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La police britannique a annoncé avoir déjoué un complot visant à faire exploser en vol plusieurs avions entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, et avoir arrêté 21 personnes.
"Nous pensons avoir déjoué un complot terroriste qui visait à provoquer des destructions et des pertes humaines incalculables", a déclaré le numéro deux de la police londonienne, Paul Stephenson.
"Pour le dire plus simplement, il s'agissait d'une tuerie d'une violence inouïe."
Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, a estimé que cette opération faisait penser à un complot d'Al Qaïda.
"Mais comme l'enquête est en cours, nous ne pouvons formuler de conclusion définitive", a-t-il dit.
"L'opération avait pour base la Grande-Bretagne, elle était avancée, impliquait beaucoup de monde et avait une portée internationale", a-t-il ajouté.
La Maison blanche a jugé que ce complot constituait une menace directe pour les Etats-Unis. George Bush avait été tenu au courant ces derniers jours de l'imminence de l'opération de police. Le directeur du FBI, Robert Mueller, a dit que rien ne laissait penser que le complot ait été préparé aux Etats-Unis.
De source britannique, on n'écartait pas d'emblée la piste d'Al Qaïda mais on affirmait qu'une implication directe de l'organisation islamiste était peu probable.
De source policière, on a affirmé que le complot impliquait l'utilisation de "substances liquides chimiques". Des médias ont rapporté que six à dix avions de ligne étaient peut-être visés.
COMPLOT DE "DIMENSION MONDIALE"
Pour la première fois, le gouvernement américain a relevé à "rouge" le niveau d'alerte à la sécurité pour tous les vols commerciaux. Il s'agit du niveau le plus élevé de l'échelle d'alerte américaine.
Les services de sécurité britanniques ont porté le niveau d'alerte dans le pays à son niveau maximal, "critique", ce qui signifie qu'ils redoutent toujours un attentat imminent.
Le secrétaire au Home Office (ministre de l'Intérieur) John Reid a estimé que les principaux responsables du complot avaient été arrêtés. Au total, il y a eu 21 interpellations à Londres, à Birmingham et dans le Sud-Est.
Peter Clarke, le chef de la section antiterroriste de la police de Londres, a jugé que le complot était de "dimension mondiale".
En juillet 2005, quatre kamikazes islamistes s'étaient fait sauter dans les transports en commun de la capitale britannique. Ces attentats avaient fait 52 morts et 700 blessés.
On ignore la nationalité des suspects arrêtés dans la nuit.
De source proche de la police, on a laissé entendre qu'il s'agissait de musulmans britanniques.
Le mois dernier, Al Qaïda a appelé les musulmans à combattre tous ceux qui soutiennent l'offensive israélienne au Liban et a menacé la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de nouveaux attentats s'ils ne se retiraient pas d'Irak et d'Afghanistan.
RETARDS ET ANNULATIONS
Le Premier ministre britannique, Tony Blair, a été critiqué pour s'être aligné derrière les Etats-Unis dans la crise libanaise et pour ne pas s'être prononcé en faveur d'un cessez-le-feu immédiat.
Al Qaïda a revendiqué les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington. En décembre de la même année, le Britannique Richard Reid avait été interpellé pour avoir tenté de faire exploser sur un vol d'American Airlines entre Paris et Miami.
"Ces complots utilisant des explosifs liquides sont très inquiétants car les avions sont très vulnérables", a jugé Peter Neumann, chercheur au King's College de Londres. "S'il avait fonctionné, nul doute qu'il se serait agi du plus grand complot terroriste de l'histoire de la Grande-Bretagne."
Le gestionnaire aéroportuaire britannique BAA a demandé à toutes les compagnies européennes de suspendre leurs vols sur Heathrow, où d'importants retards étaient enregistrés.
Plusieurs avions de compagnies européennes comme la Lufthansa, Air France KLM ou Iberia n'ont pas été autorisés à décoller mercredi matin.
British Airways a annulé tous ses court-courriers sur Heathrow et certains vols prévus à Gatwick. EasyJet a annulé tous ses vols sur Londres. Des milliers de passagers étaient bloqués dans les aéroports londoniens.
Selon BAA, 180.000 personnes utilisent quotidiennement Heathrow lors de la période de pointe estivale.
Les compagnies ont interdit les bagages à main sur les vols au départ des aéroports britanniques et ont également prohibé les appareils électroniques.
Sur les vols à destination des Etats-Unis au départ de Londres, mais également dans les avions d'Air France au départ de France, les passagers devaient laisser de côté tous les produits liquides, gels, crèmes et pâtes.
Les actions des compagnies aériennes ont chuté, BA a notamment perdu 5%. Le baril de brut a quant à lui baissé de 1% à 75 dollars.
