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Staline, le tyran rouge

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  • Staline, le tyran rouge

    Documentaire sur un des chef d'Etat les plus sanguinaire de l'Histoire, sa politique, sa vie privée et son leadership.

    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    La caractérisation khrouchtchévienne de Staline en tant que dictateur assoiffé de pouvoir, traître à l'héritage de Lénine, a été créée pour servir les objectifs de la nomenklatura du Parti communiste dans les années 1950. Mais elle présente des similitudes et partage beaucoup de suppositions, avec le discours canonique sur Staline hérité de la Guerre froide, qui a servi la propagande des élites capitalistes, soutenant que les luttes des communistes, et donc de n'importe quelles luttes pour le pouvoir du prolétariat, mènent inévitablement à un certain type d'horreur.

    Elle sert aussi à l'argumentation des Trotskistes selon laquelle la défaite de Trotski, « véritable révolutionnaire », n'a pu avoir lieu que par la faute d'un dictateur qui, est-il affirmé, a violé tous les principes pour lesquels la révolution avait combattu. Les paradigmes khrouchtchéviens, anti-communistes de la Guerre froide et Trotskistes de l'histoire soviétique partagent la même diabolisation quasi-totale de Staline, de son leadership et de l'URSS à son époque.

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    • #3
      De 1917 à 1953, le prolétariat et le peuple, sous la direction du parti bolchevik de Lénine et de Staline, renversent le capitalisme en Russie, instaurent la dictature du prolétariat, triomphent des ennemis de classe (guerre civile et intervention de 14 puissances impérialistes en 1918), collectivisent les moyens de production et la terre, édifient l’économie socialiste, et transformé le pays en une grande puissance, socialiste de surcroit, alors que les économies capitalistes sombrent dans la crise économique la plus profonde (que les capitalistes ne pourront régler que par la boucherie que sera la 2e Guerre mondiale).

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      • #4
        Une appréciation de qualité du chef de l’Armée Rouge par Averell Harriman, ambassadeur américain en poste à Moscou (1943-1946) :

        « Même Averell Harriman, le représentant de l'impérialisme américain, après avoir répété les clichés obligatoires à propos du "tyran qu'était Staline", souligne "sa grande intelligence, sa fantastique capacité d'entrer dans les détails, sa perspicacité et la sensibilité humaine surprenante qu'il pouvait manifester, au moins au cours des années de guerre. Je trouvais qu'il était mieux informé que Roosevelt, plus réaliste que Churchill, sous plusieurs aspects le plus efficace des dirigeants de la guerre. »

        (Source : Ludo Martens, Un autre regard sur Staline, EPO, 1994, P 283.)

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        • #5
          Une autre appréciation par Churchill :

          « Une appréciation très élevée, très réaliste nous a été transmise par l'un des opposants les plus acharnés de Staline, l'Anglais Churchill qui, entre autres choses, allait dire de lui :

          «La grande chance, pour la Russie, ce fut que, durant les années des grandes épreuves, elle fut dirigée par ce stratège inflexible que fut Joseph V. Staline. Ce fut une personnalité importante, remarquable et incontestable. »

          « Staline était empreint d'une énergie extraordinaire, c'était un érudit, avec une volonté forte, inflexible, impitoyable au travail de même que dans les discussions et que, moi-même, malgré toute ma science du Parlement anglais, je n'aurais pu contredire en rien. La force active de son travail était si grande, chez lui, qu'il constitue un cas unique, parmi tous les chefs d'État de tous les temps et de tous les peuples.

          Staline produisit des impressions très fortes sur chacun de nous. Son influence sur le peuple était incontestable. Lorsqu'il entrait dans le hall de la conférence de Yalta, chacun de nous, comme si on nous l'avait commandé, se levait et, de façon surprenante, gardait les mains sur les coutures des pantalons tout en restant immobile.

          Il possédait une intelligence profonde. Il était passé maître, de façon inégalable, pour découvrir des solutions aux problèmes les plus ardus et même dans des cas où il semblait bien qu'il n'y eût pas de solution possible. Il avait créé et commandait un pays colossal. C'était une personne qui aurait pu éliminer ses ennemis à l'aide des mains de ses ennemis et il réussit même à nous faire combattre contre les impérialistes, nous qu'il considérait ouvertement comme tels également.

          Staline était si grand qu'il était incomparable dans le monde. Il était parti de rien et il laissa derrière lui une Russie équipée d'armes nucléaires. » Et, à la fin, Churchill d'ajouter: « Non, quoi que l'on dise de lui, ni l'histoire ni les peuples ne l'oublieront ».

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