Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d'Abdelhamid Abou Zeid, sur un site militaire dans le nord du Mali, «et ont identifié son arme personnelle», rapporte ce samedi le journal algérien El-Khabar En revanche, le journal précise que «ni les forces françaises, ni les maliennes, n'ont pu identifier le corps retrouvé après de violents combats avec des membres d'Aqmi dans les montagnes des Ifoghas», et présenté comme celui du plus radical des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Les tests ADN en attente de confirmation
Ces officiers qui «traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français. Mais ils n'ont pas été en mesure d'identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d'Aqmi», explique El-Khabar. Le journal souligne que «la confirmation de la mort d'Abou Zeid reste suspendue aux résultats des tests ADN», pratiqués jeudi en Algérie sur deux membres de sa famille. Selon une information, demeurant officieuse, qui circulait dès vendredi soir à Alger, ces tests confirmeraient la mort de chef d'Aqmi.
La famille d'Abou Zeid, Mohamed Ghedir de son vrai nom, établie dans la région de Debdeb, à la frontière algéro-libyenne, a indiqué qu'elle «n'avait aucune information officielle sur le sort» du chef d'Aqmi, a précisé samedi de son côté le quotidien arabophone Echourouk.
Le Tchad formel sur sa mort, Paris ne confirme pas
Le président tchadien Idriss Déby Itno avait annoncé vendredi que les troupes tchadiennes avaient «abattu» Abou Zeid, un Algérien, lors d'affrontements dans le massif des Ifoghas au Mali. Washington avait jugé «très crédibles» des informations faisant état de sa mort annoncée par des médias algériens, alors que Paris s'est refusé à toute confirmation. La mort du jihadiste reste «hypothétique» tant qu'elle n'est pas confirmée par un réseau islamiste, juge Matthieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université Toulouse 2, interrogé par l'AFP.
Une opération de grande envergure
Citant des «sources sécuritaires», le site en ligne d'Ennahar avait annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps «de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid» après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d'Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l'Adrar des Ifoghas, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.
Les forces spéciales françaises épaulées par des unités régulières, des avions et des hélicoptères de combat et un millier de soldats tchadiens ont lancé, il y a quelques jours, une opération de grande envergure dans cette région montagneuse du Mali (les Ifoghas) où sont cachés les principaux chefs terroristes et leurs troupes les plus aguerries. Selon nos informations, entre 100 et 150 combattants islamistes auraient été tués ces derniers jours. Des clés USB, des GPS, des ordinateurs récupérés sur le terrain sont en cours d’analyse par les services secrets.
LeParisien.fr
Les tests ADN en attente de confirmation
Ces officiers qui «traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français. Mais ils n'ont pas été en mesure d'identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d'Aqmi», explique El-Khabar. Le journal souligne que «la confirmation de la mort d'Abou Zeid reste suspendue aux résultats des tests ADN», pratiqués jeudi en Algérie sur deux membres de sa famille. Selon une information, demeurant officieuse, qui circulait dès vendredi soir à Alger, ces tests confirmeraient la mort de chef d'Aqmi.
La famille d'Abou Zeid, Mohamed Ghedir de son vrai nom, établie dans la région de Debdeb, à la frontière algéro-libyenne, a indiqué qu'elle «n'avait aucune information officielle sur le sort» du chef d'Aqmi, a précisé samedi de son côté le quotidien arabophone Echourouk.
Le Tchad formel sur sa mort, Paris ne confirme pas
Le président tchadien Idriss Déby Itno avait annoncé vendredi que les troupes tchadiennes avaient «abattu» Abou Zeid, un Algérien, lors d'affrontements dans le massif des Ifoghas au Mali. Washington avait jugé «très crédibles» des informations faisant état de sa mort annoncée par des médias algériens, alors que Paris s'est refusé à toute confirmation. La mort du jihadiste reste «hypothétique» tant qu'elle n'est pas confirmée par un réseau islamiste, juge Matthieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université Toulouse 2, interrogé par l'AFP.
Une opération de grande envergure
Citant des «sources sécuritaires», le site en ligne d'Ennahar avait annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps «de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid» après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d'Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l'Adrar des Ifoghas, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.
Les forces spéciales françaises épaulées par des unités régulières, des avions et des hélicoptères de combat et un millier de soldats tchadiens ont lancé, il y a quelques jours, une opération de grande envergure dans cette région montagneuse du Mali (les Ifoghas) où sont cachés les principaux chefs terroristes et leurs troupes les plus aguerries. Selon nos informations, entre 100 et 150 combattants islamistes auraient été tués ces derniers jours. Des clés USB, des GPS, des ordinateurs récupérés sur le terrain sont en cours d’analyse par les services secrets.
Qui est Abou Zeid ?
La véritable identité d'Abou Zeid, né en 1958 dans la localité de Meraxen, à 50 km de Debdeb (Algérie), a été révélée pour la première fois en janvier 2012 lors d'un procès à Alger à l'issue duquel il avait été condamné par contumace à perpétuité pour l'enlèvement de touristes en 2003. Abou Zeid était apparu pour la première fois en 2003 comme adjoint d'Abderrezak Le Para, ex-numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, ancêtre d'Aqmi, lors du rapt de 32 touristes européens dans le Sahara.
La véritable identité d'Abou Zeid, né en 1958 dans la localité de Meraxen, à 50 km de Debdeb (Algérie), a été révélée pour la première fois en janvier 2012 lors d'un procès à Alger à l'issue duquel il avait été condamné par contumace à perpétuité pour l'enlèvement de touristes en 2003. Abou Zeid était apparu pour la première fois en 2003 comme adjoint d'Abderrezak Le Para, ex-numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, ancêtre d'Aqmi, lors du rapt de 32 touristes européens dans le Sahara.
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