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Benkirane s'en prend à l'Algérie ??
Benkirane s'en prend à l'Algérie
Interrogé au cours de l'interview qu'il a accordée à la chaîne de la francophonie TV5 Monde sur l'état des relations entre l'Algérie et son pays, le chef du gouvernement marocain s'est laissé aller à de spécieuses accusations contre les autorités algériennes. Que ce soit sur la question de la persistance de la fermeture des frontières entre les deux pays, sur le problème sahraoui ou celui du conflit malien. Sur les trois, il a formulé des attaques en règle contre l'attitude et les positions de l'Algérie.
Concernant la fermeture des frontières entre l'Algérie et le Maroc, c'est bien entendu ces autorités algériennes qui sont selon lui responsables de cette situation malgré les sollicitations faites par le royaume en vue d'y mettre un terme à l'avantage des deux pays voisins. Bien sûr, Benkirane s'est gardé de reconnaître que cette fermeture a été le fait d'une décision provocatrice décrétée par le royaume qui a durablement choqué et heurté les consciences en Algérie.
La charge anti-algérienne à laquelle s'est adonné le chef du gouvernement marocain s'est faite encore plus insidieusement accusatrice s'agissant de la question sahraouie et du conflit malien. Trouvant aux deux problèmes un spécieux lien de cause à effet, il a pourfendu la position de l'Algérie sur l'un comme sur l'autre. Par un sidérant raccourci, il a estimé que le conflit du Sahara Occidental dont la persistance est due au fait que l'Algérie s'oppose à la solution marocaine de l'autonomie de ce territoire dans le cadre du royaume a généré des conséquences qui ne sont pas étrangères à ce qui se passe au Mali. Quant à l'attitude de l'Algérie sur ce dernier, elle aurait été selon lui l'une des causes qui auraient rendu inévitable et indispensable l'intervention militaire étrangère au nord du Mali. Pour Benkirane donc, l'Algérie est fautive de ne pas vouloir normaliser ses relations avec le royaume et pour défendre des positions sur les problèmes régionaux qui n'aideraient pas à leur résolution par la voie de la concertation et de l'entraide entre les Etats africains.
Subsidiairement Benkirane a franchement assumé le soutien apporté par le Maroc à l'intervention militaire française au Nord-Mali et n'a pas exclu que ce soutien a peut-être pris la forme d'une participation d'un contingent des forces spéciales marocaines aux côtés des militaires français engagés dans la traque des groupes armés jihadistes. Participation évoquée devant lui par les journalistes de la chaîne télévisée et qu'il n'a pas infirmé mais éludé en faisant valoir qu'il ne sait rien sur le sujet vu que sa décision relève des prérogatives du souverain. Sans s'inquiéter pour autant que si elle se révèle avérée, elle constituerait une provocation à l'endroit de l'Algérie qui ne peut accepter que le Maroc déploie ses militaires à sa frontière sud et dans une zone qu'elle considère légitimement comme constituant sa profondeur stratégique.
Les propos tenus par Benkirane sur l'Algérie, l'intrusion possible des militaires marocains aux abords de notre frontière sud ne sont pas pour apaiser le climat des relations algéro-marocaines. Faut-il après cela que les autorités marocaines s'étonnent que leurs homologues algériennes «ne répondent pas» à leur offre d'ouverture et de normalisation ? Avec l'Algérie, le royaume marocain est dans la logique de l'adage du «il m'a frappé puis il s'est plaint».
Le QO .
Interrogé au cours de l'interview qu'il a accordée à la chaîne de la francophonie TV5 Monde sur l'état des relations entre l'Algérie et son pays, le chef du gouvernement marocain s'est laissé aller à de spécieuses accusations contre les autorités algériennes. Que ce soit sur la question de la persistance de la fermeture des frontières entre les deux pays, sur le problème sahraoui ou celui du conflit malien. Sur les trois, il a formulé des attaques en règle contre l'attitude et les positions de l'Algérie.
Concernant la fermeture des frontières entre l'Algérie et le Maroc, c'est bien entendu ces autorités algériennes qui sont selon lui responsables de cette situation malgré les sollicitations faites par le royaume en vue d'y mettre un terme à l'avantage des deux pays voisins. Bien sûr, Benkirane s'est gardé de reconnaître que cette fermeture a été le fait d'une décision provocatrice décrétée par le royaume qui a durablement choqué et heurté les consciences en Algérie.
La charge anti-algérienne à laquelle s'est adonné le chef du gouvernement marocain s'est faite encore plus insidieusement accusatrice s'agissant de la question sahraouie et du conflit malien. Trouvant aux deux problèmes un spécieux lien de cause à effet, il a pourfendu la position de l'Algérie sur l'un comme sur l'autre. Par un sidérant raccourci, il a estimé que le conflit du Sahara Occidental dont la persistance est due au fait que l'Algérie s'oppose à la solution marocaine de l'autonomie de ce territoire dans le cadre du royaume a généré des conséquences qui ne sont pas étrangères à ce qui se passe au Mali. Quant à l'attitude de l'Algérie sur ce dernier, elle aurait été selon lui l'une des causes qui auraient rendu inévitable et indispensable l'intervention militaire étrangère au nord du Mali. Pour Benkirane donc, l'Algérie est fautive de ne pas vouloir normaliser ses relations avec le royaume et pour défendre des positions sur les problèmes régionaux qui n'aideraient pas à leur résolution par la voie de la concertation et de l'entraide entre les Etats africains.
Subsidiairement Benkirane a franchement assumé le soutien apporté par le Maroc à l'intervention militaire française au Nord-Mali et n'a pas exclu que ce soutien a peut-être pris la forme d'une participation d'un contingent des forces spéciales marocaines aux côtés des militaires français engagés dans la traque des groupes armés jihadistes. Participation évoquée devant lui par les journalistes de la chaîne télévisée et qu'il n'a pas infirmé mais éludé en faisant valoir qu'il ne sait rien sur le sujet vu que sa décision relève des prérogatives du souverain. Sans s'inquiéter pour autant que si elle se révèle avérée, elle constituerait une provocation à l'endroit de l'Algérie qui ne peut accepter que le Maroc déploie ses militaires à sa frontière sud et dans une zone qu'elle considère légitimement comme constituant sa profondeur stratégique.
Les propos tenus par Benkirane sur l'Algérie, l'intrusion possible des militaires marocains aux abords de notre frontière sud ne sont pas pour apaiser le climat des relations algéro-marocaines. Faut-il après cela que les autorités marocaines s'étonnent que leurs homologues algériennes «ne répondent pas» à leur offre d'ouverture et de normalisation ? Avec l'Algérie, le royaume marocain est dans la logique de l'adage du «il m'a frappé puis il s'est plaint».
Le QO .
?? 48 heures aprés la visite d un emissaire du Roi M6 à Alger ??
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