[B]Bricolages et rafistolages au sommet politique, survie au jour le jour sans horizons élargis ni trajectoire précise à la base sociale. Entre-temps, un fait inexplicable en surgit : "ceux d'en haut et ceux d'en bas" pour reprendre le terme de l'écrivain mexicain Mariano Azuela (1873-1952) dont les imaginaires se frottent, s'arrangent comme par enchantement et décident d'un commun accord sans se consulter entre eux de bannir le mot "changement" du dictionnaire lexicographique algérien. En voici-là, très triste, le décor de l'Algérie de 2013 ! La majorité de mes compatriotes dont je partage en certains points l'avis ne comprennent pas pourquoi ce capharnaüm qui fait que le pays reste encore coincé dans son sous-développement, persiste. Alors que les autres contrées, proches ou lointaines, essaient au moins d'avancer, nous ici, on se serre les coudes pour retenir nos pas et il semble que dans "cette tendance maladive à la régression" chacun y a trouvé son compte, du simple élève d'une école primaire au premier magistrat du pays !
A regarder de plus près, l'Algérie est un pays qui s'est fourvoyé dans un labyrinthe inextricable et échappé plus d'une fois au destin de puissance tant politique, diplomatique qu'économique qu'implique sa situation géographique, ses richesses souterraines et son histoire plus que millénaire. Certes, la sous-exploitation de son potentiel culturel, économique, humain et juvénile la met à la traîne mais n'en reste pas moins un facteur capital par rapport au problème de la «gestion». Le monde de l'après 11 septembre 2001 nécessite des compétences managériales avérées, des gestionnaires qualifiés, un arsenal judiciaire fort et «un État de droit» en mesure de sauvegarder la souveraineté du pays des foyers de tensions régionaux et de la menace terroriste partout présente. Il y a, pourrait-on y ajouter aussi, comme une attitude d'attentisme, de mollesse, d'inertie, de léthargie et surtout de défaillance permanents dans les deux blocs séparés (État-Pouvoir et Peuple-Société). De manière on ne peut plus naturelle, nos élites, du reste mal-inspirées, continuent de s'aliéner en s'engouffrant davantage dans le rituel du déni. En conséquence, force nous est de constater qu'aucune approche originelle ni originale des réalités locales sous le prisme des politiques nationales ou continentales (africaine) n'ait été entreprise depuis l'indépendance (l'arabisation forcée de l'école, la révolution agraire, la politique agricole des plans, la fameuse «industrie industrialisante», la politique d'anti-pénurie «P.A.P», les chimères d'Al-infitah, le réajustement structurel et enfin l'économie du marché..etc). Tout s'est fait et continue encore de se faire au grand dam de «la plèbe» sur la base d'une saugrenue comparaison soit à l'Orient ou à l'Occident. Hélas, l'Algérie est encore dépourvue de modèle propre de représentation identitaire, sociale ou économique à l'aube du XXI siècle. Ce qui est à même d'ériger à court terme et peut-être pour longtemps en dogmes inaliénables les phénomènes d'acculturation et d'aliénation parmi nos élites.
