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24ème anniversaire de la mort de Mouloud Mammeri
Ath Yenni n’a pas oublié son enfant disparu un certain 26 février 1989. Mouloud Mammeri est en effet revisité depuis avant-hier dans sa région natale.
Un riche programme a été concocté pour l’occasion, à l’initiative de l’association culturelle Talwith qui a tenu à être au rendez-vous, comme à son accoutumée. Le coup d’envoi des festivités a été donné mardi dernier, pour s’étaler jusqu’au 2 mars prochain. Mardi, malgré le temps glacial qu’il faisait dans cette région montagneuse où la neige était toujours visible de loin, une foule nombreuse a envahi l’espace culturel de la ville où se tenait la cérémonie d’ouverture. Une cérémonie rehaussée par la présence des autorités locales et de nombreux artistes qui ont tenu à apporter leurs témoignages et être de la partie à l’occasion de cet hommage qui se veut grandiose à l’image de l’homme. Un hommage qui a été également marqué, à son ouverture, par des festivités aussi attrayantes les unes que les autres. Hier, c’est le film « La colline oubliée » qui a été projeté suivie d’une présentation théâtrale. Pour la journée d’aujourd’hui, l’association a prévu, autre une exposition permanente, un recueillement et dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de l’éternel « Amusnaw ».
Pour la journée de demain, il est prévu une conférence qui sera animée par Younes Adli ainsi qu’un gala artistique, animé par Ali Meziane. Parmi les autres activités mises en place pour cet hommage, une exposition murale d’archives, de photographies, ainsi que des articles de presse traitant de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Mouloud Mammeri est proposée au public. Parallèlement à ces festivités, la maison de jeunes « Kedache Ali » a été également au rendez-vous en initiant un menu royal pour marquer ce 24ème anniversaire de la disparition de Dda Lmulud.
Cette dernière a tenu, et en collaboration avec le CEM Larbi Mezani et du lycée Si Hacen Outaleb, à marquer l’événement à sa manière. Une dictée en Tamazight a été proposée aux élèves du CEM ainsi qu’aux lycéens, toutes classes confondues. Les trois premiers lauréats de chaque établissement auront droits à des récompenses allant de 3 mille à 10 mille dinars. Et c’est lors de la cérémonie de remise des prix, prévue pour aujourd’hui au niveau du CEM sus cité, que le premier lauréat se verra remettre le premier prix de l’ordre de 10 mille dinars, alors que les deuxième et troisième lauréats auront droit, respectivement, à 7 et 3 mille dinars. A l’occasion de ce triste anniversaire donc, un concours questions-réponses inter classes est prévu, en plus d’une exposition sur la vie et l’œuvre du regretté, d’un salon du livre ainsi que des pièces théâtrales. Un programme initié par la maison de jeunes pour aujourd’hui, sous l’égide de la direction de la culture locale.
Colloque scientifique sur son œuvre à partir de samedi
La maison de la culture de Tizi-Ouzou abritera les 2 et 3 mars prochains, à l’occasion du 24ème anniversaire de la disparition du grand écrivain Mouloud Mammeri, un colloque scientifique consacré aux œuvres du père de la culture amazighe. Un colloque à travers lequel les participants tenteront des approches scientifiques des œuvres de Mouloud Mammeri. Organisé en 6 séances, le colloque débutera à partir d’après-demain à 10 h et prendra fin le 3 mars prochain en fin de journée avec une synthèse des nombreuses interventions prévues tout au long de ces deux journées. Des professeurs universitaires venus de l’université Mouloud Mammeri, de l’université d’Alger, de l’université de Tiaret, ou encore de l’Université Paris VIII en France, prendront part au colloque avec pour chacun une étude sur un aspect ou une caractéristique de l’œuvre de Mouloud Mammeri. Le colloque intitulé « De la voix à la lettre ou le dialogue des cultures : du particulier à l’universel, du même à l’autre à travers soi » sera de ce fait riche en conférences multiples ponctuées de débats. Cette semaine commémorative est inscrite sous le thème « Mouloud Mammeri, l’historique des écrivains algériens ». Les multiples œuvres de l’écrivain mettent en évidence la culture berbère et appellent à sa sauvegarde. Cette culture qui tenait tant à cœur à l’écrivain et qui mérite d’être préservée et entretenue, un devoir plus qu’une nécessité, et Mouloud Mammeri l’a bien résumé dans son article « les donneurs de leçon » paru dans le quotidien national officiel en avril 1980 : « Vous me faites le chantre de la culture berbère et c’est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des « composantes » de la culture algérienne, elle contribue à l’enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous devriez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer ».
