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En Algérie, Les morsures de chiens contractées en 2012 représentent à elles seules 62% par rapport au total des blessures causées par les autres espèces animales. Cette statistique conforte le constat partagé que le péril est bel et bien en la demeure. Le nombre de personnes attaquées par les canidés durant l’exercice précèdent est de l’ordre de 2657, indiquent les rapports du service prévention de la direction de la santé publique. Si les sujets agressés ont reçu un traitement post-exposition adéquat, cela ne doit pas occulter la problématique de l’évolution croissante des cas de morsures par ces animaux errants.
Les exemples d’attaques par ces bêtes suspectes sont légion. Nous ne citons que le cas de rage signalé l’année dernière au niveau de la fontaine de Sidi Khelifa. Et pour cause, un homme de 65 ans est décédé, hélas, après avoir été mordu par un chien porteur du virus. Durant la même période, à Oued Athmania, un vieillard est ciblé par son propre chien. Plus près de nous, la fillette de 5 ans qui a été sauvagement mutilée par un chien non identifié, dans la mechta Ansa, dans la commune montagneuse de Tassala Lamtaï, alors qu’elle rentrait de l’école. A Mila, A. Tahar, un père de famille, cadre dans une institution publique, affirme : «Les chiens errants sont une véritable source de danger sur la santé et la sécurité des citoyens. Aux aurores, les gens ont peur de sortir de chez eux pour aller à la mosquée ou vaquer à leurs occupations, car la plupart des quartiers sont infestés de meutes de chiens menaçants.»
Le chien n’ y est pour rien
Si alternative il y a à cette situation, ce n’est certainement pas le recours à la mise à mort de ces bêtes incriminées. Exterminer des bataillons de chiens abandonnés est loin d’être la solution idoine, dès lors qu’ils se reproduisent et se recyclent. Il est à noter que les campagnes d’abattage en vue de l’anéantissement de ces canidés, lancées un peu partout, sont perçues aussi comme des actes inhumains. Pour preuve, les souffrances et les atrocités qu’on leur fait subir en les abattant accessoirement et d’une manière barbare sont tout aussi des gestes inconsidérés susceptibles de provoquer des remous sous d’autre latitudes (entendre sociétés de protection des animaux, etc.) `
]Donc, si le chien erre dans la nature, c’est par le fait de l’être humain qui l’a apprivoisé pendant quelque temps avant de l’abandonner à son sort
Les dizaines, voire les centaines de bêtes accompagnant les gardiens de parkings ou ayant trouvé refuge au niveau des aires de fabrication de matériaux de construction, «largués» en fin de chantier, en est l’illustration parfaiteCela peut paraître paradoxal, pourtant il est à parier que des solutions plus souples et favorisant le traitement clément et rationnel de ces bestioles, qu’on a tendance à diaboliser, existent.
Pour peu que les collectivités locales et les professionnels daignent se creuser les méninges.
Mahmoud Boumelih- El Watan
Les exemples d’attaques par ces bêtes suspectes sont légion. Nous ne citons que le cas de rage signalé l’année dernière au niveau de la fontaine de Sidi Khelifa. Et pour cause, un homme de 65 ans est décédé, hélas, après avoir été mordu par un chien porteur du virus. Durant la même période, à Oued Athmania, un vieillard est ciblé par son propre chien. Plus près de nous, la fillette de 5 ans qui a été sauvagement mutilée par un chien non identifié, dans la mechta Ansa, dans la commune montagneuse de Tassala Lamtaï, alors qu’elle rentrait de l’école. A Mila, A. Tahar, un père de famille, cadre dans une institution publique, affirme : «Les chiens errants sont une véritable source de danger sur la santé et la sécurité des citoyens. Aux aurores, les gens ont peur de sortir de chez eux pour aller à la mosquée ou vaquer à leurs occupations, car la plupart des quartiers sont infestés de meutes de chiens menaçants.»
Le chien n’ y est pour rien
Si alternative il y a à cette situation, ce n’est certainement pas le recours à la mise à mort de ces bêtes incriminées. Exterminer des bataillons de chiens abandonnés est loin d’être la solution idoine, dès lors qu’ils se reproduisent et se recyclent. Il est à noter que les campagnes d’abattage en vue de l’anéantissement de ces canidés, lancées un peu partout, sont perçues aussi comme des actes inhumains. Pour preuve, les souffrances et les atrocités qu’on leur fait subir en les abattant accessoirement et d’une manière barbare sont tout aussi des gestes inconsidérés susceptibles de provoquer des remous sous d’autre latitudes (entendre sociétés de protection des animaux, etc.) `
]Donc, si le chien erre dans la nature, c’est par le fait de l’être humain qui l’a apprivoisé pendant quelque temps avant de l’abandonner à son sort
Les dizaines, voire les centaines de bêtes accompagnant les gardiens de parkings ou ayant trouvé refuge au niveau des aires de fabrication de matériaux de construction, «largués» en fin de chantier, en est l’illustration parfaiteCela peut paraître paradoxal, pourtant il est à parier que des solutions plus souples et favorisant le traitement clément et rationnel de ces bestioles, qu’on a tendance à diaboliser, existent.
Pour peu que les collectivités locales et les professionnels daignent se creuser les méninges.
Mahmoud Boumelih- El Watan
mais chez nous c est plus proche du chacal!
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