Voici les réponses des gens du Sud à mr Sellal citées dans un article d'El watan :des propos qui font mouches ,pertinentes et loin de la langue de bois officielle:bravo à ces messieurs!
" La situation est alarmante, lancent-ils d’emblée à l’adresse du Premier ministre. « Monsieur le Premier ministre, la situation ne prête pas à rire. Je vous assure que la réalité est beaucoup plus noire que vous ne le pensiez. Je suis un enfant de la région. Je côtoie la jeunesse dont je fais partie et je vous assure qu’elle est en proie à tous les vents qui soufflent sur la région. Vous comprenez de quoi je parle. Les projets en cours de réalisation avancent en titubant. Les besoins sont de plus en plus pressants», lâche un jeune Targui. «Vous parlez, Monsieur le Premier ministre, d’une Algérie unie et indivisible. Mais, dans la vie de tous les jours, nous constatons qu’il y a bien deux Algérie : le Nord et le Sud."
"La jeunesse dont je vous parle le pense réellement. Le régionalisme existe. Tout le monde le dit ici. Et nous le vérifions à nos dépens. De grâce, arrêtez donc vos discours sur l’unité nationale qui est menacée par des ennemis extérieurs de l’Algérie. Cette unité est bien plus menacée par ce qui se passe en interne, par le ressentiment des populations du Sud par sa marginalisation et par le sous- développement ».
« Si vous voulez assurer la sécurité nationale, il faut œuvrer rapidement au développement des régions de l’extrême Sud, livrées à elles-mêmes et totalement coupées du Nord. La misère gagne du terrain au point où certains ménages ne mangent plus à leur faim. Comment pouvez-vous convaincre ces gens, qui sombrent dans le dénuement et la pauvreté, de la nécessité de préserver l’unité nationale, eux, qui passent tous les jours devant des gisements pétroliers dont ils ne bénéficient pas ? Le mal est profond. Il ne suffit pas d’une réunion pour tout régler. Il faut un travail de longue haleine»,
«Pour sécuriser les frontières, vous savez, il n’y a pas mieux, M. Sellal, que les enfants de la région qui connaissent bien le désert et les techniques d’infiltration des mercenaires terroristes. Je vous propose ainsi d’intégrer dans les rangs de l’Armée nationale populaire des Touareg de la région. Je vous propose également de réactiver les réseaux de renseignement des méharistes en leur fournissant les moyens et les équipements modernes»
"Un intervenant se demande pourquoi une région pétrolière et gazière comme In Amenas n’est pas dotée d’un institut dans ce domaine. «Développer le Sud, c’est aussi créer des instituts nationaux spécialisés notamment dans les hydrocarbures dans ces régions. Pourquoi aller au Nord pour être formé dans une activité qui se trouve au Sud ?», s’est-il interrogé."
"Et d’affirmer que les populations du Sud sont aussi attachées à leur «algérianité» que celles du Nord. «Nous aimons notre pays et nous sommes prêts à défendre notre patrie contre le moindre danger. Nous rejetons et condamnons toute attaque criminelle et terroriste contre les intérêts de notre pays. Nous sommes à vos côtés dans ce combat implacable contre le terrorisme et avec notre vaillante Armée nationale populaire»
extraits de l'article d'El watan.
" La situation est alarmante, lancent-ils d’emblée à l’adresse du Premier ministre. « Monsieur le Premier ministre, la situation ne prête pas à rire. Je vous assure que la réalité est beaucoup plus noire que vous ne le pensiez. Je suis un enfant de la région. Je côtoie la jeunesse dont je fais partie et je vous assure qu’elle est en proie à tous les vents qui soufflent sur la région. Vous comprenez de quoi je parle. Les projets en cours de réalisation avancent en titubant. Les besoins sont de plus en plus pressants», lâche un jeune Targui. «Vous parlez, Monsieur le Premier ministre, d’une Algérie unie et indivisible. Mais, dans la vie de tous les jours, nous constatons qu’il y a bien deux Algérie : le Nord et le Sud."
"La jeunesse dont je vous parle le pense réellement. Le régionalisme existe. Tout le monde le dit ici. Et nous le vérifions à nos dépens. De grâce, arrêtez donc vos discours sur l’unité nationale qui est menacée par des ennemis extérieurs de l’Algérie. Cette unité est bien plus menacée par ce qui se passe en interne, par le ressentiment des populations du Sud par sa marginalisation et par le sous- développement ».
« Si vous voulez assurer la sécurité nationale, il faut œuvrer rapidement au développement des régions de l’extrême Sud, livrées à elles-mêmes et totalement coupées du Nord. La misère gagne du terrain au point où certains ménages ne mangent plus à leur faim. Comment pouvez-vous convaincre ces gens, qui sombrent dans le dénuement et la pauvreté, de la nécessité de préserver l’unité nationale, eux, qui passent tous les jours devant des gisements pétroliers dont ils ne bénéficient pas ? Le mal est profond. Il ne suffit pas d’une réunion pour tout régler. Il faut un travail de longue haleine»,
«Pour sécuriser les frontières, vous savez, il n’y a pas mieux, M. Sellal, que les enfants de la région qui connaissent bien le désert et les techniques d’infiltration des mercenaires terroristes. Je vous propose ainsi d’intégrer dans les rangs de l’Armée nationale populaire des Touareg de la région. Je vous propose également de réactiver les réseaux de renseignement des méharistes en leur fournissant les moyens et les équipements modernes»
"Un intervenant se demande pourquoi une région pétrolière et gazière comme In Amenas n’est pas dotée d’un institut dans ce domaine. «Développer le Sud, c’est aussi créer des instituts nationaux spécialisés notamment dans les hydrocarbures dans ces régions. Pourquoi aller au Nord pour être formé dans une activité qui se trouve au Sud ?», s’est-il interrogé."
"Et d’affirmer que les populations du Sud sont aussi attachées à leur «algérianité» que celles du Nord. «Nous aimons notre pays et nous sommes prêts à défendre notre patrie contre le moindre danger. Nous rejetons et condamnons toute attaque criminelle et terroriste contre les intérêts de notre pays. Nous sommes à vos côtés dans ce combat implacable contre le terrorisme et avec notre vaillante Armée nationale populaire»
extraits de l'article d'El watan.
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