Par Reuters
"Nous pensons avoir déjoué un complot terroriste qui visait à provoquer des destructions et des pertes humaines incalculables", a déclaré le numéro deux de la police londonienne, Paul Stephenson.
"Pour le dire plus simplement, il s'agissait d'une tuerie d'une violence inouïe."
Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, a estimé que cette opération faisait penser à un complot d'Al Qaïda.
"Mais comme l'enquête est en cours, nous ne pouvons formuler de conclusion définitive", a-t-il dit.
"L'opération avait pour base la Grande-Bretagne, elle était avancée, impliquait beaucoup de monde et avait une portée internationale", a-t-il ajouté.
La Maison blanche a jugé que ce complot constituait une menace directe pour les Etats-Unis. George Bush avait été tenu au courant ces derniers jours de l'imminence de l'opération de police. Le directeur du FBI, Robert Mueller, a dit que rien ne laissait penser que le complot ait été préparé aux Etats-Unis.
De source britannique, on n'écartait pas d'emblée la piste d'Al Qaïda mais on affirmait qu'une implication directe de l'organisation islamiste était peu probable.
De source policière, on a affirmé que le complot impliquait l'utilisation de "substances liquides chimiques". Des médias ont rapporté que six à dix avions de ligne étaient peut-être visés.
COMPLOT DE "DIMENSION MONDIALE"
Pour la première fois, le gouvernement américain a relevé à "rouge" le niveau d'alerte à la sécurité pour tous les vols commerciaux. Il s'agit du niveau le plus élevé de l'échelle d'alerte américaine.
Les services de sécurité britanniques ont porté le niveau d'alerte dans le pays à son niveau maximal, "critique", ce qui signifie qu'ils redoutent toujours un attentat imminent.
Le secrétaire au Home Office (ministre de l'Intérieur) John Reid a estimé que les principaux responsables du complot avaient été arrêtés. Au total, il y a eu 21 interpellations à Londres, à Birmingham et dans le Sud-Est.
Peter Clarke, le chef de la section antiterroriste de la police de Londres, a jugé que le complot était de "dimension mondiale".
En juillet 2005, quatre kamikazes islamistes s'étaient fait sauter dans les transports en commun de la capitale britannique. Ces attentats avaient fait 52 morts et 700 blessés.
On ignore la nationalité des suspects arrêtés dans la nuit.
De source proche de la police, on a laissé entendre qu'il s'agissait de musulmans britanniques.
Le mois dernier, Al Qaïda a appelé les musulmans à combattre tous ceux qui soutiennent l'offensive israélienne au Liban et a menacé la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de nouveaux attentats s'ils ne se retiraient pas d'Irak et d'Afghanistan.
RETARDS ET ANNULATIONS
Le Premier ministre britannique, Tony Blair, a été critiqué pour s'être aligné derrière les Etats-Unis dans la crise libanaise et pour ne pas s'être prononcé en faveur d'un cessez-le-feu immédiat.
Al Qaïda a revendiqué les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington. En décembre de la même année, le Britannique Richard Reid avait été interpellé pour avoir tenté de faire exploser sur un vol d'American Airlines entre Paris et Miami.
"Ces complots utilisant des explosifs liquides sont très inquiétants car les avions sont très vulnérables", a jugé Peter Neumann, chercheur au King's College de Londres. "S'il avait fonctionné, nul doute qu'il se serait agi du plus grand complot terroriste de l'histoire de la Grande-Bretagne."
Le gestionnaire aéroportuaire britannique BAA a demandé à toutes les compagnies européennes de suspendre leurs vols sur Heathrow, où d'importants retards étaient enregistrés.
Plusieurs avions de compagnies européennes comme la Lufthansa, Air France KLM ou Iberia n'ont pas été autorisés à décoller mercredi matin.
British Airways a annulé tous ses court-courriers sur Heathrow et certains vols prévus à Gatwick. EasyJet a annulé tous ses vols sur Londres. Des milliers de passagers étaient bloqués dans les aéroports londoniens.
Selon BAA, 180.000 personnes utilisent quotidiennement Heathrow lors de la période de pointe estivale.
Les compagnies ont interdit les bagages à main sur les vols au départ des aéroports britanniques et ont également prohibé les appareils électroniques.
Sur les vols à destination des Etats-Unis au départ de Londres, mais également dans les avions d'Air France au départ de France, les passagers devaient laisser de côté tous les produits liquides, gels, crèmes et pâtes.
Les actions des compagnies aériennes ont chuté, BA a notamment perdu 5%. Le baril de brut a quant à lui baissé de 1% à 75 dollars.
Par Reuters
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