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Présumé corrompu, Amar Saadani le poulain de Said Bouteflika pour diriger le FLN

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  • Présumé corrompu, Amar Saadani le poulain de Said Bouteflika pour diriger le FLN

    Amar Saadani, ancien président de l’Assemblée nationale, est le nouveau poulain du clan de Bouteflika pour diriger le FLN (Front de libération nationale). Depuis quelques jours, le nom de M. Saadani revient avec insistance comme étant le probable successeur de Abdelaziz Belkhadem, destitué le 31 janvier dernier de son poste de secrétaire général de l’ancien parti unique.
    A Alger, des informations indiquent que les membres du comité central (CC) du FLN sont démarchés avec insistance pour les inviter à désigner Amar Saadani, 63 ans, comme futur SG du parti.
    Derrière ces démarches insistantes, on retrouve l’ombre du frère du président, Said Bouteflika.
    Selon nos informations, Said Bouteflika, qui occupe la fonction officielle de conseiller à la présidence, fait un forcing, via des appels téléphoniques auprès des membres du FLN, pour mettre en orbite Amar Saadani.
    Depuis le décès de Aberrazak Bouhara dimanche 10 février, le FLN s’est retrouvé sans leader pour prendre la succession de Abdelaziz Belkhadem.
    Faute d’un homme qui ferait le consensus au sein du parti et dans les hautes sphères du pouvoir, Said Bouteflika actionne ses relais pour imposer Amar Saadani.
    L’homme offre le profil idéal pour le clan du président qui ne désespère pas de faire main-basse sur le parti.
    C’est qu’avant d’être propulsé président de l’Assemblée en juin 2004, ce père de sept enfants a roulé sa bosse. D’abord au sein de l’UGTA, le syndicat du pouvoir, où il avait milité comme cadre de la Sonatrach, avant d’intégrer le FLN en qualité de mouhafadh, puis comme député en 1997 dans la circonscription d’El Oued.
    En 1999, il s’est propulsé comme membre des comités de soutien pour la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence. Pour le second mandat du chef de l’Etat, il sera nommé « coordonnateur général des comités de soutien au programme du président de la République ».
    L’affaire paie. Elle paie tant bien qu’en juin 2004, Amar Saadani sera nommé par défaut président de l’assemblée populaire nationale. Sa proximité avec le clan présidentiel n’y sera pas étrangère à cette soudaine promotion.
    Aujourd'hui donc, pour les amis et les proches de Bouteflika et leurs relais dans la presse, Amar Saadani offre le profil idéal pour prendre la succession de Belkhadem.
    Sauf que l’homme traine une mauvaise réputation. Très mauvaise même.
    Depuis cinq ans, le nom de Amar Saadani est cité dans plusieurs affaires de corruption et de malversations qui ont défrayé la chronique de la presse algérienne.
    L’ex-président de l’Assemblée est notamment cité dans le scandale de détournement des fonds alloués à la Générale des concessions agricoles (GCA), fonds estimés à 550 millions de dollars.
    A ce scandale, qui n’a pas fait l’objet d’une instruction judiciaire, est également lié l’ancien ministre de l’Agriculture, Said Barkat, un proche du président Bouteflika, évincé du gouvernement en septembre 2012 mais nommé sénateur du présidentiel.
    Ces deux hommes sont soupçonnés d’avoir détourné l’argent destiné à des programmes agricoles dans le sud d’Algérie pour les investir dans l’acquisition de biens immobiliers en Algérie, en Espagne (Malaga) et en France.
    Le scandale est tellement énorme qu'en février 2011 Rachid Benaissa, ministre de l’Agriculture, révélait qu’une mission de l’Inspection générale des Finances (IGF) scrutait 1200 dossiers litigieux de certaines exploitations agricoles concédées dans le cadre d’un programme public, piloté par la Générale des concessions agricoles.
    Une année plus tard, on ignore les résultats de ces inspections.
    Des informations parues dans la presse algérienne indiquent par ailleurs que Amar Saadani a été frappé d’une interdiction de quitter le territoire algérien suite à ces révélations.
    Maintes fois accusé publiquement, Amar Saadani ne s’est jamais exprimé sur ces allégations ni pour les démentir ni pour les confirmer.
    Ce qui n’empêchera pas le concerné de postuler à la tête du FLN. Avec le concours du frère du président, Said Bouteflika.


    Sihem Balhi
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

  • #2
    Derrière ces démarches insistantes, on retrouve l’ombre du frère du président, Said Bouteflika.
    Selon nos informations, Said Bouteflika, qui occupe la fonction officielle de conseiller à la présidence
    Népotisme=la honte des algériens!
    Depuis quand la République octroie au président le droit de prendre comme conseiller les membres de la famille....
    J'ai honte.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Présumé corrompu, Amar Saadani le poulain de Said Bouteflika pour diriger le FLN

      A cet instant qui n'est pas corrompus en Algerie

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      • #4
        Envoyé par Avucic
        Depuis quand la République octroie au président le droit de prendre comme conseiller les membres de la famille....
        J'ai honte.
        S'il n'était "que" conseiller et se contentait de conseiller, c’est pas grave, mais c'est le n°2 du pays.

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        • #5
          ça me paraît tellement énorme que j'ai du mal à envisager sérieusement l'hypothèse.

          Népotisme=la honte des algériens!
          Depuis quand la République octroie au président le droit de prendre comme conseiller les membres de la famille....
          De tout temps : on peut démarrer de Rome qui a vu les carrières de Vespasien et de son fils Titus se confondre (l'Empire fait suite à la République) jusqu'au Président Sarkozy qui a placé sa femme en qualité chef de Cabinet...
          Dernière modification par Dandy, 25 février 2013, 18h52.

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          • #6
            ca prouve au moins qu on est en democratie

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            • #7
              ca prouve au moins qu on est en democratie



              :22:

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              • #8
                Il ne faut pas parler des hommes produits par le système, mais il faut parler du système qui les produits.


                La question est : COMMENT ARRETER CE SYSTEME ?
                Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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