Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les dysfonctionnements continuent à la clinique Sbihi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les dysfonctionnements continuent à la clinique Sbihi

    Des sources avisées laissent entendre qu’on est vraiment passé à côté d’un autre drame, au niveau de la clinique Sbihi, jeudi dernier.

    Encore une évacuation mal prise en charge, à cause de graves dysfonctionnements qui persisteraient au sein de l’établissement et qui aurait pu coûter la vie à la victime. Ce qui s’est produit, jeudi, ne manque, en effet, pas de gravité, raconte-t-on. Tout a commencé par l’évacuation, en début de soirée, d’une femme victime d’un accident sur la voie publique. Il semblerait que la patiente souffrait d’un traumatisme du bassin.

    Mais pourquoi ne l’a-t-on pas évacuée à l’hôpital de la ville ? S’interrogerait le commun des mortels. Et bien, il se trouve que la malheureuse est enceinte et que sa grossesse est avancée. Donc, il fallait la faire admettre dans une clinique spécialisée. En plus clair, dans un établissement où un service de génécologie est assuré en continu. Et normalement, dans ce cas de figure, la clinique Sbihi était toute indiquée pour recevoir la parturiente. Mais voilà qu’une fois sur place, en début de soirée, les accompagnateurs de la patiente ont dû se rendre compte qu’il n’en était rien. Il n’y avait pas de gynécologue de garde. On croit savoir que le médecin qui devait assurer la garde avait, auparavant, déposé un justificatif d’absence pour maladie. Du moins, c’est ce qu’une source nous a révélé. L’information a été du reste confirmée par des intervenants à la dite clinique. A-t-on songé à remplacer ce praticien qui avait, auparavant, avisé de son absence ? En a-t-on désigné un autre ? Peu importe la réponse. La réalité malheureuse est qu’à ce moment-là, la garde n’était pas assurée et la parturiente présentait un état qui dictait une intervention.

    « Il fallait intervenir et pratiquer une césarienne, alors qu’il n’y avait que les résidents du CHU », révèle une source médicale. Face à l’urgence, on raconte qu’on a alors décidé d’appeler l’hôpital au secours. Un chirurgien, Dr Abrous a alors été dépêché en pleine nuit. Ce dernier « n’était pourtant pas du tout concerné par ce qui se passait ce soir là à la clinique, même si les résidents du CHU en service à la clinique sont placés sous sa coupe. Il était encore moins concerné par la vacance de la dite garde non assurée… Mais il a répondu présent », raconte notre source, précisant qu’« il était là et prêt à pratiquer l’opération, mais la réanimatrice de garde a refusé d’endormir la malade ». Si ce qui a été relayé à ce sujet est fondé, il se dit que « la réanimatrice a exigé du chirurgien un engagement, par écrit, de continuer la garde toute la nuit. » Invraisemblable ! Chose que le praticien, appelé à la rescousse, a « logiquement refusée, n’étant pas là pour assurer une garde, mais pour parer à une urgence. » Une autre version dit que la même réanimatrice a exigé du chirurgien un engagement par écrit de continuer le suivi de la malade après l’intervention… Et face au refus de ce dernier de signer quoi que ce soit, son interlocutrice ne voudra rien savoir et refusera, pour sa part, jusqu’au bout, d’endormir la parturiente. Cette dernière sera alors évacuée ailleurs… chez un privé ! Puis un autre privé ! Mais devant son état, nécessitant visiblement une prise en charge spécialisée, elle fera le tour de certaines cliniques privées de Tizi-Ouzou, en vain. Son calvaire durera toute la nuit, avant de finir, au petit matin, à l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger.

