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Alors que l''application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale expire le 31 Aout, Belkhadem a annoncé que certe la loi avait été voté avec cette date butoir mais que dans cette loi était caché un article qui stipule que le président peut changer la loi en prorogeant la date préalablement fixé. Bref, le texte a été écrit dans sa manière la plus large laissant ainsi toute prérogative au président d'en faire ce qu'il veut et au moment où ça l'arrange.
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L’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale prendra terme à la fin du mois en cours puisque le délai a été préalablement fixé pour le 31 août. Des formations politiques à l’image du Parti des travailleurs se sont exprimées en faveur de la prorogation du délai. Toutefois, du côté des officiels, rien n’a filtré sur le sujet et aucun éclairage n’a été apporté là-dessus. Questionné hier par notre confrère du journal arabophone El Khabar lors d’un entretien qu’il a accordé à cet organe, le chef du Gouvernement, Abdelaziz Belkhadem n’a pas apporté les réponses attendues par la population en déclarant vaguement que "le texte de la charte a fixé la date butoir de son application au 31 août" mais que cette même loi stipule dans l’un de ses articles que "le président de la République possède la prérogative de prendre les mesures qu’il juge nécessaire pour l’accomplissement de la réconciliation nationale et que c’est à lui seul qu’incombe la décision d’appliquer la loi dans ces délais ou de procéder à sa prorogation".
Doit-on comprendre par là que le délai sera prolongé? C’est du moins ce que laisse croire cette déclaration de Belkhadem qui demeure très implicite et n’informe aucunement sur les intentions du président quant à l’aboutissement de cette question nationale.
Sur le volet économique, le chef de l’Exécutif répliquera à une question inhérente aux salaires, à la privatisation et à l’investissement que l’opération de la revalorisation des salaires a été entamée par "la révision des salaires des travailleurs de la Fonction publique" et se poursuivra pour arriver à "un consensus sur les salaires des travailleurs des secteurs économiques lors de la prochaine tripartite prévue en septembre". Il rappellera que durant cette rencontre que le gouvernement, le patronat et l’UGTA sont entrain de préparer d’arrache-pied, le SNMG.
Interpellé pour apporter des éclaircissements sur les grands projets d’investissement de l’homme d’affaires émirati Mohamed El Abar et rassurer les travailleurs inquiets pour leurs postes d’emplois, Abdelaziz Belkhadem expliquera que cet investisseur à l’instar de l’ensemble des étrangers intéressés par l’investissement dans notre pays, a proposé à l’Algérie par le biais de son groupe "Iamar" la réalisation de plusieurs grands projets qui ont déjà dépassé le stade d’étude. Il poursuivra que "les deux parties sont déjà arrivées à la phase de la mise en œuvre des conditions nécessaires à la réalisation de ces projets qui débuteront incessamment". Il est à noter que ces projets d’une valeur de 15 milliards de dollars seront réceptionnés dans trois à quatre années.
Quant à la question épineuse de la privatisation et ses répercussions redoutées sur l’avenir des salariés du secteur public, le chef du Gouvernement tentera de tranquilliser ces derniers en soutenant que l’Algérie est entrain de vivre actuellement un véritable tournant en matière d’investissement et que la priorité des pouvoirs publics est l’amélioration des conditions de vie des Algériens, la revalorisation des salaires et l’éradication des bidonvilles. Il enchaînera que "la privatisation prendra en compte les intérêts de l’Algérie en premier lieu et que les entreprises publiques déficitaires sont essentiellement les concernées par cette opération, et cela ne se fera pas sans conditions."
Sur le plan international, et précisément l’agression israélienne contre le Liban, M. Belkhadem dira que l’Algérie a toujours apporté son soutien à toutes les causes justes dans le monde arabe, que ce soit au Liban, en Syrie, en Palestine ou en Irak et que la décision de l’interdiction des marches dans la capitale a été prise pour des raisons que tout le monde connaît. Il déclarera toutefois que pour le moment aucune demande d’autorisation de marche n’a été formulée et si le cas se présente, la question sera étudiée.
Quant à ceux qui qualifient la position de l’Algérie de "froide" et critiquent l’absence du président Bouteflika de la scène politique ces derniers jours, et celle de notre pays de la Ligue arabe, le chef du gouvernement notera que "le premier magistrat du pays a droit à quelques jours de repos comme ses concitoyens" et que l’Algérie qui est membre de ladite organisation arabe "soutiendra toute décision prise par les Arabes en faveur de la communauté arabe mais si la Ligue se réunit pour se réunir, l’Algérie n’est pas adepte de cette politique”.