La Dépêche de kabylie
Ath Yenni n’a pas oublié son enfant disparu un certain 26 février 1989. Mouloud Mammeri est en effet revisité depuis avant-hier dans sa région natale.
Un riche programme a été concocté pour l’occasion, à l’initiative de l’association culturelle Talwith qui a tenu à être au rendez-vous, comme à son accoutumée. Le coup d’envoi des festivités a été donné mardi dernier, pour s’étaler jusqu’au 2 mars prochain. Mardi, malgré le temps glacial qu’il faisait dans cette région montagneuse où la neige était toujours visible de loin, une foule nombreuse a envahi l’espace culturel de la ville où se tenait la cérémonie d’ouverture. Une cérémonie rehaussée par la présence des autorités locales et de nombreux artistes qui ont tenu à apporter leurs témoignages et être de la partie à l’occasion de cet hommage qui se veut grandiose à l’image de l’homme. Un hommage qui a été également marqué, à son ouverture, par des festivités aussi attrayantes les unes que les autres. Hier, c’est le film « La colline oubliée » qui a été projeté suivie d’une présentation théâtrale. Pour la journée d’aujourd’hui, l’association a prévu, autre une exposition permanente, un recueillement et dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de l’éternel « Amusnaw ».
Pour la journée de demain, il est prévu une conférence qui sera animée par Younes Adli ainsi qu’un gala artistique, animé par Ali Meziane. Parmi les autres activités mises en place pour cet hommage, une exposition murale d’archives, de photographies, ainsi que des articles de presse traitant de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Mouloud Mammeri est proposée au public. Parallèlement à ces festivités, la maison de jeunes « Kedache Ali » a été également au rendez-vous en initiant un menu royal pour marquer ce 24ème anniversaire de la disparition de Dda Lmulud.
Cette dernière a tenu, et en collaboration avec le CEM Larbi Mezani et du lycée Si Hacen Outaleb, à marquer l’événement à sa manière. Une dictée en Tamazight a été proposée aux élèves du CEM ainsi qu’aux lycéens, toutes classes confondues. Les trois premiers lauréats de chaque établissement auront droits à des récompenses allant de 3 mille à 10 mille dinars. Et c’est lors de la cérémonie de remise des prix, prévue pour aujourd’hui au niveau du CEM sus cité, que le premier lauréat se verra remettre le premier prix de l’ordre de 10 mille dinars, alors que les deuxième et troisième lauréats auront droit, respectivement, à 7 et 3 mille dinars. A l’occasion de ce triste anniversaire donc, un concours questions-réponses inter classes est prévu, en plus d’une exposition sur la vie et l’œuvre du regretté, d’un salon du livre ainsi que des pièces théâtrales. Un programme initié par la maison de jeunes pour aujourd’hui, sous l’égide de la direction de la culture locale.
Colloque scientifique sur son œuvre à partir de samedi
La maison de la culture de Tizi-Ouzou abritera les 2 et 3 mars prochains, à l’occasion du 24ème anniversaire de la disparition du grand écrivain Mouloud Mammeri, un colloque scientifique consacré aux œuvres du père de la culture amazighe. Un colloque à travers lequel les participants tenteront des approches scientifiques des œuvres de Mouloud Mammeri. Organisé en 6 séances, le colloque débutera à partir d’après-demain à 10 h et prendra fin le 3 mars prochain en fin de journée avec une synthèse des nombreuses interventions prévues tout au long de ces deux journées. Des professeurs universitaires venus de l’université Mouloud Mammeri, de l’université d’Alger, de l’université de Tiaret, ou encore de l’Université Paris VIII en France, prendront part au colloque avec pour chacun une étude sur un aspect ou une caractéristique de l’œuvre de Mouloud Mammeri. Le colloque intitulé « De la voix à la lettre ou le dialogue des cultures : du particulier à l’universel, du même à l’autre à travers soi » sera de ce fait riche en conférences multiples ponctuées de débats. Cette semaine commémorative est inscrite sous le thème « Mouloud Mammeri, l’historique des écrivains algériens ». Les multiples œuvres de l’écrivain mettent en évidence la culture berbère et appellent à sa sauvegarde. Cette culture qui tenait tant à cœur à l’écrivain et qui mérite d’être préservée et entretenue, un devoir plus qu’une nécessité, et Mouloud Mammeri l’a bien résumé dans son article « les donneurs de leçon » paru dans le quotidien national officiel en avril 1980 : « Vous me faites le chantre de la culture berbère et c’est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des « composantes » de la culture algérienne, elle contribue à l’enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous devriez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer ».
La Dépêche de kabylie