Or il est incontestablement admis que l'authenticité des choix fondamentaux d'un pays est une condition sine qua non pour que celui-ci enfourche rapidement le cheval de l'évolution. En revanche, il est plus que désolant de constater qu'en Algérie l'idée du changement est tristement sacrifiée sur l'autel de fixations idéologiques et de vieux replis régionalistes ou tribalistes. En plus, l'absence d'une couche moyenne, régulatrice de l'ordre social ajoute au «maelström algérien» un soupçon de tragi-comédie dans la mesure où le retour du refoulé sectaire, corporatiste ou népotiste dans les secteurs névralgiques tels que l'éducation, la culture ou même dans des services étatiques à l'image des mairies, daïras, consulats ou ambassades, marche concomitamment avec l'effritement graduel de la notion de citoyenneté et l'inexorable montée du réseau informel ou de ce qu'on appelle communément «mâarifa» ou «tchipa» dans les rouages administratifs. La citoyenneté, encore faudrait-il le rappeler en ce papier, est une construction permanente du savoir-vivre politico-social en rapport direct avec la modernité dans toutes ses dimensions : morale, intellectuelle, philosophique et civilisationnelle. A titre d'exemple, la grève lancée dernièrement par le personnel du ministère des affaires étrangères illustre d'une part, la dégradation de façon globale du cadre social du fonctionnaire algérien. D'autre part, elle met en évidence le fait que ces dernières années le manque flagrant de crédibilité de certaines institutions a mis le doute dans le cœur de tous les citoyens. Ces institutions-clés qui, il faut bien le préciser, sont pourtant censées être, sous d'autres cieux, la façade représentative de la politique des pays, perdent tout leur symbole en Algérie. Il va de soi qu'une classe moyenne performante, cultivée et engagée, l'équivalent de «la petite-bourgeoisie» ancienne, est un anti-dépresseur social par excellence. Or, en Algérie, la dévalorisation du statut d'enseignant, d'avocat, de médecin et de presque toutes les professions libérales jumelée au problème du renouvellement générationnel qui se fait au compte-goutte, aurait injecté on ne peut plus une overdose de puissance au traditionalisme et à l'archaïsme, déjà combien préexistants et prédominants, dans les mentalités. C'est vraiment triste, l'algérien d'aujourd'hui est, à de rares exceptions près, un condensé de conservatisme, d'orgueil et d'obstination mêlé à une certaine «peur incomprise» de l'aventure collective. Pour s'en convaincre, il ne suffit que de faire une rapide tournée dans les rues des grandes ville (Alger-Oran-Constantine) pour voir le degré de la sous-évolution des comportements, le manque d'hygiène publique, le non-respect des normes d'urbanisme, des espaces verts, du code de la route, l'anarchie des marchés sous l’œil complaisant des forces de l'ordre, etc. En un mot, l'Algérie est un pays malade de ses maladies.
Par ailleurs, il est un fait incontestable, quand une nation manque de paradigme consensuel de cohabitation (un pacte national de confiance) accepté de plein gré par l'ensemble de ses forces vives, les liens individuels l'emportent largement sur le sens de la communauté au sens classique du terme et de la collectivité au sens moderne. Ainsi la société se gère-t-elle selon le principe qu'un ami à moi m'aurait un jour expliqué «il n'y a pas de destin collectif mais simplement des solutions individuelles». Autrement dit, la mentalité de «hena khaoua» (nous sommes tous des frères) se laisse par automatisme dominer par le stéréotype «selk rassek» (sauve ta peau). C'est peut-être dans cette logique que les jeunes des banlieues algéroises ont troqué le vocable de «kho» (frère) contre celui de «chriki» (associé, partenaire). L'Algérie qui aurait survécu à la parenthèse sanglante de la terreur des années 90 grâce à la solidarité de ses enfants, aurait payé un lourd tribut de sang et de larmes à une fausse fraternité forgée autour d'un dogmatisme et d'une idéologisation/instrumentalisation religieuse accélérée, laquelle est en net déphasage avec les préceptes du rite malékite tolérant dont nos ancêtres furent adeptes des siècles durant. Il est vrai que ces transformations sociologiques qui ont commencé par une fraternité des armes (la guerre de libération 1954-1962) en passant par une fraternité du sang (l'islamisme politique), ont culminé au final en «une fraternité-partenariat» sur fond de l’ère économique Al-Infitah post-Octobre 1988. Du coup, les transformations ayant sillonné le processus d'édification étatique ont coïncidé avec le trop-plein d’État répressif et la disparition de l’État-providence, «protecteur du minimum vital/physiologique» comme dirait le Dr R.Tlemçani. En termes plus simples, «l’État-nounou» qui gère la politique du bâton et de la carotte au gré des humeurs du chef dans les années 70 et 80 s'est transformé en un État-léviathan du «tout-sécuritaire» sous l'état de siège dans les années 1990 puis actuellement en «État-toutou» dont l'informel, l'officieux et les coulisses tiennent le gouvernail. Ces mutations sauvages de la société algérienne, boostées d'en haut et acceptés d'en-bas, sont résumées par le sociologue Lahouari Addi dans cette formule lapidaire mais fort pertinente «le régime algérien aime le peuple et déteste la société». Cela, il est vrai, se constate au quotidien dans la vertigineuse ascension du défaitisme social qu'accompagne une sclérose politique d'un pays où un conseil de ministres ne se tient qu'au bout de trois mois si ce n'est pas plus. Plus grave encore, on ne sait rien du tout sur l'état de santé du président de la république, des rumeurs sur une probable révision de la constitution et même sur un quatrième mandat qui font leur cours parmi la classe politique dont certains leaders, pourtant jeunes, le réclament à cor et à cri (Amara Benyounès (MPA), Amar Ghoul (TAJ)) alors que la société civile est presque dans «un coma clinique».