Par la depêche de Kabylie
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L’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale prendra terme à la fin du mois en cours puisque le délai a été préalablement fixé pour le 31 août. Des formations politiques à l’image du Parti des travailleurs se sont exprimées en faveur de la prorogation du délai. Toutefois, du côté des officiels, rien n’a filtré sur le sujet et aucun éclairage n’a été apporté là-dessus. Questionné hier par notre confrère du journal arabophone El Khabar lors d’un entretien qu’il a accordé à cet organe, le chef du Gouvernement, Abdelaziz Belkhadem n’a pas apporté les réponses attendues par la population en déclarant vaguement que "le texte de la charte a fixé la date butoir de son application au 31 août" mais que cette même loi stipule dans l’un de ses articles que "le président de la République possède la prérogative de prendre les mesures qu’il juge nécessaire pour l’accomplissement de la réconciliation nationale et que c’est à lui seul qu’incombe la décision d’appliquer la loi dans ces délais ou de procéder à sa prorogation".
Doit-on comprendre par là que le délai sera prolongé? C’est du moins ce que laisse croire cette déclaration de Belkhadem qui demeure très implicite et n’informe aucunement sur les intentions du président quant à l’aboutissement de cette question nationale.
Sur le volet économique, le chef de l’Exécutif répliquera à une question inhérente aux salaires, à la privatisation et à l’investissement que l’opération de la revalorisation des salaires a été entamée par "la révision des salaires des travailleurs de la Fonction publique" et se poursuivra pour arriver à "un consensus sur les salaires des travailleurs des secteurs économiques lors de la prochaine tripartite prévue en septembre". Il rappellera que durant cette rencontre que le gouvernement, le patronat et l’UGTA sont entrain de préparer d’arrache-pied, le SNMG.
Interpellé pour apporter des éclaircissements sur les grands projets d’investissement de l’homme d’affaires émirati Mohamed El Abar et rassurer les travailleurs inquiets pour leurs postes d’emplois, Abdelaziz Belkhadem expliquera que cet investisseur à l’instar de l’ensemble des étrangers intéressés par l’investissement dans notre pays, a proposé à l’Algérie par le biais de son groupe "Iamar" la réalisation de plusieurs grands projets qui ont déjà dépassé le stade d’étude. Il poursuivra que "les deux parties sont déjà arrivées à la phase de la mise en œuvre des conditions nécessaires à la réalisation de ces projets qui débuteront incessamment". Il est à noter que ces projets d’une valeur de 15 milliards de dollars seront réceptionnés dans trois à quatre années.
Quant à la question épineuse de la privatisation et ses répercussions redoutées sur l’avenir des salariés du secteur public, le chef du Gouvernement tentera de tranquilliser ces derniers en soutenant que l’Algérie est entrain de vivre actuellement un véritable tournant en matière d’investissement et que la priorité des pouvoirs publics est l’amélioration des conditions de vie des Algériens, la revalorisation des salaires et l’éradication des bidonvilles. Il enchaînera que "la privatisation prendra en compte les intérêts de l’Algérie en premier lieu et que les entreprises publiques déficitaires sont essentiellement les concernées par cette opération, et cela ne se fera pas sans conditions."
Sur le plan international, et précisément l’agression israélienne contre le Liban, M. Belkhadem dira que l’Algérie a toujours apporté son soutien à toutes les causes justes dans le monde arabe, que ce soit au Liban, en Syrie, en Palestine ou en Irak et que la décision de l’interdiction des marches dans la capitale a été prise pour des raisons que tout le monde connaît. Il déclarera toutefois que pour le moment aucune demande d’autorisation de marche n’a été formulée et si le cas se présente, la question sera étudiée.
Quant à ceux qui qualifient la position de l’Algérie de "froide" et critiquent l’absence du président Bouteflika de la scène politique ces derniers jours, et celle de notre pays de la Ligue arabe, le chef du gouvernement notera que "le premier magistrat du pays a droit à quelques jours de repos comme ses concitoyens" et que l’Algérie qui est membre de ladite organisation arabe "soutiendra toute décision prise par les Arabes en faveur de la communauté arabe mais si la Ligue se réunit pour se réunir, l’Algérie n’est pas adepte de cette politique”.
Par la depêche de Kabylie
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