algérie est située dans la même zone rouge que des États africains défaillants : le Mali, la Mauritanie, la Libye, le Tchad, la République centrafricaine, etc. Des États incapables de contrôler la totalité ou une partie de leur territoire. L’Algérie ne figure pas sur la liste des dix‑huit États africains contrôlant intégralement leur territoire. Ces derniers bénéficient de la mention « vigilance normale » sur l'ensemble de leur superficie, selon le Quai d’Orsay.
Certes, la carte française contient des approximations et des généralités : classer Ghardaïa ou Timimoune dans une zone dangereuse dénote une méconnaissance de la situation sur le terrain ou une volonté de simplification des choses. Mais cette carte interpelle : depuis maintenant une dizaine d’années, l’Algérie dépense sans compter pour s’équiper en armes. Notre pays figure dans le « top 10 » des acheteurs d’armes. Selon l'Institut international de recherche de Stockholm pour la paix (Sipri), l'Algérie est le huitième acheteur d'armes au monde sur la période 2006‑2010. Sur cette période, l'Algérie a acheté 3 % des armes conventionnelles vendues dans le monde, à égalité avec les États‑Unis et l'Australie. Le premier acheteur mondial d'armes est l'Inde (9 %).
Comment avec un tel arsenal et une expérience de 20 ans dans la lutte contre les groupes terroristes, l’Algérie n’arrive pas à contrôler une vaste partie de son territoire ?
TSA
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