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Les Allemands restent majoritairement contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne

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  • Les Allemands restent majoritairement contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne

    latribune.fr | 24/02/2013,

    Près des deux-tiers des Allemands sont opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, d'après un sondage publié dimanche dans le Bild am Sonntag. Et ce alors que la chancelière Angela Merkel - qui entame une visite de deux jours à Ankara - souhaite relancer les pourparlers.

    Outre-Rhin, le scepticisme domine. Près de deux Allemands sur trois restent en effet opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. C'est en tout cas ce que révèle un sondage publié ce dimanche dans l'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag. D'après cette enquête réalisée par l'institut Emnid, 60% des personnes interrogées déclarent être contre le fait que la Turquie devienne membre de l'Union européenne, 30% sont pour quand 10% ne se prononcent pas. Par ailleurs, un peu plus d'un sondé sur trois se réjouit de l'influence grandissante d'Ankara, tandis qu'une majorité de 57% considère comme problématiques la croissance économique et le développement militaire de la Turquie.

    Cet état des lieux tombe au moment où Angela Merkel entame un voyage officiel de deux jours ce dimanche en Turquie. Et la chancelière, qui a prévu de rencontrer le président turc Abdullah Gül et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan lundi, compte bien aborder ce sujet.

    L'Allemagne veut accélérer les négociations
    Juste avant son départ, dans une vidéo publiée samedi sur son site, la chancelière s'est ainsi montrée favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les négociations avec la Turquie en vue de son adhésion à l'UE. Des négociations qui, rappelons-le, ont démarré en 2005. Mais les pourparlers patinent, notamment en raison de la réticence de certains pays européens tels que la France et l'Allemagne et du problème du chapitre chypriote. "Nous menons des négociations sans que le résultat soit fixé à l'avance. Ces négociations ont un peu piétiné ces derniers temps et je suis favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans ces négociations afin que nous puissions un peu avancer", a déclaré la chancelière. Et d'ajouter que, "bien que sceptique", elle avait "approuvé la poursuite des négociations d'adhésion". Tout comme l'a déclaré avant elle le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius le 12 février dernier.

    L'Allemagne semble donc presser le pas. Puisque dans un entretien paru samedi au quotidien régional Passauer Neue Presse, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a de son côté plaidé pour une accélération des négociations d'adhésion. Celui-ci s'est prononcé pour un "nouvel élan" des négociations d'adhésion, soulignant qu'il fallait traiter la Turquie "avec respect et équité". "Si nous n'y prêtons pas attention, l'heure va venir où l'Europe sera plus intéressée par la Turquie que la Turquie ne sera intéressée par l'Europe", a-t-il déclaré. Or cette crainte pourrait bien ne pas être infondée. Le Premier ministre turc n'a-t-il pas annoncé à l'automne dernier que si son pays n'obtenait pas le statut de membre d'ici 2023, il retirerait sa demande d'adhésion? Mais le chemin est encore long.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    au moins ils sont cache!
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      l'Europe sera plus intéressée par la Turquie que la Turquie ne sera intéressée par l'Europe
      C'est déjà le cas je pense.
      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

      Commentaire


      • #4
        Je pense que l'idée d’accéder à la communauté européenne pour la Turquie, a été le lièvre qui a permis à ce pays de se hisser aux normes européennes.

        Donc, étant arrivé à une économie qui rivalise avec celles européennes, elle n'a presque plus beaucoup besoin de cette Europe, surtout en ces temps de crise économique européenne.

        Donc, c'est une bonne chose en soi que la Turquie ait fait depuis année les efforts nécessaires et y arriver.

        Néanmoins, avec l'instabilité qui règne chez absolument tous ses voisins frontaliers (Irak, Syrie), son conflit au Kustistan, tension en Gorgie, Arménie, et embargo sur l'Iran, la Turquie risquent de perdre tous ces atouts si elle ne cherchent pas à stabiliser ces foyers de tension.

        La turquie est donc en danger !

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        • #5
          étant arrivé à une économie qui rivalise avec celles européennes
          Faut tout de même nuancer tes propos. La Turquie est encore très loin de pouvoir rivaliser avec les grandes puissances européennes telle que la France ou l'Allemagne.
          Il y a encore un gouffre entre le niveau technologique des entreprises turques et celles des pays européens. En terme d'exportation la Turquie n'est pas du tout au niveau de l'Europe.
          Le niveau de vie n'est pas comparable non plus.
          La Turquie a plus besoin de l'Europe que l'inverse et ça pour encore pas mal d'années. Avoir accès au marché unique et aux aides de l'UE serait sûrement un énorme atout pour l'économie Turque.

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          • #6
            la turquie a aussi beaucoup profiter des accords d association avec l union europeene.
            des conditions impose pour rejoindre l euro .

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            • #7
              reluisant il y a peu mais desormais des nuages sur la croissance turque .....à cause des USA qui embarque la Turquie et elle qui se fait embarquée ..

              .( les atouts qui pointaient hier et portaient leurs fruits risquent de fondre )..crise majeure à l'ouest UE ( ralentissement generalisée de la consommation etc ) , chaos en Irak, situation fragile entre Armenie et Azerbaïdjan, guerre en Syrie etc etc

              ''Or la Turquie qui avait tablé sur un developpement sur la base du zero probleme à ses frontieres lui generant de gros facteurs de croissance en toutes les directions ( Irak , Azerbaïdjan, Fed de Russie, Mediterranée etc..).( une geopolitique multidirectionnelle de developpement et de paix appelé '' geopolitique de profondeur strategique'' par le Ministre des Affaires etrangères Davotoglu ) ..se retrouve avec une guerre civile en Syrie , une crise des budgets des Etats de l'UE, des economies d'Etats de UE en crise , un desaccord avec Moscou sur le mode de depassement du conflit en Syrie etc etc.. ....de zero probleme, elle est passée à des risques de ralentissement et des clivages..... ''

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