Chose étonnante dans la mesure où, en toile de fond, l'édifice idéologique du régime se ramène invariablement à trois constantes aussi fondamentales qu'irréfutables : le culte du mystère, la culture du complot et le prurit tribalo-régionaliste avec des relents d'affairisme politique teinté d'un discours national aussi populiste que démagogique. Les crises à répétition dont furent le théâtre les kasemates du FLN depuis au moins 1996, date du premier coup de force scientifique contre le secrétaire général de l'époque feu Abdelhamid Mehri révèle non seulement l'incohérence des idéaux du plus vieux parti algérien, façade du régime politique actuel quand il s'agit de trouver une alternative ou une autre vision des problèmes du pays mais aussi la corruptibilité manifeste et l'absence d'horizons prometteurs d'avenir dans cette formation politique. Il est pour le moins certain que Mehri et après lui Benhamouda, Benflis et Belkhadem sont tous mis à la porte suite à des motions issues du congrès du parti ou à des votes de confiance par ses cadres militants mais il n'en demeure pas moins qu'il y ait souvent derrière des connivences malsaines, des tractations et des jeux de pouvoir qui n’honorent en aucun cas la démocratie. Le FLN est, sans conteste, l'image de profil de tous les partis algériens où le mystère et les coups de force priment sur le débat contradictoire et la liberté d'expression. C'est dramatique, en Algérie, un coup d’État n'est jamais qualifié de son nom mais est souvent assimilé à un redressement.
Maghreb-info 27 Février 2013 17:58 KG, universitaire
SUITE
A regarder de plus près, l'Algérie est un pays qui s'est fourvoyé dans un labyrinthe inextricable et échappé plus d'une fois au destin de puissance tant politique, diplomatique qu'économique qu'implique sa situation géographique, ses richesses souterraines et son histoire plus que millénaire. Certes, la sous-exploitation de son potentiel culturel, économique, humain et juvénile la met à la traîne mais n'en reste pas moins un facteur capital par rapport au problème de la «gestion». Le monde de l'après 11 septembre 2001 nécessite des compétences managériales avérées, des gestionnaires qualifiés, un arsenal judiciaire fort et «un État de droit» en mesure de sauvegarder la souveraineté du pays des foyers de tensions régionaux et de la menace terroriste partout présente. Il y a, pourrait-on y ajouter aussi, comme une attitude d'attentisme, de mollesse, d'inertie, de léthargie et surtout de défaillance permanents dans les deux blocs séparés (État-Pouvoir et Peuple-Société). De manière on ne peut plus naturelle, nos élites, du reste mal-inspirées, continuent de s'aliéner en s'engouffrant davantage dans le rituel du déni. En conséquence, force nous est de constater qu'aucune approche originelle ni originale des réalités locales sous le prisme des politiques nationales ou continentales (africaine) n'ait été entreprise depuis l'indépendance (l'arabisation forcée de l'école, la révolution agraire, la politique agricole des plans, la fameuse «industrie industrialisante», la politique d'anti-pénurie «P.A.P», les chimères d'Al-infitah, le réajustement structurel et enfin l'économie du marché..etc). Tout s'est fait et continue encore de se faire au grand dam de «la plèbe» sur la base d'une saugrenue comparaison soit à l'Orient ou à l'Occident. Hélas, l'Algérie est encore dépourvue de modèle propre de représentation identitaire, sociale ou économique à l'aube du XXI siècle. Ce qui est à même d'ériger à court terme et peut-être pour longtemps en dogmes inaliénables les phénomènes d'acculturation et d'aliénation parmi nos élites.
