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Bouteflika rompt le silence sur le scandale de corruption à Sonatrach

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  • Bouteflika rompt le silence sur le scandale de corruption à Sonatrach

    Le rebondissement en Italie puis au Canada du scandale de corruption à Sonatrach a fait réagir, enfin, le président de la République. Abdelaziz Bouteflika a affirmé, ce samedi 23 février, qu’il ne pouvait « passer sous silence » les scandales qui touchent la gestion de Sonatrach. « Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent à la gestion de Sonatrach », a dit le président de la République dans un message adressé au SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens, à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens et de la nationalisation des hydrocarbures.

    Bouteflika révolté

    Selon la presse italienne et canadienne, Saipem (Italie) et SNC Lavalin ont versé des centaines de millions de dollars à Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, pour obtenir des milliards de dollars de contrats avec Sonatrach.

    Le chef de l’Etat a exprimé sa révolte et réitéré sa confiance en la justice pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables. Ces informations « soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation », a déclaré M. Bouteflika.


    TSA
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

  • #2
    Il ne suffit pas de se révolter pour calmer les esprits.

    Il faut instruire la liberté de la justice pour tous dans la constitution, et donner le droit à tout algérien de dénoncer ces corrompus quels qu'ils soient, et que tout algérien qui a dénoncé ces agissements soit protégé par l'état contre toutes éventuelles pressions et menaces de ces escrocs et corrompus.

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    • #3
      Bouteflika «révolté» par les scandales de Sonatrach provoqués par son ami Chakib Khelil




      Lâchage? Le président Bouteflika a affirmé samedi 23 février qu’il ne pouvait « passer sous silence » les scandales qui touchent la gestion de l’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach, tout en réitérant sa confiance en la justice pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables. Les propos du chef de l’Etat algérien sur ces scandales, les premiers depuis l’éclatement de l’affaire de Sonatrach en janvier 2010, interviennent après une cascade de révélations touchant deux de ses anciens ministres.

      « Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach », a dit le président dans un message adressé au SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens et la nationalisation des hydrocarbures.

      Le chef de l’Etat, cité par l'APS, a indiqué que ces informations « soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation ».


      Farid Bejaoui, ami des Khelil père et fils

      La justice italienne enquête depuis février 2011 sur 8 contrats d’un montant de 14 milliards de dollars obtenus par Saipem entre 2007 et 2009 en Algérie à l'époque où le secteur était dirigé par Chakib Khelil, débarqué du gouvernement en mai 2010.

      Ces contrats ont fait l’objet de commissions versés à des intermédiaires algériens d’un montant de 264 millions de dollars. Les noms de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, un proche de Bouteflika et celui de Farid Bedjaoui, le neveu de l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, un autre proche du président, sont cités par le parquet de Milan pour être derrière ces acquisitions et ces pots-de-vin.

      Emboitant le pas à la justice italienne, la justice canadienne a décidé d’enquêter de son côté sur les contrats obtenus par SNC-Lavalin en Algérie grâce à l’entregent là encore de Farid Bedjaoui.

      En tout, ce sont donc 20 milliards de dollars de contrats suspects qui ont été attribués avec le concours de Farid Bedjaui et de ses deux frères, de très vieilles connaissances de Chakib Khelil et de son fils Sina.

      Alors que les avocats de la défense réclament la convocation de Chakib Khelil dans le cadre de l’instruction judiciaire lancée en janvier 2010 sur trois contrats accordés par Sonatrach, l’ex-ministre est encore protégé d’une audition par les magistrats algériens. Détenteur d'un passeport diplomatique, M. Khelil continue de voyager à travers le monde et de monnayer ses services notamment pour le compte de compagnie ayant déjà travaillé avec Sonatrach par le passé.


      « Si je tombe, j'emporte avec moi beaucoup de monde »

      Chakib Khelil a déjà réussi a passer à travers les gouttes en 2007 lorsque éclata le scandale lié aux contrats accordés par Sonatrach et par le ministère de la Défense à Brown-Root et Condor ( BRC) pour un montant de 2,7 milliards de dollars.

      A l'époque, cet intime de Bouteflika avait plaidé l'ignorance des faits avant d'étouffer l'affaire en procédant à la dissolution en catimini de BRC durant l'été 2007.

