Principal allié du régime syrien, l'Iran a de nouveau apporté son soutien à Bachar al-Assad ce samedi, alors qu'une partie de la communauté internationale exige son départ. Assad est «le président légitime» de la Syrie jusqu'à la prochaine élection prévue en 2014, a affirmé samedi à Téhéran le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi.
Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, dont le pays est un proche allié du régime syrien, ne limite pas l'avenir de Bachar al-Assad à cette échéance électorale. «Le président Assad, comme d'autres, participera à la prochaine élection, et le peuple syrien élira qui il veut» comme président, a-t-il déclaré dans une conférence de presse avec son homologue syrien Walid Mouallem. Il a aussi apporté son soutien à l'appel au dialogue avec l'opposition armée lancé par le régime, tout en réaffirmant que ce dernier n'avait pour l'instant «pas d'autre choix» que de continuer la lutte contre la rébellion.
Des dizaines de morts samedi en Syrie
En vue d'un règlement du conflit en Syrie qui a fait plus de 70 000 morts depuis près de deux ans selon l'ONU, les Occidentaux, plusieurs pays arabes, la Turquie ainsi que l'opposition syrienne, appellent à un départ de Bachar al-Assad du pouvoir. Ce dernier est resté intraitable en affirmant que ses troupes continueraient le combat jusqu'à venir à bout des rebelles, qu'il assimile à des «terroristes».
Des dizaines de soldats et rebelles syriens ont encore péri samedi dans de violents combats dans une région clé près de la frontière turque. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, des accrochages opposaient «plusieurs bataillons rebelles aux forces régulières dans les faubourgs de Raqa (550 km au nord-est de Damas), d'où s'élevaient des colonnes de fumée». Située sur l'Euphrate, Raqa est tenue par l'armée qui cherche à repousser les avancées des insurgés et à nettoyer des poches rebelles dans la cité.
«La seule solution est un dialogue», selon Téhéran
«La crise syrienne n'a pas de solution militaire et la seule solution est un dialogue entre le pouvoir et l'opposition», a ajouté à Téhéran Ali Akbar Salehi après sa rencontre avec Wallid Mouallem, arrivé le matin à Téhéran, six jours après une visite à Moscou, l'autre allié du régime syrien. Dans cet esprit, l'appel à un dialogue avec l'opposition armée lancé lundi pour la première fois lors de sa visite à Moscou est «un pas positif. Toutefois, personne ne peut demander au pouvoir syrien d'abandonner les armes, car il n'a pas d'autre choix que de combattre les mercenaires pour rétablir le calme».
Wallaid Mouallem a dénoncé de son côté l'annonce jeudi par Washington de l'octroi de 60 millions de dollars à l'opposition syrienne et d'une aide directe à la rébellion. «Nous ne comprenons pas cette initiative alors que cette opposition tue des gens», a déclaré le ministre syrien. Il a également appelé à faire «pression sur la Turquie et le Qatar», accusés par la Syrie d'aider la rébellion.
LeParisien.fr
Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, dont le pays est un proche allié du régime syrien, ne limite pas l'avenir de Bachar al-Assad à cette échéance électorale. «Le président Assad, comme d'autres, participera à la prochaine élection, et le peuple syrien élira qui il veut» comme président, a-t-il déclaré dans une conférence de presse avec son homologue syrien Walid Mouallem. Il a aussi apporté son soutien à l'appel au dialogue avec l'opposition armée lancé par le régime, tout en réaffirmant que ce dernier n'avait pour l'instant «pas d'autre choix» que de continuer la lutte contre la rébellion.
Des dizaines de morts samedi en Syrie
En vue d'un règlement du conflit en Syrie qui a fait plus de 70 000 morts depuis près de deux ans selon l'ONU, les Occidentaux, plusieurs pays arabes, la Turquie ainsi que l'opposition syrienne, appellent à un départ de Bachar al-Assad du pouvoir. Ce dernier est resté intraitable en affirmant que ses troupes continueraient le combat jusqu'à venir à bout des rebelles, qu'il assimile à des «terroristes».
Des dizaines de soldats et rebelles syriens ont encore péri samedi dans de violents combats dans une région clé près de la frontière turque. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, des accrochages opposaient «plusieurs bataillons rebelles aux forces régulières dans les faubourgs de Raqa (550 km au nord-est de Damas), d'où s'élevaient des colonnes de fumée». Située sur l'Euphrate, Raqa est tenue par l'armée qui cherche à repousser les avancées des insurgés et à nettoyer des poches rebelles dans la cité.
«La seule solution est un dialogue», selon Téhéran
«La crise syrienne n'a pas de solution militaire et la seule solution est un dialogue entre le pouvoir et l'opposition», a ajouté à Téhéran Ali Akbar Salehi après sa rencontre avec Wallid Mouallem, arrivé le matin à Téhéran, six jours après une visite à Moscou, l'autre allié du régime syrien. Dans cet esprit, l'appel à un dialogue avec l'opposition armée lancé lundi pour la première fois lors de sa visite à Moscou est «un pas positif. Toutefois, personne ne peut demander au pouvoir syrien d'abandonner les armes, car il n'a pas d'autre choix que de combattre les mercenaires pour rétablir le calme».
Wallaid Mouallem a dénoncé de son côté l'annonce jeudi par Washington de l'octroi de 60 millions de dollars à l'opposition syrienne et d'une aide directe à la rébellion. «Nous ne comprenons pas cette initiative alors que cette opposition tue des gens», a déclaré le ministre syrien. Il a également appelé à faire «pression sur la Turquie et le Qatar», accusés par la Syrie d'aider la rébellion.
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