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La part de l’industrie devient marginale dans l’économie algérienne

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  • La part de l’industrie devient marginale dans l’économie algérienne

    Les rapports sur l’économie algérienne se suivent et se ressemblent: elle reste dominée par les hydrocarbures et marquée par l’informel, et la croissance ne décolle pas. Les équilibres macro-économiques se maintiennent grâce au pétrole. Les nouveautés sont, quant à elles, inquiétantes, avec une inflation qui a atteint 8,9% et une industrie tombée sous le seuil des 5% du PIB.

    L’industrie algérienne est en panne. Sa contribution au PIB atteint le chiffre dérisoire de 4,6%, selon M. Djamel Benbelkacem, directeur-conseiller à la Banque d’Algérie. Ce chiffre résume à lui seul l’impasse dans laquelle se trouve coincée l’économie algérienne, largement dominée par ailleurs par les hydrocarbures et parasitée par l’informel.

    A l’exception de l’agro-alimentaire, l’activité industrielle reste marginale. « Diversifier l’économie doit être l’objectif central des politiques économiques » en Algérie, a déclaré M. Benbelkacem au cours d’une émission de radio. Mais « diversifier l’économie, c’est développer l’industrie », a-t-il dit, tordant le cou à certaines idées dominantes selon lesquelles la faible croissance serait due à la bureaucratie, au manque de dynamisme des banques et à l’insuffisance des mesures destinées à encourager l’investissement.

    Selon M. Benbelkacem, les crédits à l’économie ont augmenté de 15,3% en 2012. Au total, ils se sont élevés à 4.300 milliards de dinars (43 milliards d’euros) dont 68% sont des crédits à long terme destinés à l’investissement. Les entreprises privées ont légèrement dominé le crédit (53%), alors que les crédits considérés comme « non performants » continuent leur baisse pour s’établir à 16%, un chiffre toujours considéré comme relativement élevé.

    L’idée répandue selon laquelle la faible croissance est due à la faiblesse du système bancaire est balayée d’un revers de la main par M. Benbelkacem. Pour preuve, a-t-il précisé, « l’accroissement du crédit se fait au même rythme dans les banques privées et dans les banques publiques ». Au final, ce n’est donc pas l’insuffisance du crédit qui pose problème, mais la faible envergure des entreprises, dont la capacité d’investissement est limitée.

    « Il n’y a pas assez de vigueur et de dynamisme dans la demande de crédit », a affirmé M. Benbelkacem, qui ne croit pas non plus aux vertus à une relance de la croissance par la consommation, prenant le contrepied de nombreux économistes, qui demandent notamment le rétablissement du crédit à la consommation. Pour lui, la relance par la consommation serait possible si le pays disposait d’un outil de production qui « connaît des difficultés mais ce n’est pas le cas ».

    Sérieux dérapage inflationniste

    Autre « point noir » de l’économie algérienne en 2012, l’inflation, qui s’est établie à 8,9%. Cette flambée inflationniste est « totalement endogène » : elle est le résultat d’une « hausse des revenus », avec des augmentations de salaires appliquées en 2012, a déclaré M. Benbelkacem, parallèlement à une « inefficience des marchés ». Une « décélération lente » de l’inflation devrait tout de même être enregistrée en 2013, avec un résultat autour de 5%, « entre 4 et 6% », selon cet expert dont les propos traduisent une incertitude sur ce terrain.

    Ce résultat dans le domaine de l’inflation altère quelque peu les autres résultats de l’économie algérienne, notamment une « bonne stabilité macro-économique » et une « balance de paiement excédentaire » en 2012. Les hydrocarbures ont assuré à l’Algérie 70 milliards de recettes extérieures, un chiffre stable, la baisse en volume ayant été compensée par des prix soutenus. Les réserves de change ont légèrement augmenté, pour se situer à 190 milliards de dollars, un résultat moins bon que prévu, les analystes s’étant attendu à ce que la barre des 200 milliards soit franchie fin 2012.

    M. Benbelkacem a également relevé les autres difficultés de l’économie algérienne, soulignant notamment que « la stabilisation macroéconomique est essentiellement fondée sur le prix du pétrole ». De même, a-t-il relevé la faiblesse des mesures destinées à maîtriser l’inflation. La Banque d’Algérie a pris une série de mesures, mais celles-ci « doivent être accompagnées par des efforts dans l’organisation des marchés », ajoutant que « la lutte contre l’économie informelle ne relève pas de la Banque d’Algérie mais de l’organisation de l’économie nationale ».

    Maghreb Emergent
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Toute l économie algérienne a une vision de l IMPORT .

    l INDUSTRIE est minée par la bureaucratie , les 51/49 ==> INTERDITION AU PRIVé citoyen de s associer AVEC UN ETRANGER , pour réaliser une INDUSTRIE.

    Sauf si cela passe par SONATRACH / SAIDAL / EPEOR / ETC drole de vision ou le citoyen Créateur -travailleur , ambicieux ,et génie algérien et EFFACEé .....

    Il ya meme de jeunes ingénieurs qui m ont dit ; NOUS SOMMES ETRANGERS DANS NOTRE PAYS.
    LES ETRANGERS SONT MAITRES DANS notre pays a travers les SOCIETES NATIONALES ET LA POLITIQUE VERREUSE.
    Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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