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Le président Poutine à Alger?

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  • Le président Poutine à Alger?

    Plusieurs éléments plaident pour une visite du président russe, Vladimir Poutine, dans les prochaines semaines à Alger.

    Pour les observateurs, l'actualité régionale et internationale rendent nécessaire cette visite de M.Poutine dans un pays où la Russie peut trouver un partenaire, déjà traditionnel, aux grandes capacités régionales. En berne durant la décennie noire, les relations algéro-russes se sont raffermies ces dernières années. Elles le sont davantage depuis le début des révoltes arabes.


    Alger et Moscou se sont distinguées par leurs positions qui tranchent avec l'unanimisme international, notamment durant la guerre menée en 2001 par les forces de l'Otan contre la Libye et l'actuelle crise syrienne. Le credo que partagent les deux pays: il n'est pas question de s'ingérer dans les affaires internes de pays souverains et les crises internationales doivent impérativement se régler dans le cadre des instances internationales.

    Les observateurs avancent un autre argument puisqu'ils interprètent le déplacement, à Alger, du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le 11 février dernier, comme un prélude à l'arrivée du président Poutine. Le voyage du chef de la diplomatie russe à Alger n'a duré que quelques heures. Six jours plus tard, c'est le représentant spécial du président russe pour le contre-terrorisme et la criminalité transnationale, Alexandre Zmeyvskiy, qui arrive à Alger. Un autre argument indiquant que le terrain se déblaie pour M. Poutine. Officiellement, M.Zmeyvskiy a assisté à la réunion du groupe bilatéral de coopération algéro-russe dans le domaine de la lutte contre le terrorisme qui s'est déroulé à Alger les 18 et 19 février.
    Les attentes de cette éventuelle visite sont évidemment nombreuses: elles sont d'abord géopolitiques et économiques.

    Pour le premier aspect, il est évidemment dicté par la conjoncture internationale. L'Algérie est directement et naturellement concernée par la crise et la guerre malienne. Presque de la même manière, les Russes sont concernés par la crise syrienne du fait de leurs intérêts géostratégiques au Moyen-Orient. Voilà donc les deux pays «condamnés» à se prêter main forte pour le règlement de ces crises de manière à ménager leurs intérêts.
    Lors de sa visite à Alger, M.Lavrov a évoqué la crise malienne et la crise syrienne. Il a aussi rappelé que les deux pays partagent la même vision sur nombre de questions stratégiques. Il faut s'attendre donc à ce que la Russie s'implique davantage au Mali en appuyant la position algérienne. Et l'Algérie fera de même dans le cas de la crise syrienne.

    Pour les attentes au plan économique, les deux pays veulent ouvrir un nouveau chapitre en plus de celui en rapport avec la vente d'armes. L'Algérie souhaite développer des «partenariats productifs» avec la Russie, notamment dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie, a indiqué avant-hier, à Alger, le coprésident du Conseil d'affaires algéro-russe, Abdelkader Taïeb Ezzraimi.

    «Nous sommes prêts à recevoir des opérateurs économiques russes pour discuter de partenariats productifs afin d'arriver à une coopération économique constructive, notamment dans le domaine de l'agriculture et l'accompagnement dans le développement des PME et PMI», a souligné dans une déclaration à la presse Taïeb Ezzraimi, en marge d'une rencontre avec le coprésident adjoint du Conseil d'affaires algéro-russe, Victor Majoukhin. Etant le plus gros producteur de blé tendre dans le monde, la Russie est appelée à transférer à l'Algérie son expérience, d'autant que la réglementation algérienne offre des facilitations «importantes» pour la production de blé et des céréales en général, a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, une délégation du conseil se rendra fin avril en Russie afin de visiter les exploitations agricoles russes et d'étudier la possibilité de nouer des partenariats entre les opérateurs des deux pays. M.Majoukhin a estimé de son côté que sa visite avait pour objectif d'identifier les points communs pour renforcer les relations économiques et préparer les entreprises des deux pays pour les travaux du prochain Conseil d'affaires algéro-russe, qui devrait se tenir à Saint-Petersbourg (Russie) au cours de cette année. En 2012, les importations algériennes de Russie ont atteint 644 millions de dollars alors que les exportations se sont établies à 3 millions de dollars «seulement», selon des chiffres communiqués par Taïeb Ezzraimi.

    Par Brahim TAKHEROUBT- L' Expresssion

  • #2
    tout les 5 ans il y a rencontre entre les 2 président pour signer les accord de coopération militaire.

    2001 2,5 milliard d'armes

    2006 7,5 milliard d'armes

    2007 affaire des MIG

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    • #3
      tout les 5 ans il y a rencontre entre les 2 président pour signer les accord de coopération militaire.

      2001 2,5 milliard d'armes

      2006 7,5 milliard d'armes

      2007 affaire des MIG
      точно
      Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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      • #4

        «Nous sommes prêts à recevoir des opérateurs économiques russes pour discuter de partenariats productifs afin d'arriver à une coopération économique constructive, notamment dans le domaine de l'agriculture et l'accompagnement dans le développement des PME et PMI»,

        qu'espérer plus que l'aide de la coopération avec l'ex URSS ?

        POUTINE est un nationaliste qui renie toute relation préferentielle avec les anciens alliés de l'URRSS et privilégie les relations avec l'occident dont il a grand besoin pour rattraper son énorme retard industriel et technique.

        venir comme la dernière fois pour passer quelques heures avec BOUTEF et lui placer de la ferraille pour pardonner l'affaire des MIG ? La Russie n'a depuis rien produit de positif dans le domaine.

        le déplacement du nouveau tsar russe n'aurait d'intérêt pour les deux parties que dans le cadre de la guerre du Mali. En cas de printemps algérien, quelques bâteaux russes viendraient jeter l'ancre à Alger et BOUTEF pourrait y trouver refuge, comme BACHAR pour continuer de diriger la lutte contre les Algériens en colère.

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