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L’ennemi intérieur et extérieur

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  • L’ennemi intérieur et extérieur

    Les coups durs infligés aux groupes terroristes d’AQMI par les forces franco-maliennes mais surtout tchadiennes, qui ont fait montre d’une redoutable combativité sur le terrain, annoncent-ils la fin du terrorisme dans la région du Sahel ? Ce serait bien évidemment aller vite en besogne que de le penser.

    Car le terrorisme n’a pas besoin de gros effectifs et de la logistique d’une armée classique pour faire mal. Il suffit de quelques individus, des groupuscules mobiles, pour semer la terreur.

    Néanmoins, il faut bien admettre, plus de deux mois après le lancement de l’opération militaire française Serval au Nord-Mali, appuyée par les troupes africaines, que les capacités guerrières autant que le moral des groupes terroristes ne sont plus ce qu’ils étaient avant la guerre.

    Les seigneurs de la guerre, ou qui se présentaient comme tels, régnant en maîtres absolus sur ces étendues désertiques d’où ils planifiaient et finançaient leurs opérations macabres dans les pays de la région, dont l’Algérie, n’ont plus, pour ceux qui ont survécu au déluge de feu qui s’abat sur le Nord-Mali, que les otages étrangers comme armes pour tenter de sauver leur peau en forçant les portes de la négociation.

    Incontestablement, les groupes terroristes sous leurs diverses déclinaisons ont perdu la guerre au Nord-Mali ; une guerre qu’ils ne pouvaient gagner, compte tenu des rapports de force sur le terrain face à des armées régulières qui mènent leur offensive sur trois fronts : aérien, terrestre et, le plus déterminant, le renseignement et la surveillance par des moyens technologiques de dernière génération.

    La lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel ne fait que commencer.

    Les révélations faites hier par le chef d’état-major français sur la force de nuisance terroriste – qualifiée de logistique industrielle terrifiante, sous forme de caches d’armes et d’ateliers de fabrication de bombes artisanales détruites par les troupes en opération au Mali – renseignent sur le caractère durable de la guerre du Sahel.

    Une guerre qui demande du temps, une pression soutenue sur le terrain pour détruire la logistique des groupes, assécher leurs sources de financement afin d’éviter leur résurgence une fois l’orage passé, après que les troupes étrangères aient quitté le Mali, laissant la population seule face à son destin.

    L’Algérie ne peut pas demeurer indifférente à ce qui se passe dans la région du Sahel.

    D’abord, parce qu’elle partage une de ses frontières avec le champ de la confrontation : le Mali. Ensuite, en raison du rôle déterminant que les groupes d’AQMI ont joué dans l’approvisionnement des «maquis» algériens et, depuis quelque temps, en lançant des opérations terroristes en divers points stratégiques du Sud algérien : Illizi, Tamanrasset et, tout récemment, In Amenas.

    L’éradication du terrorisme en Algérie dépend de l’évolution de la guerre contre les bases arrière des groupes terroristes au Sahel. Mais c’est aussi une affaire algérienne qui exige une volonté politique et des dirigeants qui refusent le compromis ou la compromission avec l’islamisme radical.


    Omar Berbiche- El Watan

  • #2
    Attention aux ennemis qui nous entourent !!

    Moi ce qui me fait le plus peur ce sont les ennemis du peuple de la sphere du pouvoir et le terrorisme de l'Administration!!!!!!!
    Le Sage

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    • #3
      Moi ce qui me fait le plus peur ce sont les ennemis du peuple de la sphere du pouvoir et le terrorisme de l'Administration!!!!!!!
      C'est ce que j'ai toujours pensé: Et je continue de le penser!!!
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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