ALGÉRIE. Le PDG de Sonatrach a déclaré le 24 février 2013 à la radio algérienne que le groupe pétrolier public qu’il dirige prévoit de tripler à moyen terme le budget réservé à l’exploration.
Abdelhamid Zerguine, qui intervenait dans le cadre de la commémoration du 42e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a considéré qu’il fallait absolument travailler à élargir le potentiel de réserves en énergies conventionnelles et, surtout, non-conventionnelles.
L’effort d’exploration consenti depuis plusieurs années a placé l’Algérie «en tête des pays qui font beaucoup de découvertes » explique-t-il. Mais celles-ci restent modestes et « contribuent à 30% de notre consommation annuelle » précise-t-il.
L’Algérie se trouve actuellement confrontée à un double problème. La production globale du pays connaît une légère baisse depuis 2008, mais Sonatrach compte inverser la tendance grâce aux nouvelles découvertes.
Les exportations de gaz, qui représentaient 75% de la production (60 mrds de m3 sur un total de 80 mrds), demeurent cependant en recul au profit de la consommation locale qui se développe de façon pas toujours rationnelle. Le PDG du groupe appelle les pouvoirs publics à rationaliser la consommation.
D’importants investissements seront consentis dans le domaine du raffinage avec la réhabilitation de la raffinerie d’Arzew et l’entrée en production de quatre nouvelles raffineries de 5 millions de tonnes chacune à l’horizon 2016, 2017. Une raffinerie de 10 millions de tonnes est en projection ainsi qu’un port en offshore.
Sonatrach a par ailleurs livré sur le marché national 48 000 tonnes d’urée produite en association avec le groupe Orascom. Elles sont cédées à 30 000 dinars algériens (300€) la tonne contre 50 000 dinars algériens (500€) actuellement.
À compter de 2016, l’Algérie compte investir 20 mrds $ (15 mrds €) pour développer son industrie pétrochimique. Zerguine a annoncé un renforcement des mesures de sécurité des installations pétrolières et gazières ainsi que l’élaboration d’une nouvelle procédure pour faire face au fléau de la corruption.
econostrum
Abdelhamid Zerguine, qui intervenait dans le cadre de la commémoration du 42e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, a considéré qu’il fallait absolument travailler à élargir le potentiel de réserves en énergies conventionnelles et, surtout, non-conventionnelles.
L’effort d’exploration consenti depuis plusieurs années a placé l’Algérie «en tête des pays qui font beaucoup de découvertes » explique-t-il. Mais celles-ci restent modestes et « contribuent à 30% de notre consommation annuelle » précise-t-il.
L’Algérie se trouve actuellement confrontée à un double problème. La production globale du pays connaît une légère baisse depuis 2008, mais Sonatrach compte inverser la tendance grâce aux nouvelles découvertes.
Les exportations de gaz, qui représentaient 75% de la production (60 mrds de m3 sur un total de 80 mrds), demeurent cependant en recul au profit de la consommation locale qui se développe de façon pas toujours rationnelle. Le PDG du groupe appelle les pouvoirs publics à rationaliser la consommation.
D’importants investissements seront consentis dans le domaine du raffinage avec la réhabilitation de la raffinerie d’Arzew et l’entrée en production de quatre nouvelles raffineries de 5 millions de tonnes chacune à l’horizon 2016, 2017. Une raffinerie de 10 millions de tonnes est en projection ainsi qu’un port en offshore.
Sonatrach a par ailleurs livré sur le marché national 48 000 tonnes d’urée produite en association avec le groupe Orascom. Elles sont cédées à 30 000 dinars algériens (300€) la tonne contre 50 000 dinars algériens (500€) actuellement.
À compter de 2016, l’Algérie compte investir 20 mrds $ (15 mrds €) pour développer son industrie pétrochimique. Zerguine a annoncé un renforcement des mesures de sécurité des installations pétrolières et gazières ainsi que l’élaboration d’une nouvelle procédure pour faire face au fléau de la corruption.
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