Le gouvernement algérien tente de venir en aide aux populations vivant dans le sud du pays. Venant s'ajouter aux défis économiques, les agitations dans le Sahel affectent profondément les habitants des régions frontalières.
A l'occasion des festivités entourant la nationalisation des hydrocarbures, le dimanche 24 février, le chef du gouvernement Abdelmalek Sellal, accompagné de plusieurs ministres, s'est rendu sur le site du complexe gazier de Tiguentourine, qui a récemment repris ses activités après l'attaque menée par al-Qaida au mois de janvier.
Alors que la colère ne cesse de grandir dans les régions du sud, Sellal a reconnu "l'existence d'un groupuscule qui vise à semer la division entre le nord et le sud du pays".
Au moment même de la prise de parole du Premier ministre, ce sont des milliers de jeunes chômeurs de la ville de Ouargla qui ont organisé une marche pour exiger des emplois.
"Les jeunes manifestaient devant l’agence nationale de l’emploi pour protester contre cette institution qui les prive de postes", a déclaré Tahar Belabès, porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs.
Les travailleurs de l’éducation, de la santé, de l’enseignement supérieur et des collectivités locales ont rejoint le mouvement de protestation. Ils réclament des primes spéciales et des indemnités pour régler le problème des inégalités sociales majeures existant entre le nord et le sud.
Le gouvernement a fait part de sa volonté de prendre en charge l’ensemble des attentes des populations.
Lors de son déplacement dans la province d'Illizi, Abdelmalek Sellal a fait savoir que son gouvernement "œuvre en faveur du développement des régions sahariennes au même rythme que celles du nord de pays".
Certains n'ont toutefois pas semblés convaincus par les déclarations gouvernementales.
Abbas Bouaâmama, sénateur de la wilaya d’Illizi, s’est indigné contre les entreprises qui préfèrent recruter des employés du nord du pays plutôt que ceux du sud.
"Un chauffeur, un agent de sécurité, un cuisinier ont-ils besoin de diplômes universitaires ? Pourquoi recruter un chauffeur venu d’ailleurs lorsque, à Illizi, des centaines de jeunes chômeurs disposent d’un permis de conduire ?" s’est-il interrogé durant une réunion avec Sellal et la délégation ministérielle qui l'a accompagné.
Gmama H'mida, jeune chômeur de 26 ans, comprend la colère exprimée par les jeunes des régions du sud.
"Ici, on voit transiter les entreprises qui sont à l’origine de la fortune du pays mais cela ne nous profite pas du tout. On est marginalisés et nous n’avons accès à rien du tout, contrairement aux gens du nord", s'insurge-t-il.
Le gouvernement tente malgré tout de calmer les tensions. Plusieurs ministres ont ainsi été déployés dans les régions du sud.
Le groupe Sonatrach ouvrira bientôt un centre de formation pour les jeunes de la région afin de leur offrir des opportunités d'emploi, a annoncé dimanche le ministre de l'Energie Youcef Yousfi.
Source: Magharebia
A l'occasion des festivités entourant la nationalisation des hydrocarbures, le dimanche 24 février, le chef du gouvernement Abdelmalek Sellal, accompagné de plusieurs ministres, s'est rendu sur le site du complexe gazier de Tiguentourine, qui a récemment repris ses activités après l'attaque menée par al-Qaida au mois de janvier.
Alors que la colère ne cesse de grandir dans les régions du sud, Sellal a reconnu "l'existence d'un groupuscule qui vise à semer la division entre le nord et le sud du pays".
Au moment même de la prise de parole du Premier ministre, ce sont des milliers de jeunes chômeurs de la ville de Ouargla qui ont organisé une marche pour exiger des emplois.
"Les jeunes manifestaient devant l’agence nationale de l’emploi pour protester contre cette institution qui les prive de postes", a déclaré Tahar Belabès, porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs.
Les travailleurs de l’éducation, de la santé, de l’enseignement supérieur et des collectivités locales ont rejoint le mouvement de protestation. Ils réclament des primes spéciales et des indemnités pour régler le problème des inégalités sociales majeures existant entre le nord et le sud.
Le gouvernement a fait part de sa volonté de prendre en charge l’ensemble des attentes des populations.
Lors de son déplacement dans la province d'Illizi, Abdelmalek Sellal a fait savoir que son gouvernement "œuvre en faveur du développement des régions sahariennes au même rythme que celles du nord de pays".
Certains n'ont toutefois pas semblés convaincus par les déclarations gouvernementales.
Abbas Bouaâmama, sénateur de la wilaya d’Illizi, s’est indigné contre les entreprises qui préfèrent recruter des employés du nord du pays plutôt que ceux du sud.
"Un chauffeur, un agent de sécurité, un cuisinier ont-ils besoin de diplômes universitaires ? Pourquoi recruter un chauffeur venu d’ailleurs lorsque, à Illizi, des centaines de jeunes chômeurs disposent d’un permis de conduire ?" s’est-il interrogé durant une réunion avec Sellal et la délégation ministérielle qui l'a accompagné.
Gmama H'mida, jeune chômeur de 26 ans, comprend la colère exprimée par les jeunes des régions du sud.
"Ici, on voit transiter les entreprises qui sont à l’origine de la fortune du pays mais cela ne nous profite pas du tout. On est marginalisés et nous n’avons accès à rien du tout, contrairement aux gens du nord", s'insurge-t-il.
Le gouvernement tente malgré tout de calmer les tensions. Plusieurs ministres ont ainsi été déployés dans les régions du sud.
Le groupe Sonatrach ouvrira bientôt un centre de formation pour les jeunes de la région afin de leur offrir des opportunités d'emploi, a annoncé dimanche le ministre de l'Energie Youcef Yousfi.
Source: Magharebia
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