Et moi de m'écrier
Impossible ! il est impossible O mon coeur que tu l'oublies.
Impossible ! il est impossible O mon coeur , Tu es encore épris.
O mon coeur ! n'ai je pas quitté ma patrie ? ne susi-je pas venu d'un lointain pays ?
N'ai-je pas quitté ma patrie et mon pays bien aimé ?
O douleur vive de mon coeur ! O ses pleurs ,ses peines et ses regrets !
O peine cuisante de mon coeur !
O larmes de chagrins versés sur son statut d'exilé !
les vents et les nuages m'ont miné !
Et l'épaisse brune m'a enveloppé de son obscurité.
Les amis m'ont tous abandonné,
Seul je me suis retrouvé et tout dépend de moi désormais.
O regards clairvoyants ! O coeurs conscients !
O massifs imposants ! O vents violents !
C'est une nouvelle ère où il n'y a ni maitre ni serfs !
mon âme a fait le serment solennel..
De ne jamais rompre les liens fraternels.
" O mur ! verse tes pleurs !" m'écrie-je avec entrain.
Où sont passé les possesseurs ! ceux que tu as abrité en ton sein !
Moi je commence mon trajet en direction de la pierre sacrée.
Et madame Kheira ,de ma visite se réjouira. vas-y ,entre l'ami !
Tu seras bien accueilli ! vas-y ,entre compère et étend le tapis par terre !
Raconte ami dévoué ! que t'est il donc arrivé ?
Moi je ne me soucie guère de l'adversité !
car la miséricorde divine est intarissable.
Les contraintes existentielles écrasent les gens méprisables ,
Mais les hommes de valeur ne sont point périssables.
Hier ,mon frère à péri et la nouvelle est arrivée aujourd'hui ,
Il est mort dans le chagrin et la mélancolie oubliant ses proches et son nid .
Non mon frère je ne puis concevoir que tu ne sois plus à mes côtés,
Ni croire que tu as disparu à jamais.
Je t'avais dit mon frère :" à la vipère donne le coup fatal ,
Et tâche de bien viser la tête de l'animal ! "