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Simon LeVay et l'INAH-3

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  • Simon LeVay et l'INAH-3

    « A plusieurs reprises j'ai été décris comme quelqu'un qui a « prouvé que l'homosexualité est génétique » Je ne l'ai pas fait. »

    Simon LeVay dans: The Sexual Brain, p 122.
    (Le Cerveau Sexuel)

    Simon LeVay, un neuroscientifique, a étudié les cerveaux de 41 cadavres, dont 6 femmes, 19 hommes homosexuels, et 16 hommes présumés être hétérosexuels. Une petite partie du cerveau, l’INAH-3, était de la même taille parmi les femmes et les hommes homosexuels, mais était plus large dans le cerveau des hommes hétérosexuels. Il a suggéré que cela puisse être une preuve possible d'une différence réelle au niveau de la structure du cerveau des hommes gays.

    Cela présente cependant de nombreux problèmes :
    • En comparant la largeur de l'INAH-3, il a présumé que les 16 hommes « hétérosexuels » étaient en fait hétérosexuels. Seulement deux d'entre eux avaient dénié des activités homosexuelles; parmi le reste de ces hommes, aucune histoire sexuelle n'était disponible. Ainsi, il comparait en fait des hommes homosexuels avec des hommes dont l'orientation sexuelle était inconnue! C'est évidemment un défaut important lorsqu'on conduit une recherche scientifique.
    • Le volume d'INAH-3 n'est peut-être pas une mesure pertinente:

      • Les scientifiques ne sont pas d'accord sur la méthode la plus exacte de mesurer l'INAH-3. LeVay a mesuré le volume; d'autres scientifiques disent qu'il faut mesurer le nombre véritable de neurones afin d'obtenir une mesure plus exacte. En clarifiant le problème potentiel, certains ont suggéré qu'utiliser une méthode de volume soit comparable à essayer de déterminer l'intelligence d'une personne par la taille de son chapeau.
      • Lorsque différents laboratoires ont mesuré les quatre parties de l'INAH (y compris INAH-3), leurs résultats étaient en conflit. Par exemple, Swaab et Fliers (1985) ont trouvé que l'INAH-1 était plus large chez les hommes, alors que LeVay (1991) a trouvé qu'il n'y avait aucune différence
      entre les hommes et les femmes. Allen et al (1989) a trouvé que l'INAH-2 était plus large parmi les hommes que parmi certaines femmes, alors que LeVay (1991) a de nouveau trouvé aucune différence. Voir Byne (1994), page 52.

    Mettant de côté les problèmes mentionnés ci-dessus, il n'en reste pas moins que même les études de LeVay ne prouvent pas qu'une personne soit née gay. C'est le cas pour au moins deux raisons:
    • Les deux groupes d'hommes représentaient essentiellement les mêmes tailles. L'un peut être gay (HM) avec un petit INAH-3 ou avec un grand INAH-3. L'autre peut aussi faire partie de la catégorie « hétérosexuelle » (M) avec soit un petit ou un grand INAH-3. Visiblement, l'orientation sexuelle de ces hommes n'était pas influencée par leur biologie d'INAH-3! On constate selon les données, que la taille de l'INAH-3 de trois des hommes homosexuels les plaçait dans la catégorie « hétérosexuelle » (un d'entre eux ayant la deuxième plus grande INAH-3!). Si tout ce que nous savons sur les sujets de LeVay est la grandeur de leur INAH-3, nous ne pouvons pas prédire avec précision s'ils sont hétérosexuels ou homosexuels, hommes ou femmes.
    • Si une étude montrait une différence visible entre les grandeurs de l'INAH-3, il resterait toujours une autre question sans réponse : est-ce que les hommes sont gays parce que leur INAH-3 est plus petit, ou est ce que leur INAH-3 était plus petit à cause de leurs actions homosexuelles, leurs pensées, et/ou leurs émotions? Nous savons qu'en fait le cerveau est modifié face aux changements du comportement et de l'environnement. Par exemple, Newsweek rapportait que « lorsque les personnes commençaient à lire le Braille après être devenues aveugles, la partie du cerveau qui contrôle le doigt qui lit grossissait. » De même, chez les oiseaux chanteurs mâles, « la partie du cerveau associée avec l'accouplement est non seulement plus large que chez les femelles, mais elle change selon les saisons » (Newsweek, Fev.24, 1992, p.50).