    Interrogée hier à ce sujet, Mme Chebah, qui habituellement assure l’intérim en l’absence du directeur de l’EHS Sbihi et de son adjoint durant les week-end, n’a pas souhaité s’étaler mais elle n’a néanmoins pas infirmé les faits. « Je ne pourrais vous donner plus de détails, car je n’étais pas à la clinique ce jour-là. Mais d’après ce qu’on m’a raconté, une femme, victime d’un accident de voiture, a été effectivement évacuée à la clinique », a-t-elle dit. Selon elle, « le médecin spécialiste qui devait assurer la garde, cette soirée-là, était en congé maladie. Alors, ils ont dû faire appel à un autre médecin. D’après ce qu’on m’a raconté, cette femme a même été évacuée dans une clinique privée », ajoutera-t-elle. Quant à M. Kitous, directeur de l’établissement, il avouera le disfonctionnement à demi mots : « Nous l’avons évacuée sur Alger, car c’était un cas difficile ». Selon lui, la parturiente présentait les symptômes d’une polytraumatisée. Un cas difficile qui nécessitait l’intervention de plusieurs spécialistes. « Le médecin spécialiste qui devait assurer la garde ce soir-là, était en congé maladie, alors nous étions obligés de faire appel au Dr Abrous, chose que nous faisons souvent, pour assurer au moins l’urgence vitale », a précisé M. Kitous. D’après lui, « la réanimatrice de garde avait refusé d’endormir la patiente, demandant, au préalable, l’engagement du Dr Abrous à suivre cette malade même après son intervention ». « Lui, il a refusé et aurait répondu qu’il ne s’occupe de ce qui se passe à l’intérieur de l’établissement ». M Kitous ajoutera au sujet de la réanimatrice qu’« elle ne pouvait pas la prendre en charge, vu la difficulté de son cas. Cette parturiente avait besoin, je rappelle, de plusieurs spécialistes. C’est une polytraumatisée, et personne ne pouvait prendre une aussi grande responsabilité. Alors, nous l’avons orientée, par la suite, vers des cliniques privées, mais même ces dernières ont refusé de la garder. Alors, nous étions contraints de l’évacuer sur Alger ». Le moins que l’on puisse dire est que les propos du directeur de l’établissement disent une chose et son contraire. En effet il avance que le cas de la parturiente est très difficile mais il suggère clairement que Dr Abrous était disposé et prêt à pratiquer l’opération. Sinon on ne parlerait même pas de la réanimatrice. Donc l’intervention était faisable malgré sa prétendue complexité. Et puis « cette réanimatrice qui refuse d’endormir par ce que le docteur refuse de signer… » Une histoire abracadabrante qui rappelle la légende de Vrirouche... Sauf que là, il n’est pas question d’une grand-mère qui dorlote son petit-fils. Mais du calvaire d’une patiente suspendue à l’humeur des animateurs d’un service de garde complètement défaillant face à l’urgence. M. Kitous affirme par ailleurs que « la parturiente et son bébé, toujours en observation à Alger, sont en parfaite santé. »

    Grâce à Dieu et aux services de l’hôpital Mustapha !

    La Dépêche de Kabylie

  • #2
    un cas simple et des supputations pour enfoncer une clinique publique dans une opération d'intox

    la parturiente qui souffre d'un traumatisme du bassin ne pose que le suivi de sa grossesse. Une césarienne ayant été décidée, le manque de praticien délégué à l'établissement a été compensé par la requistion d'un chirugien généraliste. Dès lors tout aurait dû être réglé. Le praticien , admonen ouvert fait un bilan exact, écarte toute lésion d'organe en relation avec le traumatisme et bébé confié au personnel para médical compétent, referme en rassurant tout le monde. Son rôle à lui prend fin et le suivi devient banal.

    je ne comprends pas les prétentions de l'anesthésiste qui aurait refusé d'endormir la patiente sous conditions et contrat signé par le chirurgien...S'il s'avère que ce que rapporte la presse est vrai, l'anesthésiste a commis une faute professionnelle grave qui a mis en danger la vie de la parturiente et de son enfant. A ce titre elle doit être sanctionnée. Marre des affaires de corruption à grande échelle qui déferlent sur nous et les pseudos drames qui menacent notre santé, faute de toubibs consciencieux respectueux de l'éthique professionnelle et de l'autorité de tutelle.
    Dernière modification par KHORE, 06 mars 2013, 18h56.

    Commentaire

    Chargement...
    X