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Algérie: Ce que les assurés doivent savoir sur la carte Chifa

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  • Algérie: Ce que les assurés doivent savoir sur la carte Chifa

    Généralisée depuis 3 février dernier pour son utilisation sur les 48 wilayas du pays, la carte Chifa élargie ses services davantage, pour permettre aux différentes catégories de ses usagers, notamment, les assurés sociaux, de rembourser leurs médicaments par le biais de cette carte électronique d’assurance sociale.

    A cet effet, et parmi les catégories d’assurés touchées par ces nouvelles prestations de la carte Chifa, l’on trouve les malades chroniques et les retraités âgés de plus de 75 ans. Selon un responsable d’une agence CNAS de la wilaya de Béjaïa, expliquant le nouveau mode d’emploi de cette carte ainsi que certains de ses avantages, « les assurés dépassant l’âge de 75 ans et les malades chroniques sont exonérés de tout contrôle médical à priori, c'est-à-dire que leurs dossiers ne passeront à d’éventuels contrôles qu’après l’achat des médicaments quelques soit le prix de l’ordonnance ».

    Notre interlocuteur nous explique que, désormais, « les ordonnances acceptées par les officines conventionnées avec la CNAS ne doivent pas dépasser 3 000 DA, alors qu’auparavant la somme était plafonnée à 2 000 DA ». Cela veut dire, ajoute-t-il, qu’hormis les catégories d’assurés citées, l’utilisation de la carte Chifa est limitée à deux ordonnances dont la somme numéraire globale est de 3 000 DA durant les trois mois.

    Dépassée cette somme ou ce nombre d’ordonnance, l’assuré est contraint de passer au mode classique par le payement en espèce des médicaments et le remboursement se fera après traitement du dossier.

    « Cela reste un handicap pour plusieurs cas d’assurés, évoquant ainsi le prix élevé de certains médicaments et les tracasseries d’attente au niveau des guichets des agences de la CNAS, avec une lenteur aussi de virement de l’argent du remboursement », souligne notre source.

    Un autre cas à signaler est celui touchant les malades chroniques et les personnes dépassant les 75 ans dont certains médicaments les concernant sont soumis à des conditions particulières. A titre d’exemple, nous citerons le clopedogrel ou « Plavix », un inhibiteur plaquettaire destiné à prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires qui est soumis à des tarifs de référence qui oblige l’assuré à payer de sa poche presque 50% du prix de ce médicament.

    La liste de ces produits, au tarif référentiel, est longue, et cela sans compter les médicaments non retenus dans la nomenclature pharmaceutique de la caisse nationale des assurés portant des vignettes rouges et qui sont exclus de tout remboursement. De l’autre côté, l’on constate aussi l’intégration d’autres prestations, à savoir la lunetterie prise en charge à 100% pour les salaires de moins de 20 000 Da et les analyses médicales en voie d’être concrétisées. A signaler que toutes les officines sont conventionnées avec la CNAS pour faciliter l’utilisation de cette carte Chifa et atteindre le but de la modernisation des services concernés.


    A Béjaïa, quelques 22 médecins généralistes ont déjà signé des conventions avec la CNAS, viendront, après, les laboratoires d’analyses pour en signer, eux aussi, la dite convention.

    La Dépêche de kabylie

  • #2
    Merci pour l'info

    l’utilisation de la carte Chifa est limitée à deux ordonnances dont la somme numéraire globale est de 3 000 DA durant les trois mois.
    Juste une petite précision: chaque bénéficiaire intégré dans la carte chifa d'un assuré (exp: enfants+conjoints non actif) a droit à deux ordonnances par trimestre ne dépassant pas 3000 DA.
    Dernière modification par absent, 03 mars 2013, 14h40.

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