    Bailey & Pillard: les Jumeaux et Autres Frères

    Bailey et Pillard ont étudié des paires de frères - des jumeaux identiques, des jumeaux non identiques, d'autres frères biologiques, et des frères adoptifs parmi lesquels au moins un était gay. À première vue, leurs reports semblaient indiquer que l'homosexualité est influencée par la génétique. 52 % des jumeaux identiques étaient tous les deux homosexuels; il y avait 22 % chez les jumeaux non identiques; Les autres frères biologiques en étaient à 9.2 % et les frères adoptifs à 10.5 %. En regardant de plus près, on peut voir qu'il y a des problèmes considérables provenant de cette étude qui conclu qu'une personne peut être née gay:
    • « Afin de donner de l’ampleur à cette étude, il faudrait suivre des jumeaux qui ont grandi à part », a dit la biologiste Anne Fausto. Les frères dans cette étude ont été élevés ensemble dans leurs familles.
    • Tous les résultats étaient différents de ce dont on s'attendrait à trouver si l'homosexualité était directement génétique :
      • Puisque les frères jumeaux identiques partagent en général 100 % de leurs gènes, on s'attendrait à ce que, si l'un était homosexuel, l'autre frère serait aussi homosexuel, 100 % du temps. Par contre, cette étude a trouvé que seulement 52 % des frères étaient tous les deux homosexuels.
      • Bien qu'ils n'aient aucune liaison génétique, les frères adoptifs étaient plus probables d'être tous les deux homosexuels que les frères biologiques, qui partagent la moitié de leurs gènes! Cette information a suscité la réaction suivante de la part du journal Science : « Cela…suggère qu'il n'y ait aucun élément génétique, mais plutôt un élément environnemental partagé dans les familles. » (Vol. 262 DÉC 24,1993).
      • Si l'homosexualité était génétique, on pourrait s'attendre à ce que chacun des chiffres dans la colonne « Résultats de l'étude B et P » soit identique au chiffre correspondant dans la colonne « Résultats si génétiques » Chaque chiffre est décidément différent!


    Dean Hamer et les Marqueurs Génétiques Xq28

    Hamer avait étudié 40 paires de frères homosexuels, et avait reporté que 33 d'entre eux partagent un ensemble de cinq marqueurs génétiques. Le journal « Time », publiant cette histoire, annonçait sur la couverture « La Science NÉ GAY Trouve un Lien Génétique » (26 juillet, 1993.) Par contre, Hamer se montrait plus prudent. Il pensait que cela jouait « un certain rôle » dans une minorité des hommes gays, soit de 5 à 30 % (The Science of Desire-La Science du Désir - par Dean Hamer et Peter Copeland. New York : Simon et Schuster, 1994. Pages 145-146) C'est une réalité bien distante que celle de trouver un « gène gay » et cela nous laisse avec deux questions critiques : combien d'influence exactement pensait-il attribuer à « un certain rôle » et que faisait-il de l'autre 70 à 95 %?
    • Basé sur une théorie simple de génétique, on s'attendrait à ce que 50 %, ou 20 paires, aient les mêmes marqueurs. Comment se fait-il que 7 des paires de frères gays ne partageaient pas le même ensemble de marqueurs génétiques?
    • Hamer n'avait pas vérifié si les frères hétérosexuels des hommes homosexuels possédaient aussi un marqueur génétique semblable. Ainsi, il n'existait pas de groupe de contrôle dans cette étude. Ici aussi, on observe évidemment une grande faille au niveau de la méthode scientifique.
    • Hamer n'avait pas vérifié si les frères hétérosexuels des hommes homosexuels possédaient aussi un marqueur génétique semblable. Ainsi, il n'existait pas de groupe de contrôle dans cette étude. Ici aussi, on observe évidemment une grande faille au niveau de la méthode scientifique.
    • Depuis ce temps, le Journal « Science » a publié le report que George Ebers, un chercheur de l'université de Western Ontario, a tenté de répéter l'étude mais il n'a trouvé « aucune évidence, pas même une indication envers le lien génétique. » Pour le monde scientifique, cela présente un problème énorme. Plus récemment, une autre étude par Rice et al. a également déclaré que ces résultats « ne pouvaient pas appuyer la théorie d'un gène X relié soulignant l'homosexualité des hommes. »

    Maintenant, même la presse gay et pro-gay admet qu'il y a des problèmes. Dans son livre de 1996, Gender Shock _Le Choc des Genres-, écrivaine et femme lesbienne Phyllis Burke, citant Dr.Paul Billings, un interne et spécialiste de la génétique humaine, appelle l'idée d'être né gay « une nouvelle sornette ». Une publication gay, « The Guide »-Le Guide- imprime l'histoire de Hamer sous le titre « Gene Scam? » (Déception au Sujet des Gènes).

    De même, Parents, Familles et Amis des Lesbiennes et Gays (PFLAG), une des plus grandes organisations pro-gay, explique dans leur brochure « Pourquoi demander Pourquoi? Adressant la Recherche sur l'homosexualité et la Biologie » qu'il n'y a aucune preuve conclusive que les personnes sont nées gays.

    Né gay? Ironiquement, les études suggèrent actuellement que les personnes qui ressentent de l'attirance pour le même sexe ne sont pas prisonnières de leur propre biologie. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui ressentent de l'attirance pour le même sexe, mais qui voudraient plutôt poursuivre d'autres options.

    "Les médias ont saisi une étude suggérant l'existence d'un « gène gay. » Maintenant que cette étude est en train de s'effondrer, le silence a pris la place."
    extrait traduit du journal:The Guide, Octobre 1995
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