Or il est incontestablement admis que l'authenticité des choix fondamentaux d'un pays est une condition sine qua non pour que celui-ci enfourche rapidement le cheval de l'évolution. En revanche, il est plus que désolant de constater qu'en Algérie l'idée du changement est tristement sacrifiée sur l'autel de fixations idéologiques et de vieux replis régionalistes ou tribalistes. En plus, l'absence d'une couche moyenne, régulatrice de l'ordre social ajoute au «maelström algérien» un soupçon de tragi-comédie dans la mesure où le retour du refoulé sectaire, corporatiste ou népotiste dans les secteurs névralgiques tels que l'éducation, la culture ou même dans des services étatiques à l'image des mairies, daïras, consulats ou ambassades, marche concomitamment avec l'effritement graduel de la notion de citoyenneté et l'inexorable montée du réseau informel ou de ce qu'on appelle communément «mâarifa» ou «tchipa» dans les rouages administratifs. La citoyenneté, encore faudrait-il le rappeler en ce papier, est une construction permanente du savoir-vivre politico-social en rapport direct avec la modernité dans toutes ses dimensions : morale, intellectuelle, philosophique et civilisationnelle. A titre d'exemple, la grève lancée dernièrement par le personnel du ministère des affaires étrangères illustre d'une part, la dégradation de façon globale du cadre social du fonctionnaire algérien. D'autre part, elle met en évidence le fait que ces dernières années le manque flagrant de crédibilité de certaines institutions a mis le doute dans le cœur de tous les citoyens. Ces institutions-clés qui, il faut bien le préciser, sont pourtant censées être, sous d'autres cieux, la façade représentative de la politique des pays, perdent tout leur symbole en Algérie. Il va de soi qu'une classe moyenne performante, cultivée et engagée, l'équivalent de «la petite-bourgeoisie» ancienne, est un anti-dépresseur social par excellence. Or, en Algérie, la dévalorisation du statut d'enseignant, d'avocat, de médecin et de presque toutes les professions libérales jumelée au problème du renouvellement générationnel qui se fait au compte-goutte, aurait injecté on ne peut plus une overdose de puissance au traditionalisme et à l'archaïsme, déjà combien préexistants et prédominants, dans les mentalités. C'est vraiment triste, l'algérien d'aujourd'hui est, à de rares exceptions près, un condensé de conservatisme, d'orgueil et d'obstination mêlé à une certaine «peur incomprise» de l'aventure collective. Pour s'en convaincre, il ne suffit que de faire une rapide tournée dans les rues des grandes ville (Alger-Oran-Constantine) pour voir le degré de la sous-évolution des comportements, le manque d'hygiène publique, le non-respect des normes d'urbanisme, des espaces verts, du code de la route, l'anarchie des marchés sous l’œil complaisant des forces de l'ordre, etc. En un mot, l'Algérie est un pays malade de ses maladies.
