Matière première largement utilisée dans la production d’aliment de bétail et de volaille, le maïs occupe une part importante dans la structure des importations céréalières de l’Algérie depuis des années
A partir de 2014, cette matière stratégique sera produite au niveau local, ont affirmé des ingénieurs de l’ITGC, (institut national des grandes cultures). Selon M. Omar Zeghouane, directeur général de cet institut et vice-président du comité interprofessionnel des céréales, une expérience a été menée l’année dernière dans les régions du sud et « les résultats obtenus ont été très encourageants ».
Parmi les régions ayant un fort potentiel pour la production du maïs, Naâma, Biskra, Ouargla et Ghardaïa avec des rendements qui sont estimés entre 80 et 100 quintaux/ha. Pour M. Zeghouane, « il est vrai que le maïs est très demandeur en eau, avec une consommation moyenne de 6.000 m3/ha, mais les disponibilités en ressources hydriques dans les régions du sud sont suffisantes pour développer la culture du maïs ».
Avec les subventions que prévoit l’Etat pour le développement de la production intensive du maïs au niveau national, le même responsable fait appel aux agriculteurs qui, estime-t-il, « ont tout à gagner à s’investir dans ce créneau qui peut être largement rentabilisé parce que l’Etat garantit un prix d’acquisition de même niveau que le blé dur, à savoir 57 dollars/quintal ».
En première phase, la surface à cultiver pourrait atteindre les 100.000 hectares pour une production attendue entre 8 et 10 millions de quintaux de maïs, a-t-on fait savoir également auprès de cet organisme.
A moyen terme, cette superficie sera élargie afin de contribuer activement à la réduction de la facture des importations. Annuellement, les céréales destinées à l’alimentation animale, principalement le maïs, représentent plus de 30% de la facture alimentaire.
S: Algerianews 27.02.2013
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A partir de 2014, cette matière stratégique sera produite au niveau local, ont affirmé des ingénieurs de l’ITGC, (institut national des grandes cultures). Selon M. Omar Zeghouane, directeur général de cet institut et vice-président du comité interprofessionnel des céréales, une expérience a été menée l’année dernière dans les régions du sud et « les résultats obtenus ont été très encourageants ».
Parmi les régions ayant un fort potentiel pour la production du maïs, Naâma, Biskra, Ouargla et Ghardaïa avec des rendements qui sont estimés entre 80 et 100 quintaux/ha. Pour M. Zeghouane, « il est vrai que le maïs est très demandeur en eau, avec une consommation moyenne de 6.000 m3/ha, mais les disponibilités en ressources hydriques dans les régions du sud sont suffisantes pour développer la culture du maïs ».
Avec les subventions que prévoit l’Etat pour le développement de la production intensive du maïs au niveau national, le même responsable fait appel aux agriculteurs qui, estime-t-il, « ont tout à gagner à s’investir dans ce créneau qui peut être largement rentabilisé parce que l’Etat garantit un prix d’acquisition de même niveau que le blé dur, à savoir 57 dollars/quintal ».
En première phase, la surface à cultiver pourrait atteindre les 100.000 hectares pour une production attendue entre 8 et 10 millions de quintaux de maïs, a-t-on fait savoir également auprès de cet organisme.
A moyen terme, cette superficie sera élargie afin de contribuer activement à la réduction de la facture des importations. Annuellement, les céréales destinées à l’alimentation animale, principalement le maïs, représentent plus de 30% de la facture alimentaire.
S: Algerianews 27.02.2013
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