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Algérie. Les SDF, dans la rue abandonnés telles des épaves

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  • Algérie. Les SDF, dans la rue abandonnés telles des épaves

    Bonjour, plus l'Etat s'enrichit, plus le peuple s'appauvrit, et les SDF sont complétement abandonné à leurs sorts.
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    Il est devenu courant d’apercevoir, dans les grands centres urbains en particulier, les tristes spectacles de personnes sales, loqueteuses, affalées sur le sol, des sortes d’épaves humaines, abandonnées à leur sort et à leur misère, dont on ne sait si elles sont mortes ou malades, et que les passants, à force de rencontrer de pareilles scènes, ne semblent pas accorder le moindre intérêt.

    Parmi ces personnes, des citoyens algériens ne possédant ni domicile ni moyens de subsistance et que le destin semble avoir défavorisé, il n’est pas rare de rencontrer des femmes seules, des enfants non accompagnés, voire des familles entières, errant, désorientées, mendiant pour tenter de récolter quelques moyens de subsistance.

    Durant les périodes hivernales, le seul toit sous lequel elles puissent trouver un semblant de protection contre les morsures du froid est souvent constitué d’emballages en carton, ces personnes sont donc plus vulnérables et confrontées à des situations de précarité extrême. De pareils spectacles sont, bien malheureusement, devenus courants au niveau de la capitale qui s’est transformée, au fil du temps, en une sorte de réceptacle où viennent échouer tous ceux que le libéralisme sauvage et débridé a abandonnés sur le carreau.

    On peut les observer dans la plupart des quartiers à forte population, à l’image de Bab El-Oued, Belcourt, Bachdjarrah, El Harrach ou au square Port Saïd et à proximité de la Place des Martyrs. Pour les Algériens, qui ont pris l’habitude de les rencontrer de plus en plus souvent, comme pour les rares étrangers qui continuent, encore, à visiter l’Algérie, de pareilles situations ne sont pas à l’honneur de l’Etat algérien qui se doit, c’est sa mission et son devoir, d’assurer la sécurité et le bien-être de ses ressortissants.

    Il est difficile d’admettre, en effet, qu’un pays dont le peuple a mené des décennies de lutte et consenti d’énormes sacrifices pour se libérer de sa situation de dépendance, de misère et de sous-développement, n’accorde pas une plus grande attention aux franges les plus défavorisées de sa population guettées, de surcroît, par la malnutrition et les maladies.

    Comment admettre, par ailleurs, que l’Algérie qui est signataire de la Convention des Nations unies portant sur le respect des droits de l’homme et celle relative aux droits de l’enfant, puisse continuer d’accepter que certains de ses citoyens soient toujours confrontés à des situations de détresse et de dénuement extrêmes ? Comment comprendre que les sentiments séculaires d’entraide et de solidarité n’ont pas continué à être cultivés et que l’Etat en arrive à se désengager, progressivement, de ses fonctions sociales ?

    A ce jour, dans nombre de pays dit d’économie de marché, les citoyens désavantagés peuvent bénéficier de certains avantages sociaux comme la possibilité de trouver un espace pour y passer la nuit, pouvoir se restaurer, prendre un bain, faire l’objet de soins et disposer de médicaments gratuits.

    Pourquoi n’en est-il pas de même en Algérie ?

    Ahmed Mahieddine
    08/08/06 Le Jour d'Algérie
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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