Par ailleurs, il est un fait incontestable, quand une nation manque de paradigme consensuel de cohabitation (un pacte national de confiance) accepté de plein gré par l'ensemble de ses forces vives, les liens individuels l'emportent largement sur le sens de la communauté au sens classique du terme et de la collectivité au sens moderne. Ainsi la société se gère-t-elle selon le principe qu'un ami à moi m'aurait un jour expliqué «il n'y a pas de destin collectif mais simplement des solutions individuelles». Autrement dit, la mentalité de «hena khaoua» (nous sommes tous des frères) se laisse par automatisme dominer par le stéréotype «selk rassek» (sauve ta peau). C'est peut-être dans cette logique que les jeunes des banlieues algéroises ont troqué le vocable de «kho» (frère) contre celui de «chriki» (associé, partenaire). L'Algérie qui aurait survécu à la parenthèse sanglante de la terreur des années 90 grâce à la solidarité de ses enfants, aurait payé un lourd tribut de sang et de larmes à une fausse fraternité forgée autour d'un dogmatisme et d'une idéologisation/instrumentalisation religieuse accélérée, laquelle est en net déphasage avec les préceptes du rite malékite tolérant dont nos ancêtres furent adeptes des siècles durant. Il est vrai que ces transformations sociologiques qui ont commencé par une fraternité des armes (la guerre de libération 1954-1962) en passant par une fraternité du sang (l'islamisme politique), ont culminé au final en «une fraternité-partenariat» sur fond de l’ère économique Al-Infitah post-Octobre 1988. Du coup, les transformations ayant sillonné le processus d'édification étatique ont coïncidé avec le trop-plein d’État répressif et la disparition de l’État-providence, «protecteur du minimum vital/physiologique» comme dirait le Dr R.Tlemçani. En termes plus simples, «l’État-nounou» qui gère la politique du bâton et de la carotte au gré des humeurs du chef dans les années 70 et 80 s'est transformé en un État-léviathan du «tout-sécuritaire» sous l'état de siège dans les années 1990 puis actuellement en «État-toutou» dont l'informel, l'officieux et les coulisses tiennent le gouvernail. Ces mutations sauvages de la société algérienne, boostées d'en haut et acceptés d'en-bas, sont résumées par le sociologue Lahouari Addi dans cette formule lapidaire mais fort pertinente «le régime algérien aime le peuple et déteste la société». Cela, il est vrai, se constate au quotidien dans la vertigineuse ascension du défaitisme social qu'accompagne une sclérose politique d'un pays où un conseil de ministres ne se tient qu'au bout de trois mois si ce n'est pas plus. Plus grave encore, on ne sait rien du tout sur l'état de santé du président de la république, des rumeurs sur une probable révision de la constitution et même sur un quatrième mandat qui font leur cours parmi la classe politique dont certains leaders, pourtant jeunes, le réclament à cor et à cri (Amara Benyounès (MPA), Amar Ghoul (TAJ)) alors que la société civile est presque dans «un coma clinique».
Chose étonnante dans la mesure où, en toile de fond, l'édifice idéologique du régime se ramène invariablement à trois constantes aussi fondamentales qu'irréfutables : le culte du mystère, la culture du complot et le prurit tribalo-régionaliste avec des relents d'affairisme politique teinté d'un discours national aussi populiste que démagogique. Les crises à répétition dont furent le théâtre les kasemates du FLN depuis au moins 1996, date du premier coup de force scientifique contre le secrétaire général de l'époque feu Abdelhamid Mehri révèle non seulement l'incohérence des idéaux du plus vieux parti algérien, façade du régime politique actuel quand il s'agit de trouver une alternative ou une autre vision des problèmes du pays mais aussi la corruptibilité manifeste et l'absence d'horizons prometteurs d'avenir dans cette formation politique. Il est pour le moins certain que Mehri et après lui Benhamouda, Benflis et Belkhadem sont tous mis à la porte suite à des motions issues du congrès du parti ou à des votes de confiance par ses cadres militants mais il n'en demeure pas moins qu'il y ait souvent derrière des connivences malsaines, des tractations et des jeux de pouvoir qui n’honorent en aucun cas la démocratie. Le FLN est, sans conteste, l'image de profil de tous les partis algériens où le mystère et les coups de force priment sur le débat contradictoire et la liberté d'expression. C'est dramatique, en Algérie, un coup d’État n'est jamais qualifié de son nom mais est souvent assimilé à un redressement.
Maghreb-info 27 Février 2013 17:58 KG, universitaire
SUITE
Commentaire