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]Scandales de Sonatrach-Yousfi: “Nous serons inflexibles sur la corruption”

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  • ]Scandales de Sonatrach-Yousfi: “Nous serons inflexibles sur la corruption”

    Liberté 21/02/2013

    Alors que le scandale Sonatrach n’a pas encore livré tous ses secrets, le ministre de l’Énergie et des Mines vient confirmer ce qui a été annoncé la semaine dernière par la cour d’Alger, à savoir l’extension de l’enquête aux nouvelles pistes révélées ouvertes par la justice italienne et largement relayées par la presse.

    Chakib Khelil, son neveu Rédha Hemch, ainsi qu’un proche de Mohamed Bedjaoui pourraient être poursuivis si la justice prouve leur implication dans ce scandale.

    Invité du Forum du quotidien Echaâb, Youcef Yousfi a été, on ne peut mieux clair : “Des instructions très fermes ont été données (par les autorités) aux entreprises pour défendre leurs intérêts et pour poursuivre toute personne susceptible d'avoir agi contrairement aux intérêts de nos entreprises.” Et d’ajouter : “La justice est en train d'enquêter (sur l'affaire). (...) Nous prendrons les mesures nécessaires lorsque la justice aura terminé son travail et que ces affaires soient confirmées et avérées.”
    Pour rappel, le procureur général près la cour d’Alger avait annoncé, il y a 10 jours, qu’une information judiciaire dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2 avait déjà été ouverte. Les faits révélés par certains médias nationaux et étrangers sont “en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi-M’hamed (Alger) dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2”, a précisé le communiqué du procureur général.
    Cette précision intervenait suite aux informations publiées par des titres faisant état de “l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’État”.
    Pour le ministre de l’Énergie et des Mines, cette volonté affichée de combattre la corruption “avec la plus grande détermination” ne saurait laisser l’ombre d’un doute. Et d’avertir : “Nous serons inflexibles dans ce domaine-là.”
    Cette sortie du premier responsable du secteur confirme que l’affaire Sonatrach ira jusqu’au bout et n’épargnera personne, y compris ceux faisant partie du cercle présidentiel et leurs proches. Mais il serait difficile d’imaginer ces personnes accusées comparaître devant un tribunal algérien, elles qui ont pris leurs précautions de s’installer ailleurs. Le souvenir de l’affaire Khalifa, dont le principal accusé reste toujours en Angleterre et son extradition renvoyée aux calendes grecques, en est la parfaite illustration. Toujours est-il que l’éventualité de poursuivre en justice des personnes considérées jusque-là intouchables a valeur de symbole. Même si l’on ne manque pas de constater de faire le lien entre cette affaire et toutes “les sales affaires” balancées sur la voie publique, ou celles à venir, et la conjoncture politique précédant l’élection présidentielle de 2014, il y a lieu tout de même de s’interroger sur les motivations d’un tel rebondissement. S’agit-il de sauver Sonatrach, éclaboussée et affaiblie par ce scandale et par la récente attaque terroriste de Tiguentourine ? Ou s’agit-il, tout simplement, du début des hostilités en prévision de la présidentielle de 2014 ?

    Tiguentourine : plus jamais ça !
    Sur un autre chapitre, l’attaque terroriste de Tiguentourine, avec toutes ses conséquences, internes et externes, semble avoir sérieusement secoué l’Exécutif qui affiche sa détermination de ne pas voir ce genre d’incident se reproduire. Un mois après l’attaque terroriste, le gouvernement avait pris la décision d’emmener les journalistes, algériens et étrangers, sur le site. Une semaine après, ce fut au tour d’une commission parlementaire de s’y rendre. Et, pour mieux confirmer cette volonté, les festivités commémorant la nationalisation des hydrocarbures se tiendront à Tiguentourine, en présence du Premier ministre.
    Ces festivités seront l’occasion de relancer partiellement l’usine, à l’arrêt depuis l’attaque du 16 janvier dernier. Mais une chose est sûre : les autorités algériennes ne tiennent plus à laisser les associés de Sonatrach décider seuls de la sécurité des sites pétroliers.
    Même si le ministre de l’Énergie et des Mines affirme que les associés de Sonatrach sont consultés, que ce soit pour le redémarrage partiel de l’usine de Tiguentourine, ou pour le nouveau plan de sécurité à mettre en place, il est clair que les failles qui ont facilité la tâche des terroristes devraient être comblées, en associant les services de sécurité algériens au nouveau plan. Jusque-là, les compagnies étrangères se chargeaient de la sécurité à l’intérieur des sites, tandis que les forces de sécurité se déployaient à l’extérieur. Ce dispositif sera revu, sachant qu’il a été pointé du doigt au lendemain de l’attaque terroriste de Tiguentourine. Le ministre a clairement expliqué que le nouveau plan se fait en collaboration avec les forces algériennes de sécurité, notamment l’Armée nationale populaire (ANP).


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    A B

  • #2
    @ Scandales de Sonatrach-Yousfi: “Nous serons inflexibles sur la corruption”

    Pour rappel, le procureur général près la cour d’Alger avait annoncé, il y a 10 jours, qu’une information judiciaire dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2 avait déjà été ouverte. Les faits révélés par certains médias nationaux et étrangers sont “en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi-M’hamed (Alger) dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2”, a précisé le communiqué du procureur général.

    Cette précision intervenait suite aux informations publiées par des titres faisant état de “l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’État”.

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