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Bagdad, dix ans après Echec d’une guerre pour le pétrole

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  • Bagdad, dix ans après Echec d’une guerre pour le pétrole

    Longtemps, les responsables américains l’ont affirmé : l’invasion de l’Irak n’était pas destinée à s’emparer du pétrole. Pourtant, des documents récemment déclassifiés racontent une autre histoire.
    par Jean-Pierre Séréni, mars 2013 APERÇU
    Pour la population irakienne, c’est une évidence ; pour les « faucons » du Pentagone, un contresens. La guerre d’Irak, qui, depuis mars 2003, a fait au moins six cent cinquante mille morts, un million huit cent mille exilés et autant de personnes déplacées, a-t-elle été une guerre pour le pétrole ? Grâce à une série de documents américains récemment déclassifiés. et malgré les dénégations de M. George W. Bush, de son vice-président Richard (« Dick ») Cheney, de son ministre de la défense Donald Rumsfeld, ainsi que de leur fidèle allié Anthony Blair, premier ministre britannique au moment de l’invasion, l’historien peut désormais répondre à cette question par l’affirmative.
    En janvier 2001, quand il arrive à la Maison Blanche, M. Bush doit faire face à un problème déjà ancien : le déséquilibre entre la demande de pétrole, qui augmente rapidement en raison de la montée en puissance des grands pays émergents comme la Chine ou l’Inde, et une offre qui ne suit pas. La seule solution envisageable se trouve dans le Golfe, qui abrite 60 % des réserves mondiales, avec trois géants, l’Arabie saoudite, l’Iran et l’Irak, et deux autres producteurs importants, le Koweït et les Emirats arabes unis.
    Aucun salarié d’Exxon n’est prêt à « se faire tuer pour un puits »

    Pour des raisons soit financières, soit politiques, la production piétine. Dans la péninsule arabique, les trois richissimes familles régnantes, les Al-Saoud, les Al-Sabah et les Al-Nahyane, se contentent du niveau très confortable (compte tenu de leur faible population) de leurs recettes, et préfèrent garder leur brut sous terre. L’Iran et l’Irak, qui disposent ensemble de près du quart des réserves mondiales d’hydrocarbures, pourraient combler l’écart entre l’offre et la demande, mais ils sont soumis à des sanctions — uniquement américaines pour Téhéran, internationales pour Bagdad — qui les privent des équipements et des services pétroliers indispensables. Et Washington, qui les range parmi les « Etats voyous » (rogue state), se refuse à y mettre fin. (...)
    Taille de l’article complet : 3 478 mots.
    Retrouvez la version intégrale de cet article dans Le Monde diplomatique de mars 2013
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ca n'a pas de sens car la guerre en irak à coûté 1000 milliards de dollars , jamais le petrole ne pourra rembourser sa...
    Meme si le petrole etait un but ...

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