      La déclaration du président Bouteflika est-elle un feu vert pour les juges pour auditionner Chakib Khelil ? Rien n'est moins sûr.

      Selon nos informations la décision de soustraire l'ex-ministre de l'Energie et des Mines à la portée des juges algériens serait liée à des menaces qu'il aurait proférées à maintes reprises concernant son éventuelle convocation: « Si je tombe, j'emporte avec moi beaucoup de monde », aurait dit Khelil à maintes reprises à des amis algériens.

      L'hypothèse est très fort probable dans la mesure où un autre acteur clé de Sonatrach, Réda Hemche, neveu de Khelil, désigné comme le cerveau de la corruption au sein du groupe pétrolier algérien, a été soustrait aux enquêtes du DRS à l'automne 2009.

      Des membres du cercle présidentiel avaient décidé de l'ex-filtrer vers la Suisse pour protéger des personnes et taire des secrets liés à la gestion de la compagnie pétrolière.

      Mais Chakib Khelil n'est pas le seul à passer à travers les mailles de la la justice à Alger. C'est le cas également de Mohamed Bedjaoui, convoqué à deux reprises par un juge dans le cadre du scandale de l’autoroute Est-Ouest, mais qui refuse de se mettre à la disposition de son pays.


      DNA
      Dernière modification par Lombardia, 23 février 2013, 14h49.
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #4
        Son grand ami Khelil etait l'un des gros corrompus qu'a connus le pays!

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        • #5
          Bouteflka rompt le silence sur le scandale de corruption à Sonatrach
          Son quatrième mandat est en jeu ?

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          • #6
            mohoo a dit:
            Son quatrième mandat est en jeu ?
            Arrête ta paranoïa mohoo !

            Il n'y a ni 4ème mandat, ni sidi zekri !

            Personne ne voudra d'un mort non enterré comme président. C'est clair, net et précis mohoo !

            Il y a aujourd'hui lutte intestine de clans qui veulent reprendre la succession, le contrôle de la présidence.

            Mais, nous, on ne voit que les victimes de ces luttes (scandales) par article de journaux interposés.

            Voilà tout !
            Dernière modification par absent, 23 février 2013, 15h27.

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            • #7
              occidentaux

              il réagit parce que cette affaire a été révélée par des occidentaux, les italiens en l'occurence, car pour lui ce qui compte c'est de ne pas perdre la face devant eux (les occidentaux), quant au peuple médiocre qu'il gouverne, c'est le dernier de ses soucis.

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              • #8
                Il n'y a ni 4ème mandat, ni sidi zekri !
                D' ici là, on verra.

                Commentaire


                • #9
                  bouteflika «révolté»
                  ahkiha lbibite: Dixit l'apprenti alah yrhmou

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                  • #10
                    il est le principal instigateur de la tchipa et de la corruption...ce qui se passe a la Sonatrach aujourd'hui n'est pas nouveau il faut se rapeler de l'affaire El Passo..

                    Commentaire


                    • #11
                      ------------------------------------------
                      Dernière modification par absent, 23 février 2013, 16h21.

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                      • #12
                        Son quatrième mandat est en jeu ?
                        Sont ses patrons français qui décident. Ils ne trouveront pas meilleur allié que lui.

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                        • #13
                          Je peux vous assurer qu'il n'y aurait rien du tout pour les corrompus. Sauf pour certains fusibles pour calmer la meute, ou pour les corrompus du clan vaincu. C'est tout.

                          Rien de plus !

                          Et tout continuera comme avant. Mais avec un autre brisidène, avec les autres clans, et avec d'autres sangsues.

                          Et ca continuera ainsi, tant que les algériens n'attaquent pas la corruption à la racine.

                          Et pour le faire, il faut exiger une justice impartiale, indépendante, et qui permet à tous d'exiger ses droits, et de dénoncer ces crapules, et d'être protégés contre leurs pressions et agissements éventuels.

                          Il n'y a que comme çà qu'on peut attaquer le mal à la racine.

                          Le reste, avoir Moussa au pouvoir, ou El hadj comme brisidène, ne changera rien du tout à la corruption, et au mal qui gangréné toute l'Algérie.

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                          • #14
                            un corrompu révolté par la corruption.

                            Tfou

                            Commentaire


                            • #15
                              La Cour des comptes qui a jugé Bouteflika existe toujours?

                              Commentaire

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