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Sétif : 250 paramédicaux travaillent au noir

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  • Sétif : 250 paramédicaux travaillent au noir

    A l’issue de trois années de formation, 250 paramédicaux de la promotion 2012 sont confrontés à un problème administratif provoqué par le changement du statut juridique des écoles de formation paramédicale qui sont désormais regroupées dans un institut national de formation paramédicale.

    Pour l’obtention du diplôme «paramédical de santé publique», une formation complémentaire de 6 mois (2 mois de cours théoriques et 4 mois de stage pratique dans une structure sanitaire) est imposée aux nouveaux diplômés. Le 4 novembre dernier, les jeunes rejoignaient leur lieu de stage qui s’avère par la suite être leur lieu de travail où ils devront affronter l’amère réalité du terrain.

    «Dès le premier jour du stage, nous devions, sans l’assistance d’un référent, prendre en charge le malade et assurer de jour comme de nuit des gardes. N’étant ni payés ni assurés, nous devions en outre assumer la responsabilité de nos actes. Les vexations, les questionnaires et les retenues sur un salaire virtuel se succèdent», diront en préambule des jeunes paramédicaux. Ils ajoutent les cas de nombreux collègues affectés à des kilomètres de leur résidence.

    «En apprenant qu’une note ministérielle datant de juillet 2012, autorisant le recrutement des paramédicaux de la promotion 2012 à titre de contractuel, nous prenons attache avec la direction de la santé et de la population de Sétif.

    Celle-ci n’a appliqué ladite instruction qu’en décembre dernier. Mais la joie de toute une promotion s’estompera quelques jours après. Selon les responsables des directions des ressources humaines des établissements de santé, le contrôleur financier ne veut pas viser nos dossiers.

    Ce refus est, nous dit-on, motivé par l’inexistence de postes budgétaires pour le paramédical contractuel, qui a été pourtant formé pour combler le déficit des structures sanitaires», diront non sans amertume les représentants de 250 paramédicaux travaillant, chez l’Etat, au… noir.

    Kamel Beniaiche- El Watan

  • #2
    le para médical était jusqu'à présent une denrée rare et appréciée par le secteur privé. Ouvrir une clinique ? Avoir des fonds, ne suffit pas. Un chirurgien ne peut rien sans l'équipe qui va avec. De l'aide opératoire, à l'anesthésiste en incluant tout le personnel soignat qui veillera sur la santé et le confort du malade. La majorité des cliniques ont ainsi débuté avec du personnel hospitalier qui au noir, assurait des heures supplémentaires.

    former des centaines de para médicaux, sachant que l'on n'a pas de budget pour eux c'est les destiner au secteur privé.

    * le titre de l'article prête à confusion

    - les para médicaux qui travaillent au noir sont bien les fonctionnaires publics qui bossent en plus en privé
    - nos 250 nouveaux arrivés travaillent gratuitement.
    Dernière modification par KHORE, 01 mars 2013, 23h24.

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